Chapitre 6

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Je voulais courir pour les rejoindres, et stopper Jules dans ce qu'il s'apprêtait à faire, mais je vis qu'il rangea soigneusement son arme dans son jean, et souria en retrouvant Sébastien et Tamara. J'eu un soupire de soulagement. Je m'attendais au pire. Maintenant je savais qu'ils étaient en sécurité, mais j'avais quand même peur. Jules pouvait les tuer n'importe quand. Mais je devais arrêter de penser à ça. Ils n'avaient rien fais, alors pourquoi il les tuerait ? Je me suis assise dans ma voiture, et je suis retournée chez moi. En entrant, je vis l'horloge du salon brisé en deux. Je tournais la tête vers le canapé, et je vis avec horreur mon père, encore saoul. Mais il ne dormait pas cette fois, non au lieu de tenir sa bouteille de whisky, il tenait dans sa main droite, un couteau de bouché. Elle n'avait pas servi, et je fus rassuré qu'il ne l'ai pas utilisé sur Noémie. 

- Papa qu'est-ce que tu fais avec ça ? Demandais-je en fermant la porte.

- Je vais t'avouer quelque chose Hannah...

- Quoi donc ?

- Je te hais. J'aurais voulu avoir un garçon, mais quand ta chère mère m'a dis qu'elle attendait encore une fille, j'ai vu mon monde s'écrouler, et de plus, à cause de ta naissance, elle est morte, dit-il en se levant et en s'approchant de moi. Tu aurais dû mourir il y a bien longtemps ! 

- Qu'est-ce que tu racontes ? Papa écoute, tu dois être complètement saoul, alors s'il te plaît pose ce couteau, et va te coucher, déclarais-je la peur dans la voix. 

- Pourquoi tu as peur Hannah ? Tu as peur que je t'enfonce ce couteau dans ta peau, et que je te regarde te vider de ton sang ? Me questionna-t-il en souriant. 

Les paroles qu'il venait de sortir de sa bouche, me fit penser à ceux de Jules. J'avais l'impression qu'ils s'étaient passé le mot. 

- Papa... commençais-je en essayant de le calmer. 

- Ne m'appelle pas comme ça ! Tu n'es pas ma fille, tu n'as jamais été importe à mes yeux ! S'écria mon père en pointant le couteau vers moi. 

- S'il te plaît, pose ça et va dormir...

Il ne m'écouta pas, et se rapprocha de plus en plus de moi. Je levais les yeux, et je vis Noémie sur une marche des escaliers, les larmes aux yeux. Je lui fis un sourire. Je savais bien qu'elle était térrifié. Elle et moi n'avions jamais vu notre père ainsi. J'essayais du mieux que je pouvais de le calmer, mais rien n'y faisait, l'alcool et la rage prenaient le dessus. Je ne pouvais pas m'échapper cette fois, je n'avais aucune sorti possible. C'était mon père et moi. Noémie était tellement sous le choc, qu'elle ne pouvait pas bouger. Je ne lui en veux pas, je sais très bien qu'elle était incapable de faire un geste. Mon père s'arrêta et me souria, avant de bouger son couteau vers mon bras. Je sentis la lame sur ma peau, et j'en eu des frissons. Sans que je ne comprenne, il m'égratina, laissant alors le sang couler. J'avais tellement peur, que je ne sentais pas la douleur. Les larmes coulaient à flot à présent, et mon père n'en avait strictement rien à faire. Il avait toujours ce stupide sourire skotché aux lèvres. Je pris une grande respiration. J'ai voulu parler, mais sans que je m'y attende, il enfonça l'arme dans mon ventre. Un cri perçant s'échappa. Noémie descent à toute vitesse, et frappa mon père au visage, et au dos pour qu'il se retrouve enfin au sol, pendant que moi, je glissais le long de la porte, le couteau toujours enfoncé. Ma soeur me regarda avec peur, et elle s'approcha de moi. 

- Ecoute Noémie, tu vas retirer le couteau d'accord ?

- Tu vas avoir mal Hannah... dit-elle les larmes aux yeux. 

- S'il te plaît... soupirais-je en baissant les yeux. 

Elle prit son courage à deux mains, et elle retira le couteau d'une traite. Un cri s'échappa de ma gorge. Je lui ai dis de partir chercher le trousse de secours. Quand elle revint, elle s'agenouilla, et sortir un bandage, qu'elle sur ma blessure pour stopper l'émoragie. 

SHOOT ME [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant