Chapitre 11

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- Putain mais qu'est-ce que tu fous là Hannah ? Me demanda-t-il en regardant Jules plus loin. 

- C'est moi qui devrait te poser la question. 

- Jules ne t'a rien dis ? M'interrogea-t-il en nous regardant. 

- Dire quoi ? 

- Hannah... ça fais longtemps que je t'observe, depuis ton arrivé ici en faite. Tu étais une fille trop curieuse, un peu trop même. Quand je suis rentrée chez les Angles, ils m'ont demandé de te surveiller, quitte à devenir ton ami. C'est ce que j'ai fais, et toi naïvement tu es tombée dans le panneau. Je ne pensais pas que ça allait être si simple, jusqu'à ce que cet enfoiré rentre dans cet école. On avait un oeil sur lui, mais on savait tous qu'il était bien trop fort. Et puis toi, t'as découvert le putain de dossier de ta mère. Je savais qu'on aurait du le brûler, mais bien sûr, personne ne m'avait écouté ce jour-là. Et tu es partie voir ce putain de Jasper, et qui t'a tout dévoilé. Maintenant on sait tous que tu es à la recherche de l'homme qui a tué ta mère. Tu ne le trouveras jamais, sache-le, expliqua mon ami en me souriant de plus belle. 

- Attend, toi tu fais parti d'un gang ? Toi qui ne ferait pas de mal à une mouche ? 

- Je savais que tu étais idiote mais pas à ce point là. Je jouais un rôle. Le jeune adolescent gay, qui ne ferait de mal à personne, ce n'était pas moi. Je suis pas gay, j'ai horreur des homos, mais je devais le faire pour me rapprocher de toi. Je savais que toutes les filles adorent avoir un ami gay. Je ne vais pas te mentir, mais c'était très dur, surtout que de nombreuses fois, j'ai voulu te sauter dessus. Surtout quand t'étais en maillot de bain, déclara le jeune garçon. 

- T'es un sal enfoiré toi aussi ! Depuis tout ce temps tu dupes tout le monde ! Tamara, Daniella... commençais-je en essayant de me calmer. 

- Non, simplement toi. Les filles savaient ce que j'étais, tu étais la seule à ne rien savoir Hannah, me coupa Sébastien en agrandissant son sourire. 

- Vous étiez tous dans le coup, n'est-ce pas ? Le  questionnais-je en le regardant avec dégout. 

- Tous sans exception. Maintenant qu'on n'est que tous les deux, enfin si je compte pas Jules, je vais enfin pouvoir te tuer. Depuis le temps que j'attend de voir ton crâne explosé en mille morceaux ! J'en rêve même des fois, mais ce n'est aussi jouissif qu'en vrai. 

- Sérieusement vous me faites rire, intervena Jules en riant. 

- Qu'est-ce qui te rire ? Demanda Sébastien en fronçant les sourcils. 

- Tout ça. Avec toi Hannah, qui fait la petite fille sans défense, qui fais croire qu'elle ne sait rien, mais en faite tu savais tout depuis le début. Tout était devant toi. Et toi Sébastien, qu'est-ce que tu peux être débile ma parole. Tu n'as donc pas compris que les Angels ce servent de toi. Je croyais que t'étais assez intelligent pour le comprendre toi même, mais il faut croire que non. Jamais ils n'ont eu l'idée de surveiller Hannah, c'était juste pour que tu ne te sentes pas trop rejeter, mais derrière ton dos tu sais ce qu'ils faisaient ? Ils complotaient un plan, pour savoir comment se débarasser de toi. C'est dur à avaler n'est-ce pas ? Ne t'inquiète pas, moi aussi je suis passé par là, mais à la différence de toi, c'est que moi, j'ai survécu, alors que toi mon cher Sébastien, tu es déjà mort, répondit-il en souriant encore plus. 

- Tu racontes n'importe quoi, ils n'ont jamais voulu se débarasser de moi ! S'exclama le jeune garçon. 

- Mais tu crois que tu leur sers à quelque chose ? Vu ton gabarit, tu dois pas peser plus de 55 kg, et vu ton intelligence surdimensionner, tu dois être en-dessous de la norme, dit-il calememant. 

- Arrête de dire des conneries, sinon je l'a bute ! S'écria Sébastien en me regardant. 

- Vas-y écoute, elle m'énerve un peu c'est temps ci. Elle se plaint, et en plus elle me parle pas bien, alors vas-y tue la. Tire, et rentre lui la jolie balle dans son tout petit cerveau pour qu'il explose. De toute manière, elle ne me sert plus à rien maintenant, avoua Jules en entrant dans sa voiture. 

- Maintenant il ne reste que toi et moi. Alors princesse, dernière parole ? Demanda Sébastien en souriant de nouveau. 

- Et bien est-ce que la balle dans le crâne fais mal ? 

- Je n'en sais rien, mais tu vas vite le décourire. Tu sais ce qui va me manquer chez toi ? 

- Non, mais tu vas me le dire, soupirais-je en baissant les yeux. 

- Ton sourire. Je ne verrai plus ce joli sourire sur ton visage. Et ton corps. Ton corps si magnifique ! J'aurais aimé pouvoir en goûter un petit peu, mais je devais rester dans mon personnage. Tout ça va me manquer. Je sais que je devrais te laisser partir, parce que tu n'ais pas vraiment dans l'histoire, mais tes manières, m'énerve au plus haut point. 

- C'est bon ta fini ton petit discours de tapette ? Non pas que tu m'énerves, mais là tu vois il est vingt heures, les infos viennent de commencer, alors sois tu tires la putain de balle, sois tu me laisses partir, parce que j'en ai marre d'attendre dans le froid. Donc bouge ton cul, et grouille-toi, parce que j'ai pas envie de manquer mon film après. Tu sais ce qui va me manquer chez toi ? Non ? Bah je vais te dire. Rien du tout. Depuis bien longtemps tu me soulais, tu m'énervais à ramasser tous mes ex, qui avait, je ne sais comment, appris qu'ils étaient gay. Je sais pas comment ta fais pour tenir aussi longtemps, mais bon. Par contre ce qui ne va pas me manquer, c'est tes blagues de merde. Sérieusement tu les touvais où tes blagues ? Internet ? Non, mais pour plus tad, sois tu arrête, sois tu te trouves un livre ou entraîne toi. Oh merde vingt trois. Bon, allez je vais fermer ma gueule, mais dépêche-toi d'accord, expliquais-je en le regardant droit dans les yeux. 

- Au revoir petite brunette. Ton corps va vraiment me manquer. Ca me fais un pincement au coeur de devoir de faire un trou dans une si jolie petite tête, mais c'est la vie. Tout le monde n'a pas une fin heureuse Hannah. J'espère que tu retrouveras ta mère au paradis, ou plutôt en enfer... enfin...

- Bon ta gueule ok, tire-moi cette balle et qu'on n'en parle plus ! M'exclamais-je vraiment énervé.

Non, mais je vais manquer les infos, et en plus ce soir il y a un excellent film sur la télé. 

- Au revoir, passe un bonjour à ta mère, me chuchota-t-il. 

BANG ! 

SHOOT ME [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant