vingt-trois: blessures de guerres

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PDV LAÏLA

Soumia : « La vie d'moi j'le veux pas ici ! Wallah Tarik que j'vais pas me contrôler ! »

Samad : « Soumia... Je m'en occupe, te prends pas la tête pour ça ! »

Soumia : « Samad commences pas vraiment ! J'ai même pas prévenue ses parents ! Ses parents, merde ! »

Tarik : « Il est dehors il attend... »

Samad : « C'est même pas la peine de le laisser entrer, j'vais aller voir l'accueille pour lui interdire l'accès à la chambre ! »

Tarik : « Tu penses pas que c'est à elle de décider ?! »

Soumia : « Décider de quoi même ?! C'est mort j'le veux pas, si j'le vois jlui déglingue sa race ! »

J'suis dans un rêve ou c'est comment ? Si c'est le cas il est grave chelou. J'vois kedal... J'suis crevée mais j'entends tout. C'est comme si ... j'sais pas c'est bizarre à expliquer. J'entends la porte s'ouvrir et Tarik et Samad sortent parce que je sens plus leurs parfums.

Je les entends parler. Tout à coup tout redevient clair. Je me souviens de ce qui s'est passé. J'étais dans une boulangerie et des types sont venus la braquer. Je me suis retrouvée au sol, une balle dans l'épaule. Il me semble que Nabil est entré sur les lieux mais qu'il n'a pas fait plus attention à moi. Il s'est jeté sur une autre meuf sans me prêter attention.

Mon épaule semble me faire mal mais c'est une autre douleur qui me gagne. Ca vient au niveau du cœur. C'est étrange comme douleur. C'est comme si on venait de me poignarder le cœur...

Soumia : « Laïla ! P'tain ta race tu m'as fait flipper wallah ! »

Moi : « Hein ?! »

J'suis étourdie et ma tête me fait extrêmement mal. La lumière m'éblouie et je constate que Soumia est au dessus de moi.

Moi : « Waah le zoom, recules wesh j'vois tous tes boutons ! »

Je rigole doucement et elle fait pareil mais en pleurant. Mais v'la la fragile.

Soumia : « J'te jure tu m'as fait flipper, j'ai cru que tu ne te réveillerais jamais ! »

Moi : « Faut croire que j'suis pas prête à te quitter ma gueule ! »

J'entends du bruit et j'vois Tarik et Samad entrer. Samad se pose à côté de Soumia. Ils m'étouffent ces deux là c'est trop. On dirait j'suis sur le point de crever, que j'suis au stade final d'un cancer. Tarik lui est plus en retrait au bout du lit. Je le regarde et il me sourit attristé. Je crois même qu'il est gêné, qu'il se sent mal.

Moi : « Ca va ou quoi ? » je lui lance...

Tarik : « Tu d'mandes ça à moi ? P'tain ma gueule j'suis à moitié défoncé ! »

Je souris et il se pose sur le petit canapé à ma droite.

Moi : « C'était elle ? »

Sans toi (PNL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant