Sans toi (PNL)

vingt-sept: Nabil est un lâche

PDV LAÏLA

Le lendemain je me réveille vers les 9heures. Tout le monde dort encore. Je passe me laver tranquillement dans la salle de bain et devant le miroir je me rends compte que j'ai un énorme bleu sur le dos. C'est horrible. J'en ai marre réellement, cette histoire ne se terminera jamais.

Je fini ma douche et sort en débardeur et short pour aller prendre un truc à manger. Dans la cuisine j'entends du bruit. Je sais que certaines fois Tarik ne dort pas de la nuit du coup ça me rassure. J'entre mais ce n'est pas Tarik que je croise mais bel et bien son petit frère. Il est dos à moi, au dessus de levier je ne sais pas ce qu'il fait mais aussitôt vu aussitôt je sors mais il m'arrête.

Nabil : « Restes... » sa voix est rauque et cassée.

Je ne dis rien et entre dans la cuisine pour fouiller dans les placards. Je ne lui prête aucune attention mais je sens qu'il pose sa main sur mon dos. Il décale la bretelle de mon débardeur sur le côté pour jeter un coup d'œil à l'état de mon dos. Je me recule rapidement et remet mon débardeur en place.

Nabil : « C'est moi ? »

Moi : « Non » m'empressais-je de dire. Je ne veux pas qu'il croit qu'il a tant de pouvoir sur moi. Qu'il puisse me faire mal ou autre.

Nabil : « Ne mens pas Laïla... »

Il me retourne à nouveau et baisse les bretelles de mon débardeur. C'est pas en réexaminant la chose qu'il trouvera le fautif.

Moi : « C'est pas toi, maintenant laisses moi tranquille s'il te plait »

Nabil : « Laïla s'il te plait, wallah que je m'en veux. J'ai bu, j'ai fumé, j'ai tout mélangé wallah je sais pas ce qui m'a prit... »

Moi : « C'est pas grave Nabil, allah y samah »

Nabil : « Arrêtes de dire ça comme si c'était heja normale ! »

Moi : « Tu veux que je dise quoi ? C'est fait, c'est fait... »

Nabil : « J'en sais rien moi, frappes moi, insultes moi dis-le ! »

Moi : « Dire quoi putain ?! »

Nabil : « Que j'suis comme lui, que j'suis comme ton ex dis-le ! »

Moi : « Est-ce que vous allez un jour arrêter de parler de lui ? »

Nabil : « Laïla ! »

Je ne l'écoute pas et sors de la cuisine. J'entends des voix vers la piscine du coup je me dirige vers la baie vitrée mais j'entends Nabil me suivre. Je m'arrête pour lui crier dessus mais ce que j'entends me brise mon cœur et brise ma confiance en milles morceaux.

Quentin : « T'as entendu ce qui s'est passé hier ? »

Souleyman : « Ouais c'est aauuucchh kho ! »

Nabil s'arrête aussi et me regarde écouter.

Quentin : « Y paraît que Nabil a jeté Laïla... » je fronce les sourcils.