PDV LAÏLA
Ca fait vingt minutes que Nabil est sous la douche. Je me suis installée sur un des trente six milles lits de la chambre nichée sur mon portable. Comme d'habitude sur mon instagram. Quand j'entends de grands bruits de pas je sais qu'il a terminé. Je ne lui porte pas spécialement mon attention trop prisée par mes réseaux sociaux mais surtout parce que j'ai pas envie de discuter avec lui.
Nabil : « T'as à graille ? »
Moi : « Hum ! »
Nabil : « Wesh réponds ! »
Moi : « J'en sais rien regardes dans mon sac, laisses moi tranquille j'suis occupée là ! »
Nabil : « Parles bien ! »
Je lève les yeux au ciel et n'ajoute rien. Je l'entends fouiller dans mes sacs pour chercher un truc à manger. Je me pose sur mon ventre, d'une pour l'éviter et de deux surtout pour l'éviter. Je pense qu'il m'a trop prise pour acquise et je suis pas son jouet, il ne me prend pas quand il veut et ne me parle pas comme s'il n'avait rien fait.
Nabil : « C'quoi ce truc ? »
Je me relève sur mes coudes et me retourne pour le regarder. Quand je vois ce qu'il tient je lâche un petit rire.
Moi : « Ca s'appelle un nounours Nabil, un nounours... »
Nabil : « Ouais mais ça sent le mec et c'pas mon parfum... »
Moi : « Mais tu te rends compte de ce que tu me racontes là ? Ouais ça sent pas ton odeur parce que t'étais occupé à enfoncer ta langue dans la gorge d'une autre et que pendant ce temps j'ai passé du temps avec Tarik et Karim... Et que Karim me l'a offert et franchement commence pas à me faire chier pour un putain de nounours si t'es pas content tu connais la sortie enfaite ... »
Sans même attendre il me balance violemment le nounours sur la gueule. Mais il va pas bien dans sa tête ce mec. Hors de question que je me laisse faire j'attrape le nounours et le lui relance dessus en tentant d'être aussi violente. Il se le prend en pleine face aussi, sauf que lui me lance un regard bien froid et rempli de haine. Il m'approche et m'attrape par la nuque et me rejette sur le lit.
Nabil : « Me cherches pas Laïla ! »
Mais qu'est-ce qu'il veut, il est vraiment sérieux à se comporter aussi violemment. Quand je retombe sur le lit je me mange le bord du lit sur ma cuisse. Je pousse un petit cri.
Moi : « Connard ! »
Ni une, ni deux je lui saute dessus et passe mes bras autour de son cou pour l'étrangler.
Nabil : « Wesh descends de là tu vas te faire mal ! »
Moi : « Tu m'as déjà fait mal connard ! »
Et comme pour lui prouver qu'il a une coupe de merde je lui tire sur les cheveux. Il m'attrape par une de mes cuisses me retourne. Je lâche instinctivement ses cheveux et l'attrape par le cou pour l'étrangler.
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Sans toi (PNL)
Romance23 ans, étudiante et carrément perdue dans sa vie depuis l'arrivée d'un type qui s'amuse à jouer aux bipolaires lorsqu'il la croise. Il lui envoie du chaud, du froid, prend un malin plaisir à l'entendre lui aboyer dessus, à la pousser à bout et à le...