Chapitre 37 - Corrigé

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PDV Lily :

Cette situation me mets mal à l'aise, je lance un regard terrifié à Cédric qui fixait avec intérêt le seul homme dans le cimetière. Harry laissa échapper un cri de douleur, je tournai vivement la tête vers lui, il avait placé ses mains sur sa cicatrice. Je pointai ma baguette sur l'inconnu prêt à me battre. Une voix glaciale dit :

- Tue l'autre.

Le temps que je comprenne ce qu'il allait se passer, un éclair vert frappa en plein fouet Cédric qui tomba raide mort. Je hurlai de désespoir et d'horreur car franchement voir un meurtre sous ses yeux est vraiment traumatisant, je boitais jusqu'à lui et murmurai :

- Ce n'est pas possible ... ce n'est pas possible ... dîtes-moi que c'est un rêve ...

- Désolé mais non ma petite, me dit une voix aiguë que je reconnu sur le champ : Peter Pettigrow.

Il pointa sa baguette sur moi, il me ligota à une statue, et Harry sur une statue derrière une tombe où c'était écrit : TOM JEDUSOR . Juste en lisant ce nom, je tremblais d'effroi, est me dis que c'était tout de même un drôle de nom de famille car Jedusor cela fait quand même morbide. Peter fit apparaître un chaudron où un l'intérieur un liquide douteux - vraiment douteux - stagnait. Il alluma un feu, le liquide bouilla ce qui fit des bulles énormes qui éclataient donc cela me donnais envie de vomir. Il marmonna des choses que je ne compris car j'étais trop loin. Il pointa sa baguette sur la tombe de ce Tom Jedusor, il en sortit des os de la tombe et les mit dans le chaudron. Peter sortit un couteau, se plaça devant le chaudron et se coupa la main. Il s'approcha d'Harry, lui enleva une manche et lui lui ouvrit le bras et mit quelques gouttes du sang de mon frère dans le chaudron. Le liquide douteux qui bouilla encore plus. Peter jeta un truc dedans, il se cacha derrière une pierre tombale et attendit. Après quelques minutes d'attente, une personne sortit du chaudron et cette personne était : Voldemort.

Quelle perspicacité.
Ferme la conscience de merde.

Il tourna vers moi, il me sourit je tremblai. Il s'approcha de moi, mit une main sur ma joue, j'eu un haut le cœur. Il me murmura à l'oreille d'une voix glaciale :

- Si je te laisse consciente, il m'en voudra légèrement. Même si ce n'est qu'un de mes sous-fifre, je me plie à sa volonté.

- Qui ? tentai-je de savoir.

- Tu le saura que par toi même.

Il s'éloigna de moi et un éclair rouge me frappa en plein fouet. Puis trou noir.

~~~~

Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais à côté d'un Cédric mort. Je tiltai que ce n'était pas un rêve. Je me relevai grâce à Drago qui était là mais je m'enlevai de sa poigne pour rejoindre Amos Diggory et Harry. Il me lança un regard peiné et me demanda :

- Qui l'a tué ?

- ...

- Lily !

- Voldemort ! m'écriai-je.

Un ange passa dans les tribunes. Le ministre de la Magie qui s'était déplacé, vint me voir et dit :

- Miss Potter vous vous êtes cognée la tête un peu trop fort à mon avis, le Seigneur des Ténèbres n'est plus.

- Si ! Je l'ai vu revenir, répliquai-je avec véhémence, j'ai vu sa résurrection, ajoutai-je.

- Ne dîtes pas n'importe quoi Miss Potter, ria nerveusement le Ministre.

- Ne me croyez pas moi et mon frère, dis-je d'une voix posée, mais j'espère que vous allez vous apercevoir qu'on a raison avant qu'il ne soit trop tard.

Là je me sentis faiblir. Trou noir.

~~~

Lorsque j'ouvris les yeux, je vis mes amis, Harry, Ron et Hermione à mon chevet. Je leur souris et demandai :

- Il s'est passé quoi ? J'ai raté quoi ?

- La cérémonie d'adieu de Cédric et le départ de Durmstrang et Beauxbâtons.

- Oh ... lâchai-je.

- Là on va devoir partir, me prévint Drago qui était fort pâle.

- Ça va Dray ?

- Oui oui.

Je sortis de mon lit, allais m'habiller. Habillée je sortis de l'infirmerie et prévint à mes amis que je ferai la route du retour avec Aaron et Émeraude. En parlant de ces deux là, ils m'attendaient dans le Hall, je me dépêchai de les rejoindre et on alla dans un compartiment de libre. Durant le trajet on a parlé de cette année riche en émotions. Le train s'arrêta, on était arrivé à la Gare King's Cross. On descendit tous les trois , on se dit au revoir avant de passer la barrière. Je pris un chariot mis mes affaires dessus et rejoignis mon frère. On passa la barrière et on retourna chez notre Oncle Vernon et notre Tante Pétunia qui étaient ravis de nous voir vivants - vive le sarcasme -. 

Soeur de l'ELUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant