#25 J'pense au week-end dans tes bras Aux parcs, aux samedis radieux

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Ken me raccompagne jusqu'à chez moi. Il est 20h, la nuit commence à tomber et le vent se fait plus froid. Je remarque que les lumières sont allumées à l'intérieur de la maison, ce qui est bizarre. Ma mère n'est pas sensée être chez moi. Ken s'arrête devant la porte et me regarde. Pendant le trajet, il a attrapé ma main, et c'est tout naturellement que nous avons marché main dans la main dans les rues parisiennes. La sensation de proximité ne m'était pas désagréable, quoi qu'assez étrangère. Il me regarde et tapote le bout de mon nez en souriant.

- Tu as froid ? Ton nez est tout rouge.

- Hmm je crois que j'ai peut-être bien besoin d'un câlin. Je réponds malicieusement.

Son sourire s'élargit lorsqu'il tire mon bras afin que je me colle contre son torse. Je love mon visage dans son cou et y dépose quelques baisers, puis je remonte lentement la tête pour arriver à hauteur de sa bouche. Je profite de cet instant de calme pour le regarder et me perd dans ses yeux chocolats. Il approche rapidement sa bouche de la mienne et capture mes lèvres avidement. Je passe ma main dans ses cheveux pour intensifier notre baiser tandis que ses mains sur mes hanches me donnent l'impression de me fondre à lui. Cette sensation de proximité m'avait manqué. Il m'avait manqué. Ce baiser me fait du bien mais me rappel également pourquoi nous nous sommes quittés en mauvais termes la dernière fois. A cette pensée, je le repousse gentiment.

- Je crois que quelqu'un m'attends à l'intérieur. Je ne suis pas certaine de qui c'est, mais je ferais mieux d'aller voir. Je chuchote.

- Bien sûr. Tu veux que je rentre avec toi ? Tu sais... juste au cas où ce serait quelqu'un de dangereux à l'intérieur ? Il me demande avec son sourire charmeur.

- Je pense que ça deviendra dangereux si quelqu'un de ma famille est à l'intérieur et qu'il me voit rentrer avec un mec.

Je souris doucement et il rigole.

- Merci de m'avoir accordé cette journée. Ca m'a vraiment fait du bien d'être avec toi, juste toi. Il murmure en posant son front contre le mien.

- Merci à toi. J'en avais tellement besoin. Merci de m'avoir écouté, vraiment. Je soupire de bien-être dans ses bras.

Il me regarde avec une intensité qui lui est propre et embrasse chastement mes lèvres une dernière fois. Je m'écarte légèrement de son corps et lui sourit. J'aurai aimé rester dans ses bras plus longtemps. Je cherche mes clés dans mon sac. Quel bordel. Une fois trouvées, j'embrasse sa joue et me dirige vers la porte.

- T'es sûre que tu ne veux pas que je t'accompagne ? Juste histoire d'être sûr ? Je m'en voudrais s'il t'arrivait quelque chose. Il me demande, un petit sourire en coin.

- Certaine. J'ai ma petite idée sur la personne qui est à l'intérieur.

- Tu m'envoies un sms pour me dire si tu es toujours vivante en fin de soirée ?

- Je ne pense pas que je pourrais. Je fais la moue.

- Pourquoi ça ? Il lève un sourcil.

- Marco m'a quitté, et je n'ai pas encore eu le cœur de le remplacer. J'ai besoin d'un peu de temps pour trouver quelqu'un qui sera digne de lui succéder. Je fais semblant d'être triste et ça le fait rire.

- J'avais oublié. REP Marco. Il lève son index au ciel. Envoi un mail alors. Il me fait un clin d'œil. Si demain matin je n'ai pas de nouvelles je passe et j'aimerai bien ne pas retrouver un bras sanglant sur le sol de ta cuisine et une tête sur ton canapé.

The heart wants what it wantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant