La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 Songes

Chapitre 11

Je ne voyais rien, je marchais dans la brune depuis je ne sais combien de temps sans savoir où j'allais atterrir il n'y avait aucun bruit autour de moi et le silence commençais à me rendre donner des frissons dans tout le corps. La lumière cacher par la brume me semblais à porter de main mais pourtant j'avais l'impression de m'en éloigner plus j'avançais. J'avais bien essayé de faire demi-tour mais lorsque je le faisais, je me prenais un mur (et ce n'était pas qu'une image). Alors que je commençais à désespérer j'entendis soudain des voix incompréhensible en face de moi.

- Il y à quelqu'un? Hurlais-je, mais j'eus pour seule réponse que le silence qui s'installa de nouveau. Je vous en pris, aidez moi, je ne sais pas où je suis! Ma voix tremblait et je sentais que j'allais craquer, pourquoi étais-je sortie?! Pourquoi je n'avais pas laisser la porte ouverte et mettais réfugier dans la chambre? Je me sentais prisonnière dans cette brume, j'étais épuisé, le froid me faisais frissonner à chacun de mes pas.

Je me stoppais soudain en entendant un bruit derrière moi, je sentis quelque chose cogner contre mon pied. Je baissai la tête, la brume cachait l'objet et je levais mon pied pour le toucher. C'était rond et ça ne semblais pas vivant, du moins je l'espérais, je me penchais et le tâtait plusieurs fois avant de le soulever jusqu'à ce que je puisse découvrir qu'il s'agissait d'une pomme verte. Je ne compris pas comment une pomme pouvait atterrir ici, je respirai à fond et pris une voix sûre.

- Je sais que vous êtes là! Montrez-vous!

L'acceptes-tu? Je sursautais ne m'attendant pas à une réponse, je regardais autour de moi mais ne vis pas le moindre signe de vie.

- Qu'est-ce que je dois accepter?! Je sentais que ma voix tremblait, j'étais complètement terrorisé.

J'entendis soudain un cri provenir de devant moi, je cru reconnaître Sophia, je lâchais la pomme et me mis à courir en direction du cri, je trébuchai plusieurs fois mais à chaque chutes le cri me semblais plus proche. J'étais à bout de souffle, mon cœur battait contre mes tempes et j'entendis soudain des pleurs et la voix de Sophia implorer.

- Macaria, aides-moi! Les larmes commençaient à rouler sur mes joues me brouillant encore plus la vision. La voix était proche, j'aurais presque pu tendre la main et atteindre Sophia si le sol sous mes pieds ne s'était pas dérobé.

La brume disparu soudain et je sentis que je tombais, le noir m'entourais de nouveau et je sentais que je me cognais contre des choses durs et pointus, je poussais des cris de douleurs, et j'entendais l'écho de la voix de Sophia autour de moi, elle me disait qu'elle était en danger, que la méchante fille était revenu, que je devais l'aider sinon elle mourrait. Je savais qu'elle parlait de Lydia mais qu'est-ce que je pouvais faire?! J'étais coincé ici, sans aucun moyen de sortir, je voulais retrouver Sophia l'aider et la délivrer des griffes de Lydia, voir cette garce brûler en Enfers, j'avais tant de haine en moi, je le sentais, je bouillonnais intérieurement, je n'avais qu'une envie, sortir de la et lui faire payer. Une lumière vive apparu soudain en dessous de moi et je dus fermer les yeux tellement elle était aveuglante, je sentis enfin le sol sous mes pieds, je m'attendais à un atterrissage douloureux mais mes pieds touchèrent le sol avec délicatesse. J'ouvris les yeux doucement et vis soudain que je me trouvais dans une forêt enneigé, je connaissais cette endroit, je le sentais au fond de moi. J'entendis soudain quelque chose derrière moi, je fis volte-face, une biche et son faon me regardais avec intérêt, je portais mes mains à ma bouche en tremblant.

- Les Songes... je suis dans les Songes. Ma voix tremblait ainsi que tout mon corps. La biche et son faon reprirent leurs chemin comme si je faisais partie des arbres, pour eux, j'étais inoffensive.

Je ne comprenais pas comment j'avais pu atterrir ici, mais je devais à tout pris trouver Foy et le sortir d'ici. Je ne pouvais pas être dans un rêve, c'était trop réel, je sentais la douleur causé par les nombreuses chutes que j'avais faites et j'étais complètement gelé, je claquais des dents et grelottais sans pouvoir m'arrêter. Je ne portais qu'un jean et un pull en laine, les baskets que je portais c'étaient déjà métamorphosé en des glaçons qui me faisaient souffrir à chaque pas dans la neige que je faisais, je me souvenais de la première fois où j'avais atterris dans ce monde, Foy était apparu rapidement j'espérais que cela arriverait aussi cette fois-ci, mais j'avais beau avancer, aucune trace de Foy ni de personne d'autre. C'étais de plus en plus dur, je n'arrivais plus à avancer, je sentais que mes jambes tremblais, que je n'allais plus tenir le coup, je devais trouver un endroit pour me réchauffer. Je vis soudain un endroit où les branche semblais être sèches, je m'approchai à grandes enjambés et arracha plusieurs petites branches. Je creusais un petit troue dans la neige jusqu'à apercevoir des brins d'herbes vertes, je déposais les branches et cherchais des petits cailloux mais je n'en vis pas à ma porter. Je soupirais et déposais les branchages dans le troue et j'essayais de me concentrer comme je le pouvais. Je mis mes mains autour des branchages et malgré ma fatigue je sentis une chaleur apaisante les entourer.

- J'ai réussi. Je me sentis sourire, je restais plusieurs minutes à regarder le feu dévorer les branches et à me réchauffer, je ne voulais plus bouger, j'étais enfin au chaud et je me disais que peut-être, Foy me trouverais en voyant la fumée blanchâtre s'élever entre les arbres.

Je ne savais pas si je tiendrais encore longtemps, je ne savais pas non plus si je pourrais garder mes yeux ouvert ni même me lever, j'étais déjà en train de sombrer, le froid m'entourais déjà complètement et je n'arriverais pas à tenir, je le savais. Je sentis des larmes couler sur mes joues.

- Je suis désolée, je n'y arriverais pas... Je sentis un coup de vent fort me glacer le sang et je me mis à hurler. Tout ça c'est de ta faute, c'est toi qui ma fais venir ici! Alors que je hurlais j'entendis des pas derrière moi, je fis volte face et vis une silhouette s'avancer vers moi, je ne reconnaissais pas de qui il s'agissait, mais j'étais épuisé, le coup de vent m'avais complètement achevé... Je poussais un long soupire avant de parler à voix basse, sentant mes yeux ce fermer.

- Foy, pardonnes-moi...

À suivre...