Chapitre 45

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Alors que Nadol filait à toute allure, j'entendais les cris de mes amis, des éclaires déchirait le ciel et tombait parfois à l'endroit où Nadol me conduisait, je pouvais voir distinguer, présent, les geysers et vagues qu'Océane créait, à certains endroit, des éclats glace et quelques flocons de neige étaient rependu sur l'écorce des arbres o au sol, signe que Sophia était, bel et bien, avec eux. Je pouvais aussi voir que certaines de ces écorces étaient calcinées, c'était, soit du à la foudre de Sam où au feu de Foy. Je pouvais sentir le sang cogner contre mes tempes et mon cœur s'accélérer à chacun des hurlements de mes amis, j'en frissonnais, ils avaient l'air d'être en mauvaise posture.

- Nous y sommes bientôt ma chère. Tenta de me rassurer Nadol qui devait sentir mes doigts ce crispé sur les écailles de son long cou.

- Je te fais confiance! Et n'oublie pas, lorsque nous seront arrivé là-bas. Tu emmèneras tout le monde aux Enfers, et si jamais tu ne peux pas tous les prendre, je t'en supplie, rentres avec mon père et la petite fille.

- Vous pouvez me faire confiance Maîtresse! Répondis-t-il avec assurance, ce qui me fit esquisser un sourire.

Les yeux fixé devant moi, je vis soudain plusieurs silhouettes ce battant rageusement. Leurs cris étaient puissant au contraire des paroles inaudibles avec les dons qui explosaient les uns contre les autres, Sam et Foy étaient au premier rang, ils étaient gravement blessé et avait du mal à tenir sur leurs jambes qui tremblais, Océane, qui se tenais devant Sophia, était à bout de souffle et je pouvais voir qu'elle avait du mal à garder les yeux ouvert, quand à ma cousine, elle avait un regard sûr d'elle. Perséphone se tenait devant eux, elle avait l'air d'être en parfaite santé et ses cheveux noirs ondulaient avec le vent que provoquait les attaques de mes compagnons, un sourire narquois pendu aux lèvres, elle prenait un malin plaisir à leurs envoyer des jets étincelants d'une couleur verte acide. À ses pieds, de nombreuses fissures, aussi grande que Nadol, fendaient le sol, mais elles n'étaient pas assez larges pour qu'ils puissent tomber à l'intérieur, du moins peut-être bloquer une de leurs jambe mais pas pour y tomber entièrement. Sans même prendre le temps de les avertirent de ma présence, je me redressais sur le dos de Nadol et me concentra pour former une gigantesque boule de feu et l'envoyer sur Perséphone. Celle-ci la frappa de pleins fouet, et à voir le visage ébahis de mes amis ils n'étaient pas encore parvenu à la toucher de la sorte.

- Macaria! Hurla soudain Sophia qui semblait aux anges.

- Maki?! Océane, elle semblait entre le mécontentement et la terreur. Elle devait surement savoir que j'allais lui passer un savon.

Chacun d'eux furent sous le choc en voyant Nadol, mais je n'avais pas le temps de leurs expliquer davantage, je cherchai mon père du regard et vis soudain qu'il était assis contre un rocher, il saignait abondamment et ses yeux étaient cernés de noir. Je lançai un regard au serpent, et il comprit aussi tôt. Il s'excusa sans que personne ne puisse comprendre, il leva sa queue et expulsa mes amis vers mon père. Celui-ci ouvrit soudain les yeux et lui aussi comprit et se mit à hurler alors que Nadol les tenaient tous fermement ayant enroulé son corps blanc autour d'eux.

- Macaria! Je t'interdis de faire ça! Nadol, si tu le fait je te bannirais des Enfers à jamais!

- De quoi vous parlez?! Hurla Foy qui grimaçait sous l'étreinte du serpent blanc qui répondit à mon père en lui souriant.

- Maître, pardonnez-moi mais je dois suivre les ordres de ma maîtresse.

- Ta maîtresse?! Macaria ne me dis pas que... Je ne compris pas pourquoi cela étonnait autant mon père mais Nadol lui répondit d'une voix réjouie.

- Oui, mon venin coule dans le corps de cette jeune fille, elle est désormais ma seule et unique Maîtresse, mais je continuerais de vous servir et de vous appeler Maître, Maître, ne vous en faites pas.

- Je ne comprends pas ce qu'il se passe et je m'en fou! Relâchez-moi tout de suite! Hurla soudain Océane. Macaria, je te préviens je te tue si ne viens pas avec nous!

- Tu me tueras à mon retour alors ma chérie! Je lui fis un clin d'œil et tendis que mon père et mes amis m'injuriaient et tentant de se libéré de je fis un signe de tête à Nadol et dirigea ma main vers eux.

- Porte des Enfers, ouvrez-vous sous l'ordre de la Déesse des Enfers! Le sol se mit à trembler et j'entendis le hurlement de Perséphone, sans me retourner, je lançai une ruée de flammes, je ne savais pas si elle l'avait reçu mais elle se mit à hurler de douleur et je poursuis en voyant une brèche s'ouvrir. Conduis-les en lieux sur Nadol! Celui-ci hocha la tête et tomba avec mes amis qui hurlaient que je ne pouvais pas l'affronter seule.

Mais alors que je me retournais, mon cœur s'arrêta net. Derrière moi, Sophia se tenait droite, les mains lever en direction de Perséphone qui hurlait de douleur, une stalactite ressortait de son pied et une couler de sang se rependait sur le sol. Je pris quelque seconde avant de savoir que je ne pourrais pas, une troisième fois, ouvrir les Portes des Enfers, c'était déjà assez épuisant comme ça. À ma grande surprise, malgré les gouttes de sueurs qui perlaient sur le visage de Sophia et ses mâchoires serrées elle arrivait à garder la stalactite en place et d'autre se formait pour dévier les jets verts de Perséphone qui semblait enragé. Mais l'espoir fut de courte durée car la femme se mit à hurler d'une voix si perçante, que Sophia du mettre ses mains sur ses oreilles et j'en fis pareil. Le son était si strident que le sol tremblait et ont pouvait voir les ondes ce diriger vers nous. Sophia avait fermé les yeux et alors que Perséphone pensait avoir une ouverte, elle m'oublia et, alors que son jet allait toucher Sophia je m'interposai. La douleur était lancinante, je hurlai et sentit ma peau me brûler, ses jets n'en avait pas que la couleur il était remplie d'acide et lorsque ma rival comprit que je savais de quoi il s'agissait elle me toisa d'un regard mauvais et parla d'une voix amusé.

- Comme je suis heureuse de te voir enfin ma chère belle-fille. Comment vas-tu? Tu as fais bon voyage? Son air hautin et son sourire qui s'élargissait en regardant mon ventre ravivait ce sentiments meurtrier que j'avais perdu si vite en face de Lydia.

Je me redressai tant bien que mal en grimaçant et alors que la douleur était de plus en plus violente elle se stoppa soudain net, un étrange poids glacial l'avait remplacé. En regardant je vis que Sophia avait entouré mon ventre d'un bandage fais de glace, je me sentis sourire en réalisant qu'elle était devenu vraiment forte et malgré le fait que j'aurais préféré qu'elle parte aux Enfers avec les autres, je pris la décision de me battre à ses côtés. Le pouvoir du feu et de la glace réuni parviendrait-il à battre Perséphone une fois pour toute? Malgré le petit doute qui résidait en moi et l'étrange peur que je ressentais, je gardais la seule chose qui m'avait gardé en vie jusqu'à présent, l'espoir et c'est la que je compris enfin...

À suivre...



La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 SongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant