Chapitre 32

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Je ne comprends pas comment tout cela à pu arriver, comment cette chimère à pu entrer sans que je ne la ressente?! Le rêve que je venais de faire me revint à l'esprit et j'en frissonnai, était-ce sa voix à elle que j'avais entendu? Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps, Sophia est peut-être encore en vie.

Avec une rapidité hors du commun, je fonçais sur la chimère et attrapais Sophia, des flammes entourais l'entièreté de mon corps et je passai à travers la fenêtre qui se brisa en plusieurs morceaux. Sophia toujours dans mes bras, je fis un geste de ma main droite et des flammes jaillirent de celle-ci pour entrer à travers la fenêtre bisée. Je me mis à courir le plus vite, entendant la chimère hurler de douleur à l'intérieur de la maison en flammes. Mais la chimère n'était pas du genre à abandonner. Dans un cri de rage, elle s'extirpa de la maison et hurla d'une voix désincarnée :

- Fille d'Hadès, tu ne m'échapperas pas ! Sans même avoir le temps de me retourner, elle se trouvait déjà à ma hauteur.

Elle m'envoya un violent coup de patte dans la figure et je fus propulser contre un arbre, j'avais protégé la tête de Sophia et son frêle corps avec le mien mais mon dos, qui avait atterrie de plein fouet contre le tronc, me fis serrer les dents. Cette créature était différente de celle que j'avais déjà affrontée. Avant tout, elle possédait la parole et ensuite, sa force était disproportionnée comparé aux autres " porteurs de Maux ". Je me demandais d'ailleurs lequel d'entre eux elle possédait, mais je n'eus pas vraiment le temps de me poser la question longtemps puisque la Chimère était déjà de nouveau à côté de moi. Je réussi à m'éloigner assez vite, mais je trébuchais et me retrouva face à elle. Elle n'avais plus la même apparence, sa tête de chèvre avait laisser place à un visage féminin, ses cheveux noir était broussailleux et frisé, son visage mince donnais l'impression qu'elle n'avait pas manger depuis des jours, ses yeux étaient terrifiant, le contour noir et l'iris rouge donnais l'impression que d'un seul regard, elle pouvait nous aspirer dans un néant où jamais nous ne pourrions en ressortir. Son corps de lion s'était métamorphosé en un buste nu féminin, malgré son imposante poitrine la seule chose que je remarquai c'était ses côtes, cette femme était la définition parfaite de la maigreur, de plus, son buste était rejoint par une queue de serpent aux écailles vertes saillantes. Malgré moi, je ne pus empêcher mon corps de trembler de peur, cette créature était bien plus terrifiante que tous mes cauchemars réunis. Manifestement elle remarqua mon expression de terreur et un sourire se dessina sur ses lèvres rouge, sa langue passa sur ses lèvres ;

- As-tu peur, fille d'Hadès? Je me sentis déglutir et posa Sophia sur le sol, créant un cercle de feu autour d'elle.

- Sais-tu seulement ce qu'est la peur? Elle me lança un regard froid et un sourire hautain se dessina sur mes lèvres. Non? Alors laisses-moi te la montrer avant que tu ne pousses ton dernier soupire.

Une veine apparue sur son front et elle fonda sur moi à une vitesse folle. Je pensais que sans le poids de Sophia j'aurais esquivé plus facilement, mais il n'en fut rien, elle m'attrapa au cou et me souleva à plusieurs mettre du sol, se redressant sur sa queue reptilienne. Je serrais le poing et sentis mes flammes l'entourés, je lui assénai un violent coup dans la mâchoire, un craquement sourd ce fis entendre et elle me lâcha brusquement en poussant un cri perçant. Je me bouchais les oreilles et elle en profita pour me donner un violent coup de queue dans le ventre, ce qui me fit reculer. Elle était plus forte que ce que je m'y attendais, et mon corps me faisait déjà souffrir plus que je ne pouvais en supporte, je vis soudain qu'elle regardait Sophia et, voyant ma chance, je lui sauta sur le dos et encercla mes mains autour de son cou, elle hurla de douleur en sentant mes mains commencer à chauffer de plus en plus, jusqu'à brûler complètement la peau de son cou, elle passa sa main droite dans son dos pour m'attraper mais je me décalais, malheureusement sa main gauche attrapa ma cheville et elle y planta ses ongles crochu, je poussais un cri mais refusa de lâcher ma prise mais elle tira violemment sur ma cheville et une douleur lancinante suivi d'un CRAC me fis hurler et lâcher son cou. Me tenant, la tête à l'envers elle approcha son visage du mien et parla d'une voix furieuse, je remarquais qu'elle avait une langue de serpent deux crochets de serpent dans sa bouche.

La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 SongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant