Chapitre 22

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Je mettais dirigée vers le lycée, je voulais inspecter cette bête moi même. Je voulais trouver des indices ou ne serrait-ce que quelque chose qui pouvait rapprocher cette Chimère de Perséphone. Je ruminais dans mon coin, tendis que je traversais les allées détruites du manoir, si j'avais réagis ainsi c'était parce-que je ne voulais pas que mes amis prennent de tels risques pour moi, de plus j'étais toujours en colère contre Océane, qui, pour moi, avait complètement retourné sa veste vis à vis de Lydia. Je soupirais un grand coup avant de pousser la grande porte qui menait aux dortoirs des garçons, mais celle-ci ne bougea pas d'un millimètre, alors que j'allais mettre un coup de pieds dans celle-ci, la voix de Foy me fis sursauter.

- C'est la seule porte potable qu'on a trouvé pour nous protéger, tu ne voudrais pas la détruire quand même? Il me souriait paisiblement, comme si on venait de ce croiser dans un couloir par un jour complètement normal, et cela me fis rire. Un coup de main? Rajouta-t-il en s'approchant.

- Non, je t'en pris, restes-là à te moquer, c'est tellement mieux. Arrivée à ma hauteur il m'ébouriffa les cheveux et parla d'un ton amusé.

- Te voir en colère m'amuse toujours Macaria, tu le sais mieux que quiconque, mais là, je préfère t'aider avant de te voir te transformé en monstre baveux.

Avec l'aide de Foy la porte s'ouvrit facilement, et alors qu'il retenait la porte pour ne pas qu'elle claque il me dévisagea.

- Pourquoi tu me regardes comme ça? Ah, je sais, tu te dis, "Waouh, j'avais oublié à quel point il était beau". Il me fit un clin d'œil et je me sentis sourire de nouveau.

- Tu veux vraiment savoir?

- A vrai dire, non! Je préfère ma version. Il se mit à rire et il avait dis vrai, je n'avais pas encore réalisé à quel point il avait changé.

Sa voix semblait plus grave que dans mes souvenirs et il semblait aussi plus grand, ses cheveux étaient toujours autant ébouriffés mais ils semblaient presque mis dans cet état exprès. Ses yeux étaient plus chaleureux et pourtant ils reflétaient toujours de la tristesse. Il était toujours habillé de son pantalon noir et de sa chemise mais elle était plus sale désormais, en voyant que je le regardais il me sourit, taquin.

- Si tu continue comme ça, tu vas finir par me gêné. Je levais les yeux au ciel et soupirais.

- Je ne pensais pas t'entendre dire une telle chose un jour.

- Si tu peux te faire attaquer par une Chimère, je peux bien être gêné, tout arrive dans ce monde.

- Hum... Je ne sus pas quoi dire d'autre, je cachais mon bras derrière mon dos alors qu'on arrivait devant la porte de ma chambre, encore ouverte après le passage de mes amis.

En voyant que j'hésitais Foy passa devant moi et fit comme s'il cherchait quelque chose.

- Qu'est-ce que tu cherches? A la vue de son regard rieur qui se posa sur moi, je compris qu'il allait me dire quelque chose qui n'était pas sérieux et ce fut le cas.

- Tout à l'heure il y avait une femme nue, je regardais si je pouvais encore me rincer un peu les yeux... je lui donnai un coup sur l'épaule, rougissante.

- Qu'est-ce que tu peux être con des fois!

- Seulement des fois? Tu me flattes Maki. Je lui tirais la langue et entra dans la chambre à mon tour, puis je me dirigeais vers la salle de bain mais quelque chose de brillant attira soudain mon attention.

La chose se trouvait sous le deuxième lit, ça ressemblait à une boite en métal, incrusté de pierres précieuse. Lorsque je la ressortie, mon souffle ce coupa.

- Qu'est-ce qu'elle fou ici?!

- Tu as dis quelque chose? La tête de Foy dépassait de la salle de bain et il vit la boite que je tenais dans la main. Surement un objet qu'une des victimes avait ramené, ont à pas fouiller toutes les chambres tu sais...

- Non, c'est à moi...

- Tu es sûr?! J'hochais la tête et m'installa sur le lit dépourvus de draps, pour ouvrir la boite, alors que je levais le couvercle je sentis Foy s'installer à côté de moi.

Lorsque la boîte fut ouverte, nous poussâmes tout deux une exclamation de terreur en voyant, dans le miroir le visage de mon père. Je lâchais la boîte précipitamment mais Foy la rattrapa avant qu'elle ne tombe sur le sol, il lança un nouveau regard au miroir mais il n'y avait plus rien.

- Qu'est-ce que c'est que cette boîte?! S'exclama Foy.

- C'est mes grands-parents qui me l'ont offert au Noël dernier, enfin je veux dire il y à deux ans... Ma mère avait refusé que je la prenne et me l'avait confisqué, je ne comprends pas comment elle à pu se retrouver ici.

Je tremblais de tout mon corps et je sentis soudain les bras de Foy m'entourer.

- Ne t'en fais pas, on retrouvera ton père, je te le promets. Malgré ce qu'elle est, Perséphone aime ton père plus que n'importe quoi, elle ne le tuera jamais.

- J'espère que tu as raison... Murmurais-je, alors que la chaleur des bras de Foy me calmait doucement.

- Je sais que ce n'est pas vraiment le moment de dire ça mais je suis heureux de t'avoir aussi près de moi. Je relevais la tête et vis les yeux gris de Foy me regarder avec amour.

- Je suis heureuse aussi, c'est pour ça que je ne veux pas y retourner.

- Je n'en ai pas envie non plus, mais si c'est le seul moyen pour qu'elle t'aide à ne pas te transformer en cette chose qui t'as attaqué, alors je serais prêt à m'y rendre seul.

- Je ne suis pas allez te chercher pour que tu disparaisses encore Foy! Dis-je d'une voix un peu trop autoritaire, mais il se mit à sourire.

- Alors allons-y ensemble, juste toi et moi. Le visage de Foy se rapprochait du mien et alors que je sentais déjà la douceur de ses lèvres sur les miennes, la porte s'ouvrit et une voix perçante se fit entendre.

- Oups, j'interromps quelque chose, je suis désolée. Je relevais la tête et vis Lydia se tenir devant la porte, elle semblait confuse mais dans son regard je sentais qu'elle l'avait fait exprès. Océane et Sam la rejoignit quelque seconde plus tard, comme essoufflés.

- Pourquoi tu ne nous à pas attendu?! S'écria Sam, fou de rage.

- J'ai cru entendre crier, j'ai pensé que Maki avait des problèmes.

Je me redressais d'un bond et Foy eut juste le temps de me retenir avant que je ne lui saute à la gorge.

- Seul mes amis m'appellent par ce surnom, compris ?! Elle baissa la tête et me fit des yeux de chien battu.

- Pardon... Je voyais qu'Océane avait envie de dire quelque chose mais elle se retint et pour la première fois, je me demandais si elle pensait comme moi. Que Lydia avait fait exprès d'arriver à ce moment précis.

Je lançais des regards en coin à Lydia tendis que les autres s'affairait à vouloir me faire changer d'avis, Foy se tenait près de moi et je pouvais voir à son expression qu'il était tout aussi dégoûté que moi que cette pimbêche soi arrivé quelques secondes plus tôt. Il me chuchota soudain à l'oreille.

- Ne crois pas que tu t'en sortiras aussi facilement les prochaines fois, Maki. Je me sentis sourire et essaya tend bien que mal d'écouter Océane, quand soudain je me souvenus du regard de mon père dans le miroir, il semblait terrifié et son visage était d'une maigreur indescriptible. Je poussais un long soupire.

- Ok, vous avez gagné, rendons-nous dans les Songes... Océane sauta de joie, à mon avis, elle n'avait pas idée de ce qui l'attendait dans ce monde...

À suivre...


La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 SongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant