La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 Songes

Chapitre 46

Comment n'avais-je pas pu y penser avant?! J'avais été tellement absorbé par les autres Maux que jamais je ne me suis poser la question de "pourquoi s'en prennes t'ils tous à moi". J'avais toujours pensé que c'était de la faute de Perséphone mais en repensant aux vieilles sorcières et aux dernières paroles d'Athéna j'avais enfin compris! Les créatures que j'avais affrontées ne voulaient pas seulement me tuer pour Perséphone, ils voulaient me tuer pour le Maux qui se trouvait en moi! Comment avait-il pu se loger en moi?! J'étais dans les Songes à ce moment là. Ou bien était-ce pour ça qu'il s'était réfugié en moi, parce-que dans les Songes il n'avait trouvé que moi, même si j'avais une haine incommensurable en moi j'avais toujours gardé l'espoir de sortir alors que j'aurais du le perdre, et c'était pour cela que Zeus m'avait ramené parce qu'il avait enfin trouvé le Maux de l'Espoir! Comment avais-je pu être aussi stupide! J'aurais vraiment dû apprendre mes cours! Mais alors que j'étais perdu dans mes pensées, la voix de Perséphone me ramena à la réalité des choses.

- Tu as enfin compris, jeune porteuse de Maux?

- Alors tu le savais depuis le début? Grognais-je en me plaçant devant Sophia.

- Bien sûr que oui. Lorsque j'ai fais enfin trouver la jarre que Zeus avait offert à Pandore, je n'ai pas hésité une seule seconde! Je me devais de d'avoir le seule pouvoir qui n'avait jamais pu sortir de celle-ci mais malheureusement, encore une fois, tu m'as volé ce qui m'appartenait et j'ai récupérer le seul Maux que je ne voulais pas, que personne ne veux d'ailleurs! Ragea-t-elle.

- Parce-que tu es une porteuse toi aussi? M'étonnais-je, un sourire amusé aux lèvres pour l'énerver. Tu n'as pas beaucoup plus de puissance qu'avant pourtant! Ricanais-je.

- Espèce de sale petite....

- Surveilles ton langage devant une enfant Perséphone! Grondais-je d'une voix glaciale. Ce combat est entre toi et moi! Laisse-la partir! Un rictus amusé étira ses lèvres et elle soupira ironiquement.

- Si seulement c'était possible, je la laisserais volontiers partir mais je ne peux pas, parce-que vois-tu, je n'en ai pas envie! Elle partit dans un rire tonitruant, on aurait cru une folle furieuse sortie d'un asile.

Voyant qu'elle était complètement absorbée par son délire fou, j'en profitais pour lui envoyer une rafale de flammes, celles-ci formèrent une énorme sphère mêlée de rouge et de noire. Mais alors qu'elle riait à gorge déployée et que la sphère se dirigeait vers elle, Perséphone se stoppa soudain et seulement avec son regard, elle bloqua la sphère enflammé et l'envoya, non mais sur moi, mais sur Sophia qui la prit de plein fouet et ce retrouva à plusieurs mètres derrière moi. Malgré mon signe de main pour stopper les flammes, Sophia avait été sévèrement brûlée et hurlait en pleurant. Je lançais un regard assassin à la femme qui me souriait fière d'elle en voyant mon visage ravagé par la colère et la peur pour la vie de Sophia, ce n'était encore qu'une petite fille, comment pouvait-elle faire ça!

- Comment peux-tu faire du mal à ta propre cousine Macaria! Couina soudain Perséphone en prenant une voix entre l'amusement et l'outrance.

- Espèce de garce! Grognais-je.

- Quelle vulgarité! Ricana-t-elle en me fixant de ses yeux sombres. Je croyais que nous devions surveillez notre langage en présence de cette petite!

Je serrais les poings et me mordit la lèvre inférieure, je ne pouvais décemment pas laisser cet incident ce reproduire de nouveau. Mais alors que j'allais rejoindre Sophia, Perséphone frappa son pied sur le sol et la fissure qui était à côté de moi s'ouvrit, mon pied dérapa et ma jambe glissa à l'intérieur, mais alors que j'allais sortir, le sourire de Perséphone me fit comprendre que je n'aurais pas le temps et sur ces pensées, la brèche se resserra aussitôt sur ma jambe et un craquement se fit entendre. Je hurlais de douleur, les larmes que je ne voulais pas laisser couler me brûlèrent les yeux et je serais les poings. Je ne voulais pas lu faire l'honneur de me voir pleurer! Elle ne le méritait aucunement.