Chapitre 25

5.1K 450 14
                                    

Athéna nous conseilla d'allez rejoindre Océane et Sam, tendis qu'Alec resterais avec elle et préparerais ses affaires. Je me demandais de quoi ils allaient parler, de plus, je trouvais Alec assez en retrait, je me demandais s'il pensait à sa mère qui avait été exilé avec Perséphone en Sicile. Alors que nous arrivâmes dans la bâtisse, Foy nous accompagna jusqu'aux dortoirs des garçons. Il m'avait demandé à de nombreuses reprises si me laisser avec Lydia était une bonne idée, mais je lui avais promis de me contrôler. Il s'enfonça dans les couloirs et je suivis Lydia jusqu'à sa chambre.

Malgré le fait que le lycée avait été détruit, sa chambre semblait complètement neuve. Les mûrs étaient couvert d'un papier peint bleu ciel et blanc, je reconnu de suite le lit d'Océane, recouvert de sa housse bleu océan et de ses vignettes sur son armoire recouvert de bleu aussi. Le coin à Lydia était parfaitement rangé et il semblait être inutilisé, aucune poussière, le lit fait au carré, son lit était recouvert d'une fine housse d'un rose pastel et de fleurs tantôt rose flashy, tantôt violettes, sur son armoire était collé des photos, j'en remarquai soudain une qui me fis serrer la mâchoire. Sur la photographie, Rex et Médor, les deux chiens de garde de Lydia, se tenaient prêt d'elle, elles portaient toutes l'uniforme de Kycrow mais semblait être dans la petite ville voisine. Et à côté d'elle là tenant par la taille, Foy, portant son uniforme, la chemise à moitié ouverte (comme à son habitude) souriait à pleine dent. Lorsque Lydia vit que je regardais la photo elle l'arracha violemment de son armoire.

- C'est la seule chose qu'il me reste de lui, alors laisse moi au moins ça.

- Tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à faire de ta stupide photo?! Lui crachais-je. Mais oui, au fond, j'en avais quelque chose à faire... Après tout, même si Lydia n'était plus aussi belle qu'avant elle avait toujours son charme naturel et à côté d'elle, je faisais tâche dans le paysage.

- Tu es sûr? Sa voix semblait amusée mais lorsque je la fixai d'un air méchant elle baissa la tête.

- Tu sais que si tu me cherches, je peux la détruire en quelque seconde?! Elle cacha la photo derrière elle et je me mis à rire sinistrement. Tu crois que c'est parce que tu l'as cache que je ne vais pas pouvoir le faire?

- S'il te plaie Macaria, c'est tout ce qu'il me reste.

- Arrête de pleurnicher, c'est bon je t'ai dis! Elle fourra la photo dans un sac de voyage, qui ressemblait plus à une valise qu'à un sac, rose et elle me demanda d'attendre encore quelque seconde, elle ce dirigea vers la salle de bain et je soupirai en m'asseyant sur son lit, qui me semblait plus moelleux que le mieux. Je réalisai soudain que je n'avais pas dormi dans un lit depuis longtemps, et l'idée de m'allonger quelques seconde était tentante mais je m'abstenu, me disant que si je m'endormirais, Lydia pourrais en profiter pour s'enfuir.

Lorsqu'elle ressorti enfin de la salle de bain, la porte de la chambre s'ouvrit et je vis Océane apparaître.

- Tu n'as pas encore fini? Demanda-t-elle à Lydia sur un ton de reproche, ce à quoi elle répondit qu'elle avait hésité à apporter plus de chose mais que maintenant elle était prête. Océane me dit alors que je pouvais, à mon tour, aller préparer mes affaires mais qu'il ne restait pas plus de deux heures avant notre départ. Je maudissais Lydia qui avait mis autant de temps à faire ses affaires et me précipitais dans ma chambre.

Arrivé dans ma chambre, j'attrapais mon sac de cours et le vidais de tout les livres qui se trouvais à l'intérieur, j'ouvris mon armoire et choisi plusieurs vêtements, je savais que dans les Songes il faisait plus froid que sur Terre, mais j'avais été habitué à la température et lorsque j'étais partit il n'y avait plus de neige donc j'en déduisis que deux pull et une veste molletonné ferais l'affaire. Je fourrais des sous-vêtements, jeans et tee-shirt, je vis soudain une longue robe rouge et noir qui me semblait nouvelle, je l'attrapais et la glissa dans mon sac. Cela me pris moins de vingt minutes à faire mes affaires en comptant celles de la salle de bain, une fois fini j'attachais mes cheveux en queue de cheval haute et réalisa à quel point il était long, je soupirais et attrapais une paire de ciseaux dans ma trousse. A cet instant j'entendis frapper à la porte et vis Océane apparaître.

La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 SongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant