Chapitre 41

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Je tentais de rester le plus droite possible, et parla d'une voix assurée malgré mon corps tremblant :

- Qu'est-ce qui est impossible?! Que voulez vous dire?! Celle du milieu pencha la tête sur le côté et parla de sa voix éraillée.

- Vois-tu, jeune Titanide, notre œil n'est pas un œil ordinaire, il voit ce que très peu de personnes peuvent voir. Comme tu dois déjà le savoir, Perséphone à libéré les Maux pour te conduire à ta perte...

Celle qui se trouvait à sa droite prit soudain la parole:

- Les créatures qui ont reçu les Maux avaient pour mission de te ramener en vie jusqu'à elle, mais quelque chose à clocher...

Elle se stoppa et toutes trois ricanèrent comme si elles déliraient jusqu'à ce que la dernière prenne la parole :

- Les Maux, qui avaient pris le contrôle des créatures, obéissent toujours aux ordres donné par leurs libérateur, tend que ceux-ci donne des ordres qui corresponde à leurs facultés, si je puis dire. Mais les créatures, elles, ont un instinct, un instinct de survie et elles savent, elles savent que si tu détruis ou libèrent le Maux qu'elles ont en elles, elles mourront.

- Pourquoi me dites-vous tous ça?! Vous êtes vous aussi des porteuses de Maux, je me trompe?! Les trois sœurs secouèrent la tête, me faisant comprendre que j'avais vue juste. Pourquoi me dites-vous tout cela alors?!

- Parce-que pour nous, repris celle du milieu, même si tu nous tuais, la mort ne serrais qu'une douce caresse qui nous délivrerais de la souffrance que l'on ressent chaque jour. Depuis notre naissance nous sommes vieilles, ceci est le fardeau des Grées et c'est pour cela que notre Maux, ne nous dérange pas et n'affecte en rien notre logique ou instinct. Perséphone à lever temporairement notre charge de surveiller le chemin qui conduit au Pays de Styx, c'est pour ça que nous sommes ici, mais dès que tu mourras, nous devrons y retourner et c'est hors de question! La fin de sa phrase se termina dans un cri de rage et de fureur.

- Alors, vous n'allez pas tenter de m'assassiner? Les trois sœurs eurent soudain un sourire terrifiant et je compris qu'elles préparaient quelque chose.

- Non, bien sûr que non ma jolie. Nous allons même te laisser l'opportunité de rendre Perséphone folle de rage. Celle du milieu pris une voix douce malgré son sourire, qui me donnait des frissons dans le corps. Nous allons te permettre de nous tuer. J'ouvris de grands yeux et à ma grande surprise ses deux sœurs restèrent de marbre.

- Q-quoi? M-mais, p-pourquoi?! Balbutiais-je.

- Nous savons que notre vie ici est achevée, ce Maux nous le prouve chaque jour que les Dieux font. Depuis qu'un des fils de Zeus à tuer l'une de nos sœurs, nous ne pouvons plus vivre sans remords... Ce satané gamin nous à eu par surprise et nous ne pouvons nous pardonner cette trahison.

- Qui était-il?

- Connais tu la légende de Persée ma jeune amie? Me demanda celle de droite. Je secouais la tête et elle prit d'une voix conteuse. Persée, qui voulait épouser Hippodamie, la fille d'Oenomaos, promis de ramener la tête de Méduse, l'une de nos sœurs. Athéna, qui était l'ennemi juré de Méduse, aida ce gamin à travers son expédition. Elle l'emmena à Deicterion, à Samos, pour lui montrer les statues des trois Gorgones, nos sœurs, ainsi, il pourrais reconnaître Méduse de nos deux sœurs immortelle, Sthéno et Euryale. Elle lui indiqua aussi qu'il ne devait en aucun cas la regarder en face, seulement son image réfléchie et c'est là qu'elle lui offrit son bouclier. Celui-ci était poli comme un miroir. Hermès, qui faisait partie des douze Olympiens et fils de Zeus et Maïa, offrit à ce garçon une serpe, afin de couper la tête de Méduse. Mais il lui manquait des objets, et nous seuls savaient où les trouver. Il est donc venu dans notre demeure, au pied du mont Atlas. Ce satané gamin à profiter de notre handicap! Grogna-t-elle soudain. Il s'est glissé derrière nous et nous à volé notre œil et notre dent, puis, il nous à dis qu'il nous les rendrait, que lorsque nous lui aurions indiqué le lieu où vivaient nos sœurs, les Gorgones ainsi que les Nymphes du Styx. Ces satanés Nymphes lui ont donné ce qu'il lui manquait et après avoir tué Méduse, ils ne nous as jamais rendu nos "trésors". C'est Perséphone qui nous les as rendu lorsqu'elle à libéré les Maux.

Je regardais complètement effaré les trois sœurs et je me demandais pourquoi voulait-elle rendre Perséphone folle de rage.

- Je ne vous assassinerais pas. Les trois sœurs eurent un mouvement de recul et grimacèrent.

- Tu dois nous libéré! Hurlèrent les deux sœurs de la conteuse, mais celle du milieu soupira bruyamment.

- Deino, Enyo, essayons de savoir pourquoi cette jeune personne ne veux pas nous tuer avant de s'énerver!

Elle semblait être le plus calme et pourtant, c'était celle qui me terrifiais le plus.

-Péphrédo, tu sais bien que...

- Suffit! Hurla la fameuse Péphrédo. Laissez-moi régler ça! Jeune fille tu dois nous tuer, nous ne seront jamais libéré sans cela.

- Libéré?! Non, ne me prenez pas pour une idiote! Je sais que vous me cacher quelque chose, vous ne pouvez pas me demander de vous tuer ainsi. Vous jouissez enfin de la liberté parce-que je suis en vie, vous ne voulez pas me tuez. Malgré la sagesse que vous pouvez avoir, je sais qu'elle n'est pas pure et que vous chercher à vous jouez de moi.

Enyo, celle de droite se pencha vers Deino et chuchota quelque chose à son oreille. Un sourire malsain s'afficha sur ses lèvres et je vis que l'œil avait disparu des mains de Péphrédo.

- Si tu ne veux pas nous tuer, alors nous allons t'y forcer! Deino sortit une dague en argent et je reconnu l'arme aussitôt.

C'était la dague que Perséphone avait utilisé pour poignarder et enlever mon père. Je sentis la colère en moi et compris qu'elle ne lâcherait pas l'affaire. Pour la première fois, je savais que les tuer s'avérerait facile pour moi, mais justement, c'était trop facile. Il y avait quelque chose qui clochait et je devais découvrir de quoi il s'agissait. Je pris trop de temps à réfléchir et, perdu dans mes pensées, je ne vis pas Deino m'enfoncer la dague dans l'épaule, tendis que ses deux sœurs me tenaient les bras avec fermeté. Je hurlais de douleur et ne pu retenir une onde de choc enflammée sortir de mon corps et les propulsés à plusieurs mètres de moi. Leurs guenilles ce mirent à prendre feu et je les vis se réjouirent.

Complètement délirant... Pensais-je, en les voyant de nouveau ce jeter sur moi, Enyo tenant la dague, cette fois-ci.

Par réflexe, je fis apparaître un mur de flammes et je les entendis hurler de douleur et rire à gorge déployées lorsqu'elles s'arrêtèrent à l'intérieur des flammes. Je stoppais les flammes et malgré leur peau calcinée elles me foncèrent dessus de nouveau. J'esquivais les coups de Enyo qui avait du mal à viser entre l'œil qu'elle tenait dans la main et la dague, ses sœurs, elles, étaient déjà tombé et tentait de se repérer à l'aide de ses cris, quand soudain en voyant l'œil je me demandais si n'était pas la solution au problème. Je me stoppais net et parla d'une voix forte.

- Ecoutez, c'est d'accord. Enyo se stoppa net, Deino et Péphrédo levèrent la tête. Je vais vous tuer, toutes les trois en même temps. Elles hochèrent la tête et je vis qu'Enyo tenais toujours la dague dans ses mains. Mais avant tout, je veux la dague. Celle-ci hésita quelque peu puis me l'a tendis.

Je les plaçais en cercle et créa un mur de flammes toute autour d'elle. Alors que celles-ci ce demandais ce que j'attendais pour les tuer, je leurs demandais de ce prendre les mains les unes et les autres, sans faire attention Enyo lâcha l'œil, lorsqu'elle ce rendit compte de ce que j'allais faire, elle voulu récupérer l'œil mais je fus plus rapide.

- Je savais que vous me cachiez quelque chose, en réalité, ce n'est pas vous que le Maux de la vieillesse à choisi, mais votre œil. Alors qu'elle hurlait je plantais la dague dans l'œil avec violence et une fumée noir en sortit et se précipita sur les trois Grées. Un grondement sonore ce fit entendre et le vent soufflait si fort que certains arbres tombèrent autour de nous. Les trois sorcières aveugles hurlèrent de leurs voix perçantes et la fumée les engloutit pour les ramener, à mon avis, dans leur demeure.

À suivre...


La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 SongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant