La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 2 Songes

Chapitre 36

Les jours passaient et mes jambes étaient toujours autant faibles et tremblantes, la pommade d'Alec n'avait aucun effet, pire, j'avais l'impression que leurs état s'empiraient plus je la mettais, mais il m'assurait que c'était les effets secondaires. Malgré ça, je trouvais ça étrange, de plus, je n'avais pas vue Foy depuis que nous étions arrivé ici, il n'était pas venu me voir une seule fois, Océane et Sam me disait qu'il était fatigué car il s'entraînait sans cesse pour se préparer à "l'affrontement" mais plus ils me disaient ça, moins je le croyais, je devenais méfiante de mes propres amis...

Alors que le soleil se couchait lentement, j'étais seule depuis près de trois heures et je m'ennuyais à mourir dans cette immense chambre vide de monde et silencieuse. Alors que j'allais me lever, j'entendis la poignée de la porte s'ouvrir, et je vis soudain Foy apparaître. Ma mauvaise humeur disparue et un large sourire illumina mon visage. Il portait un tee-shirt blanc et ses cheveux semblaient légèrement plus court, lorsqu'il vit que je les fixaient, il passa sa main pour les aplatir et parla d'une voix agacée.

- Ils m'ont coupé les cheveux parce-que ça faisait mauvais genre et que ça ne plairait pas aux Dieu d'être en face d'un mec qui à côté "mauvais garçon"... Je me sentis sourire et avança vers lui, les jambes tremblantes.

- Dommage, je te préférais avec ta coupe "mauvais garçon"... J'esquissais un sourire et il s'approcha de moi pour attraper ma main.

- Tu n'arrive toujours pas à marcher? Je secouais la tête et il plaça son autre main sur ma hanche. Cette pommade que cet imbécile t'applique tout les jours devrait faire effet à ce stade bordel! Je suis sûr qu'il met quelque chose dedans pour pouvoir profiter de poser les mains sur toi.

- Ce n'est pas une partie de plaisir non plus pour moi... Cette pommade est vraiment horrible, elle me glace les jambes et me démange plus qu'autre chose... Mais Alec me dis que c'est les "effets secondaires" des plantes qu'il utilise.

- Mouais... je n'y crois pas vraiment personnellement... Il fit une moue agacé et je m'appuyais sur son épaule pour l'embrasser. Lorsque je retirais mes lèvres des siennes, un sourire amusé s'étira sur celles-ci. Je ne savais pas que ça marchait comme ça...

- De quoi tu parles?

- Il suffit que je fasse une tête de chien battu pour que tu m'embrasses? Je garderais ça à l'esprit. Il me fit un clin d'œil, et je réalisais que je n'avais pas réfléchit avant d'agir.

Malgré le fait que la sirène est pris l'apparence de Foy pour me tuer, le temps que j'avais passé loin de lui avait été insupportable et je devais l'avouer, il m'avait manqué plus que je ne l'aurais imaginé. Je sentis mes joues rougir et je détournais mon regard, il émit un petit ricanement et m'aida à rejoindre le lit, je soupirais en m'asseyant sur celui-ci et Foy me lança un regard inquiet.

- Tu vas bien à par tes jambes? Je secouais la tête.

- Non, pas du tout... je m'ennuie à mourir! J'ai envie de discuter avec des gens et surtout de sortir de cette chambre! Je me laissais tomber sur le matelas et soupira bruyamment.

Foy se pencha au dessus de moi et je me demandais depuis combien de temps nous n'avions pas étés seuls tout les deux. Il caressa ma joue et parla d'une voix désolée.

- J'aurais du venir te voir plus souvent, je suis désolée, c'est juste que... Je ne supportais pas l'idée de ne rien avoir pu faire pour toi quand cette sirène t'as attaqué et la seule idée de rentrer ici alors qu'Alec te touchait... Je ne pouvais vraiment pas me retrouver devant cette scène...

- Tu n'avais qu'à me la mettre toi même... Marmonnais-je sans vraiment penser aux conséquences de mes paroles.

- Si tu savais combien de fois j'y ai pensée... Un sourire taquin étira ses lèvres.

- Foy! Dis-je presque choquée.

- Quoi?! Je parlais de la pommade! En voyant son regard, je savais bien qu'il ne pensait pas du tout à ça, et je secouai la tête, je savais que c'était peine perdu avec lui, pourtant je me sentis sourire.

- Tu te rends compte que même tes blagues perverses m'ont manqué? Dis-je presque désespéré.

Il se mit à rire et approcha son visage du mien.

Ses lèvres frôlèrent les miennes et il parla d'une voix suave et heureuse.

- Je t'ai manqué, c'est l'essentiel pour moi... Il déposa un baiser chaud et tendre sur mes lèvres et mes mains ce placèrent autour de sa nuque pour l'accentuer.

Ses mains commencèrent à caresser mes cheveux et il en descendit une le long de mon corps avec douceur jusqu'à mes hanches pour remonter mon tee-shirt et frôler, de ses doigts, ma peau nu. Des frissons me parcoururent tout le corps, en le sentant au dessus du mien et son baiser devenir plus ardent et langoureux. Je me laissais aller à cet acte mêlant chair et amour et bientôt le sol de la chambre fut jonché de nos vêtements et le lit, de la sueur de nos corps ne faisant plus qu'un. La douleur qui débuta l'acte fut vite clôturé par les caresses, les baisers et la chaleur du corps de Foy contre le mien. Jamais au cours de ma vie je n'avais ressentit quelque chose d'aussi intense, délectable et passionné. Foy était d'une douceur incomparable et la façon dont ses mains et ses lèvres touchaient ma peau ne faisait qu'accentué le plaisir que je ressentais.

Les fenêtres de la chambre étaient couvert de buée et ma tête posé sur le torse de Foy, je reprenais mon souffle difficilement, il embrassa mon front et parla d'une voix essoufflée.

- Tu es vraiment la meilleure chose qui me soi arrivé Macaria. Il embrassa mes lèvres et je me sentis sourire.

- Je ne veux plus jamais te perdre Foy. Il eut un petit sourire et me murmura à l'oreille.

- Je serais toujours à tes côtés Macaria, je t'aime...

Je sentis quelque en moi à cet instant, une sorte de chaleur apaisante et réconfortante, j'avais l'impression que ce moment ne pouvait pas s'arrêter, je voulais rester dans ses bras toute ma vie. Je posais ma main sur sa joue et le regardais dans les yeux avant de parler d'une voix heureuse.

- Je t'aime aussi Foy. Il m'embrassa une nouvelle fois et je sentis que mon corps était épuisé.

Pour la première fois depuis que j'étais arrivé ici, je m'endormis heureuse et comblé, avec l'envie que toutes mes journées ce termine de la sorte et que toutes les nuits que je passerais désormais serait à ses côtés. Je me blottis autant que je le pu dans ses bras et me laissa allez dans mon sommeil, qui j'espérais, serait aussi bon que la nuit que je venais de passer avec Foy.

A suivre...