Chapitre 13 ∆ Mistery Darcy

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Arrivé dans la chambre, il me déposa sur le lit et passa la couverture sur moi. À mon plus grand étonnement, il caressa mes cheveux d'une de ses mains en s'asseyant sur le lit.

-Qu'est-ce que tu m'as fait? Dit-il d'une voix triste.

Ensuite, il se leva et sortit. Je passai la nuit à me demander ce qu'il avait voulu dire.
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Je passai les fêtes de Noël et du Nouvel an chez ma famille à Dallas. Les vacances passèrent à une vitesse grand V. J'avais échangé quelques SMS avec Ethan pour prendre de ses nouvelles et m'assurer qu'il allait bien. J'avais également eu des contacts avec Cooper Mayner qui m'avait annoncé son départ très prochainement pour New-York.

J'avais beaucoup pensé à la nuit où Caleb m'avait portée pour me mettre au lit. Le lendemain matin, il avait fait comme si de rien était comme d'habitude. Cela me fit une tout de même un petit pincement au cœur. Je repensais à la manière dont il m'avait caressée les cheveux d'un geste si doux. J'étais vite rentrée chez moi après le petit déjeuné et j'avais fêté le réveillon de Noël avec ma famille.

Nous avions reçu un mail de l'école nous annonçant un scolaire voyage à Miami la semaine de la rentrée. Super nouvelles! Nous avions eu tellement de neige qu'un voyage au soleil ne serait pas de trop.

Le premier jour de la rentrée, je fus fatiguée comme jamais. Je n'avais même pas eu le temps de déjeuner. Je mangeais mes tartines en chemin. Je rentrais dans le bâtiment et me dirigeai vers mon casier.

Je faillis m'étouffer avec le bout de pain que j'avais en bouche quand je vis Kim et Julian s'embrasser au fond du couloir. Elle n'avait pas perdu de temps et lui non plus.

Je me dirigeai vers celui-ci quand Sydney vint me saluer.

-J'ai enfin trouvé qui va faire souffrir Georgina pour de bon, me dit-elle.

Elle me tendit son portable. Il y avait une vidéo ou plutôt une sex-tape de Georgina avec le garçon que j'avais vu avec elle au cinéma. Il n'était pas dans notre école.

-Co... Comment as-tu eu ça? Lui demandai-je.

-C'est un ami à moi. Il me la donnée à condition que je coupe sa tête au montage, m'informa-t-elle.

-Tu vas vraiment te servir de ça. Tu vas enfin te décidé à me dire ce que Kim et Georgina t'ont fait?

-Kim je ne l'aime juste pas. Gina, elle, je la déteste. Georgina a détruit la vie de mon frère. Elle lui a brisé le cœur et la poussé à changer d'école, m'avoua-t-elle les larmes aux yeux.

-Mais enfin pourquoi a-t-elle fait ça?

-Parce que...parce qu'il est séropositif et elle l'a dit à toute l'école. Tu comprends maintenant pourquoi je veux me venger d'elle? Gina ne fait que détruire les gens qui sont autour d'elle. À son tour d'être détruite.

Elle avait raison mais je ne voulais pas être impliquée là-dedans. Sinon, je n'étais pas mieux qu'elle.

-Fais-le si ça peut te soulager, lui dis-je avant de m'éloigner et de me diriger vers mon meilleur ami.

Celui-ci tenait toujours Kim dans ses bras. Quand cette dernière me vit arriver, elle l'embrassa une dernière fois et s'éloigna. Je n'avais même pas à lui poser de questions. Mon regard était lourd de sous-entendus. Il sourit doucement quand il me vit.

-Je peux savoir depuis quand tu sors avec Kim Parker?

-On renoue, on se rappelle le bon vieux temps.

Je lui envoyai une tape sur l'épaule.

-Tu comptais me prévenir un jour? Lui demandai-je.

-Je voulais le faire bien. Ce n'est pas une méchante fille. Cheyenne je voudrais vraiment que vous vous parliez ça me ferait vraiment plaisir.

Il était mon meilleur ami et je voulais juste qu'il soit heureux même si c'était avec Kim.

-Si tu insistes, soufflai-je.

Il sauta de joie et me pris dans ses bras.

-Tu vas voir. Je suis sûr que vous allez bien vous entendre.

Je ne crois pas, pensai-je.

J'avais récupère ma place à côté d'Ethan en classe. Celui-ci se comportait comme d'habitude. Le professeur nous annonça que nous allions travailler sur les relations humaines.

-Monsieur Mayner, le professeur interpella Caleb, pouvez-vous nous donner votre avis sur l'extrait que nous venons de lire. Selon vous est-il possible de vivre une relation lorsque deux personnes ne sont pas du même rang social?

Je savais aussi que Caleb aimait beaucoup lire et ce genre de sujet devait sûrement l'intéresser.

-Pour moi, commença Caleb, les être humains devraient se rassembler avec ceux qui leur ressemble. Si on est riche, je ne vois pas pourquoi on irait se mélanger avec des pauvres. Personnellement, je n'aime pas me mélanger avec des gens différents de moi. Peut-être pas par rapport à la richesse mais autre chose...

N'importe quoi, pensai-je. En fait je croyais que je l'avais juste pensé mais je l'avais visiblement dit tout haut vu la manière dont le professeur me regardait.

-Voulez-vous intervenir mademoiselle MidWhite? me demanda-t-il.

Je me retournai vers Caleb.

-Je voulais juste dire que je trouvais ça injuste de rejeter quelqu'un juste à cause de ce qu'il est.

-Les gens ont des principes auxquelles ils doivent se tenir. La différence est un vrai frein pour les relations humaines, me répondit Caleb.

-Ou c'est juste une lâcheté incroyable qui empêche les gens qui pensent comme toi d'aller vers l'inconnu.

Il fronça les sourcils. Je l'avais énervé.

-Comment pourrais-je aimer quelqu'un de différent alors que c'est contraire à tout ce que j'ai cru pendant des années? Pas de mélange c'est pour le mieux.

Parlions-nous toujours du livre? Pensai-je.

-Qu'est-ce que ça peut faire? On peut être différent et alors? Ça ne fait plus d'une personne quelqu'un qui mérite d'être aimé ?

Il baissa les yeux.

-Parfois, les gens différents peuvent nous prendre des êtres chers. Des êtres que l'on ne verra plus par leur faute, répondit-il.

Il devait sûrement parler d'Isabella. Bon sang! Allais-je enfin savoir qui elle était? On me laissait des indices comme si elle était une énigme à résoudre.

-Il n'y a rien d'insurmontable et si on ouvre son cœur et que l'on dit la vérité alors il n'y aurait peut-être plus ce vide. Il suffit juste de lui laisser une chance, répondis-je.

Il y eu un long silence. Ces phrases étaient lourdes de sous-entendus. Il me regarda d'un regard profond avant de détourner les yeux.

-Je crois qu'on est sortis du contexte. Bon, Mademoiselle McCall voulez-vous bien lire la suite.

De temps en temps je me tournai vers Caleb et celui-ci me fixait dès qu'il croisait mon regard.

En sortant du cours, Ethan m'interrogea.

-C'était quoi ce truc avec Caleb en classe?

-Rien du tout.

Je mentais, je le savais. C'était loin d'être rien.

-Je connais mon cousin et je sais très bien de quoi il parlait. Quand tu seras prête, j'espère que tu m'en parleras.

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Sa Haine Pour MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant