Sa Haine Pour Moi

Chapitre 36 ∆ Mystery Gone

Pourquoi s'était-elle faite passée pour morte? Sûrement parce la dette qu'elle devait rembourser était bien trop immense et que ça devait sans doute mettre sa famille en danger.

Mais au lieu de faire des hypothèses, il fallait que je la voie. Il fallait qu'elle sache que j'avais deviné la vérité.

-Mon amour...Il faut que tu vois quelqu'un, lui dis-je.

Mon Dieu mais comment allait-il réagir en sachant que sa mère était toujours en vie?

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Je suis vraiment désolée du retard. J'étais en vacance en Grèce. Maintenant comme je suis rentrée, ce sera comme avant, deux chapitres par semaines.

bisous 😘

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La distance. Caleb était très distant depuis ce jour tragique. Il s'enfermait pendant des heures dans sa chambre.

L'amour me poussait à m'accrocher à lui. De son côté, j'avais l'impression qu'il ne ressentait plus rien, qu'il était vide. Ne me touchant plus, ne m'embrassant plus, il était dépité.

Avec le temps, j'espérais qu'il irait mieux.

Tout ce qu'il faisait c'était dormir, manger et faire du sport. Et encore, quelques fois, il ne dormait pas.

Grâce à lui, j'avais pu réintégrer l'école et grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de Sydney, j'avais été blanchie. D'ailleurs, celle-ci s'était faite renvoyer.

L'école envoyait des vidéos à Caleb afin qu'il puisse continuer à suivre la matière car celui-ci ne s'y rendait plus.

Elijah avait insisté puisqu'il ne restait plus que deux mois avant la fin de la terminal. Nous allions rentrer à la fac et avec tous ces chamboulements, je n'avais pas pensé à l'Université où j'allais me rendre.

J'allais peut-être aller en Amérique latine pour perfectionner mon espagnol mais pour l'instant, je n'avais pas vraiment la tête pour mes projets.

Depuis la dernière fois, je n'avais pas pu recontacter madame Williams. Elle avait tout simplement disparue. Cependant, je continuais d'essayer de la contacter. C'était beaucoup trop important comme révélation et je ne pouvais pas en parler à Caleb sans au moins lui garantir qu'il pourrait rencontrer sa mère.

Un courant d'air passa à travers la fenêtre. Je la fis remonter et coupai la climatisation dans l'habitacle.

Ce n'était peut-être pas l'air qui se refroidissait mais plus tôt l'atmosphère glaciale qui régnait autour de cette maison.

Je sonnai et comme d'habitude en reconnaissant ma voiture, Elijah dévérouilla le portail.

J'étais maintenant sur la petite allée qui menait à l'entrée principale.

Je conduis ma voiture jusqu'au petit espace de stationnement devant la maison des Mayner.

Elijah devait sûrement être retourné à son bureau. Car en pénétrant dans l'habitation, je vis que la maison était totalement morte.