Projet d'histoire (abandonné)

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C'est une nouvelle idée d'histoire donné vos avis.

La Couleur Caramel

Prologue

19ème siècle, quelque part au Missouri.
Les cris d'un bébé se faisait entendre dans l'étable des Valvinier. Cet enfant n'avait pas une couleur ordinaire. En effet, elle n'était ni blanc ni noir. En ce temps, nous pouvions la qualifier de mulâtresse. Si nous devions utiliser des mots plus contemporains, nous pourrions employer le terme métisse. Si le sang d'un homme blanc n'avait pas coulé dans ses veines, elle aurait assurément terminé esclave. En donnant la vie à cet être hors du commun, Fatoumata perdit la sienne. En hommage à sa mère, on nomma cet enfant, Fatou Isabelle Valvinier. Monsieur Arnold Valvinier, son père, avait fait une promesse à Fatoumata. Celle-ci était de donner à Isabelle la vie d'une noble blanche. L'enfant, avait les yeux bleus de son père. Ses traits de visage ne rappelaient vraiment pas ceux d'une négresse. Elle n'avait ni un gros front, ni un gros nez épaté ni de grosses lèvres. Elle avait les traits fin et elle était magnifique. Les seules choses qui pouvait rappeler ses gènes impurs, étaient sa peau caramélisé et ses cheveux crépus. Arnold Valvinier était amoureux de Fatoumata. En ces temps là, cette union était qualifié de contre nature. Le fruit de cette union était une abomination. Cependant dès que Arnold Valvinier avait posé les yeux sur cette être, il l'avait aimé de tout son coeur. Il était âgé de seulement 26 printemps. Il était issu de la noblesse. Son nom était un des plus prestigieux du Missouri. Alors pourquoi risquerait il tout cela pour une négresse? C'était un homme juste et il croyait en l'égalité des êtres humains. Il ne croyait en aucun que les noirs lui étaient inférieur.

-Si vous passez ma porte avec cette erreur de la nature, je vous tuerai mon fils, cria William Valvinier.
Après la naissance d'Isabelle, Arnold l'avait amené dans sa demeure sachant pertinemment que ses parents ne seraient en aucun cas ravi.
-Alors je m'en irai! Vous savez comme moi que je suis assez fortuné pour vivre noblement, se défendit Arnold.
Il avait menti, même s'il était assez riche pour vivre noblement , s'il agissait contre la volonté de son père, il pouvait vite chuter et tout perdre. Son père contrôlait sa fortune.
-Ma volonté était que vous épousiez la fille du comte Marchall, dit William Valvinier au bord de la crise de nerfs.
-Que votre volonté soit faite père. Je vais l'épouser et élever mon enfant. Regardez la père! C'est une Valvinier, elle a mes yeux! Elle a vos yeux...
-Balivernes! Le coupa William. Elle est de sang impur, dit il avec mépris.
C'est à ce moment là qu'Elizabeth Valvinier rejoignit son mari devant la porte. Elle avait entendu leurs voix et voulait écouter la conversation.
-Mais elle a mon sang! Votre sang coule aussi dans ses veines Père ! Mère le votre aussi! Dit Arnold en s'approchant de sa mère.
-Mère, je vous conjure de la prendre dans vos bras. Si votre volonté est que je m'en aille avec elle, alors je m'en irais.

Il mit alors Isabelle dans les bras d'Elizabeth. Ensuite Arnold s'agenouilla devant sa mère. L'enfant commença à pleurer mais Elizabeth la berça. Bientôt, Isabelle s'endormit dans les bras de sa grand-mère.
-Levez vous mon fils. Je souhaite élevé cet enfant moi-même. Elle sera élevé comme la noble Valvinier qu'elle est. Néanmoins, vous serez puni pour avoir mis enceinte une esclave. Vous épousera la comtesse Marshall, vous irez vivre à Paris et vous reviendrez dans seize ans. D'ici là, vous ne reverrez plus jamais votre fille. Si vous transgressez cette règle, vous serez déshérité et votre fille sera vendu au marché d'esclaves. M'avez-vous comprise?
Il savait que ses actes ne serait pas sans conséquences mais ne regrettait en rien de s'être épris d'une esclave. Il ne pouvait pas rêver mieux pour sa fille que d'être élevé dans le noble château des Valvinier. C'est tout ce qu'il voulait pour elle même s'il devait faire ce sacrifice.
-Je vous remercie de votre clémence mère, dit il.
-Ne me remerciez pas fils. Maintenant faites vos adieux à votre enfant.
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-Aminata! Cria Elizabeth.
Aminata la négresse de maison, s'empressa de venir à sa rencontre.
-Oui maîtresse, dit celle-ci en baissant la tête en signe d'infériorité.
-Tu es bien la soeur de Fatoumata? Voici ta nièce. Prends la, nourries la, lave la et ensuite amène la moi, ordonna Elizabeth.
Aminata pleurait encore la mort de sa grande soeur. C'était un honneur pour elle de pouvoir s'occuper de sa fille. Elle prit alors l'enfant et s'en alla faire ce qu'on lui avait demandé.
-Vous avez eu tort de la prendre sous votre aile. Elle ne nous attirera que des problèmes, dit William Valvinier à son épouse.
-Ne dites point de telles propos mon cher époux, et ouvrez votre coeur à de nouvelles perspectives, lui dit Elizabeth. Ne voyez vous pas que nous faisons la volonté de Dieu? Il nous bénira.
Elizabeth était très croyante et son époux l'était tout autant.
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-Fatou Isabelle vient ici tout de suite, cria Aminata.
Celle-ci poursuivait Isabelle qui était désormais une petite fille de trois ans. Elle courrait dans tout les sens. Finalement, elle réussit à l'attraper et a l'habiller pour le souper. Une fois préparer, elle l'emmena dans la salle à manger où Elizabeth et William était déjà installé.
-Mère, Père, dit Isabelle en leur faisant sa plus belle révérence.
William lui sourit malgré lui, il avait commencé à aimer cette enfant comme si elle était de lui. C'est pour cela que Isabelle dût les appeler père et mère.
-Isabelle aujourd'hui nous recevons des invités. Vous savez où vous devez mangé? La questionna-t-il.
-Je dois manger dans la salle à manger des domestiques, répondit Isabelle.
-Vous avez bien compris mon enfant. Suivez Aminata.
Pendant que Isabelle se rendait là bas, les invités arrivèrent. Il s'agissait du fils âgé de vingt et un ans du défunt comte Delancy ainsi qu'un petit garçon de cinq ans et une fille de deux ans. Les Valvinier les invitèrent à leur table.
-Alors Monsieur Delancy, je vous pris de bien vouloir m'expliquer la raison de votre venue, lui dit William.
-Je viens implorer votre bonne foi et votre clémence. Comme vous le savez, mon défunt père a eu deux fils. Malheureusement, mon aîné et son épouse, sont mort en mer. Que Dieu ait leurs âmes, répondit Monsieur Delancy.
-Toutes mes condoléances, lui disent William et Elizabeth.
-Ils ont laissé leur héritier, le futur comte Delancy ainsi que leur petite fille. Âgé de seulement vingt et un printemps, je ne suis en mesure de les élever seul, continua-t-il.
-Ma demeure n'est point un orphelinat, répondit William.
-Je vous prie d'élever Edward et Marie comme vous élevé cette mûlatresse dit il.
William se tendit sur place. Elizabeth porta sa main à sa bouche.
-Comment l'avez vous su? Elle n'a jamais quitté le château, lui demanda William.
-Il y avait des rumeurs et désormais j'en ai la confirmation monsieur. Ne vous inquiétez pas cela ne me concerne en rien, dit Monsieur Delancy.
-Puisque c'est ainsi, nous nous occuperons du fils et de la fille de votre défunt frère, lui dit William. À condition que vous ne parliez à personne de notre fille. Nous la présenterons nous même au monde.
******"***********"***""""""***** Isabelle se réveilla et vit qu'il y avait un autre lit dans sa chambre et que dans lit, il y avait une petite fille blonde.
-Mais enfin qui êtes vous? s'écria Isabelle.
La petite Marie était si fort endormie qu'elle n'entendit rien.
Isabelle sortit alors de sa chambre pour aller questionnner William Valvinier. En passant devant la chambre en face de la sienne, elle remarqua que la porte habituellement fermé, était ouverte. Par simple curiosité, Isabelle entra dans la chambre. Elle vit sur le grand lit un petit garçon endormi. Elle s'approcha alors du lit pour mieux observer celui-ci. Il était brun aux yeux verts. Il était très ravissant à regarder. En pleine contemplation, Isabelle n'avait pas remarqué qu'elle était complètement penchée au dessus du visage du garçon.
-Que fais tu? Dis le jeune garçon en ouvrant les yeux.
Isabelle sursauta puis s'éloigna.
-Es-tu ma servante? La questionna le garçon.
-Servante? Non point du tout. Je suis une Valvinier, répondit Isabelle.
-Ah! C'est donc vous la mulâtresse dont parlais mon oncle. Quel âge avez-vous? Lui demanda-t-il.
-Je suis âgée de trois ans, dit Isabelle.
-Je suis Edward Delancy et je suis âgé de cinq ans. Vous possèdez une couleur étrange. Je n'avais encore jamais vu une mulâtresse de mes yeux, dit il en se levant du lit et en s'approchant d'Isabelle.
-Pourquoi ne cessez vous de dire ce mot? Que signifie donc "mûlatresse"? Et pourquoi avez vous cru que j'étais votre servante? Lui demanda Isabelle.

-Je ne puis en aucun cas vous répondre, dit il. Maintenant j'exige que vous m'apportiez le thé.

-Ne comprenez vous donc que je ne suis point votre servante. La seule chose que je puisse faire, c'est de demander à Aminata de bien vouloir vous faire du thé, lui expliqua Isabelle.

-Vous n'êtes point ma servante mais vous restez inférieur. Faites donc, dit il en lui faisant signe de s'en aller.

En sortant, Isabelle tomba nez à nez avec Marie Delancy. Ses yeux bleus azur était encadrés par des cheveux couleur or.
-Où est donc Edward? Mon frère où est il? Lui demanda-t-elle.

-Votre frère Edward est dans cette chambre, lui répondit Isabelle en lui pointant la chambre.

-Avez-vous baigné dans le caramel votre peau pour que votre teinte soit si étrange? Lui demanda la petite Marie.

-Père dit qu'on mit a baigné à la naissance et que le caramel était magique. J'ai déjà essayé de mettre du lait sur ma peau, en vain. Ma plus grande crainte, c'est que ce caramel ne parte jamais et que je reste à jamais de cette couleur. Mais au fait comment vous appelez vous? Je suis Isabelle, dit elle en lui tendant la main.

-Je suis Marie Delancy, dit elle en serrant sa main.

Aminata vint les chercher pour passer au petit-déjeuner. Isabelle et Marie descendirent. Isabelle prit place à sa place habituelle au côté de William. Tous le monde était déjà attablés. Seul Edward les faisait encore patienter. Une fois arrivé dans la salle à manger, celui-ci fit une grimace.
-Sans vouloir vous offenser, je ne puis salir mon honneur en ayant à ma table un être de la sorte, dit Edward en pointant Isabelle.

William se sentit bouillir de rage. Cependant il garda son calme.

-Votre honneur? Sachez, mon très cher Edward, que ce n'est pas votre table mais la mienne. Je vous ai éviter l'orphelinat en vous accueillant dans ma demeure. Celle-ci, appartient aux Valvinier. Isabelle est une Valvinier. Elle est mon enfant et à donc le droit légitime, de s'asseoir et de se sustenter à cette table. Cependant s'il s'avère que cela vous déplaît trop, vous pouvez manger dans la cuisine au côtés des esclaves, lui répondit William d'un ton très calme.

Même si Edward mourrait d'envie de lui répondre, il s'abstint. Il prit alors place au côté de sa soeur Marie et de Lady Elizabeth Valvinier. Celle-ci ne pouvait cacher son amusement face à la reparti de son mari. Isabelle quant à elle n'avait rien compris de l'échange verbale. Edward était à présent très calme. Il regardait parfois Isabelle d'un mauvaise oeil. Celle-ci lui souriait alors avec sa grande naïveté elle ne pensait que Edward ne l'appréciait guère.

Après avoir fini de manger, Isabelle décida de faire visiter le jardin à Marie. Elles étaient accompagnés bien sûr d'Aminata. Celle-ci l'accompagnait toujours partout. Elle se comportait vraiment comme sa mère et Isabelle ne savait guère pourquoi.

Edward était assis en dessous d'un arbre. Aminata avait pris Marie pour lui donner son bain. Isabelle, par curiosité, voulait voir ce que Edward faisait. Elle s'approcha alors de lui, il ne remarquait pas sa présence. Il était très concentré dans sa tâche. Il dessinait.

-Que faites vous? Lui demanda Isabelle.

-En quoi cela peut-il vous concerner? Lui répondit alors Edward.

-Je voulais simplement vous être amicale, dit elle.

-Je n'ai point besoin de votre amitié. Cela me consterne déjà assez de devoir manger à la même table que vous! Dit Edward.

-En quoi manger à la même table qu'une Valvinier peut vous consterner. Père dit que nous sommes nobles....

-Ils le sont mais pas vous! Cria alors Edward.

-Je le suis aussi! Répondit alors Isabelle.

-En quoi être une fille bâtarde et mûlatresse qui plus est, vous rends noble? Lui demanda Edward.

-Je ne suis ni bâtarde, ni mûlatresse, repondit Isabelle.

-Vous n'êtes rien d'autre que la fille illégitime d'un Valvinier et d'une esclave, dit alors Edward. Votre couleur ne vient pas du caramel comme vous le pensez mais bien de cette union contre-nature.

-Vous mentez, cria Isabelle avant se s'enfuir à toute jambes dans sa chambre.

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Pour tout le monde, ceci est une version revisité du film belle( je vous le conseil il est génial). Le prologue ressemble mais le reste de l'histoire sera totalement mais totalement différent. Comme ça je réponds à vos commentaires.

Sa Haine Pour MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant