Ce que vous lirez est un recueil de One-Shot.
Vous verrez beaucoup d'univers DC (mon univers de prédilection), du Assassin's Creed, et d'autres univers plus ou moins varié. Il y aura aussi plusieurs crossover dans mes univers.
Certains textes seront...
Après l'atterrissage à l'aéroport de Londres, Harley prit un taxi et donna l'adresse du plus grand détective du Royaume-Uni, commençant à être réputé dans le monde. Mais pourquoi fait-elle tout ce chemin entre Gotham et Londres? Pourquoi ne pas faire appel à Batman, aussi bon et excellent détective que ce Londonien qu'elle veut consulter?
C'est dans une tenue un peu plus sobre que la blonde aux pointes de cheveux rouges et noires frappa à la porte du 221b Baker Street. Une femme faisant son âge, marquée par les rides du temps, portant une robe des dames de la bourgeoisie dans les années cinquante. Elle était très élégante dans cette tenue bordeaux qui lui allait bien au teint. Elle avait les cheveux courts et châtains. Ses grands yeux marrons foncés adoucissait son visage ridés. Juste à son regard, on pouvait voir qu'on pouvait avoir confiance en elle. C'était madame Hudson, l'hôte de Sherlock.
- Oui, je peux vous aider, mademoiselle, demanda gentiment la vieille dame.
- Ahem... Est-ce que Sherlock Holmes est ici? interrogea l'ex-psychiatre après s'être raclée la gorge.
- Oui, bien sûr. Entrez donc, invitait-elle en se mettant sur le côté de la porte.
- Merci, dit timidement la jeune femme tandis que la plus vieille ferma la porte noire.
Madame Hudson demanda à Harley d'attendre ici tandis qu'elle montait les escaliers. La complice du Joker regardait alors la décoration et la tapisserie sombre, ornée de courbes dessinées par des lignes blanches pour patienter.
L'adorable madame Hudson arriva à la porte de l'appartement du plus grand détective de tout le Royaume-Uni. Elle le vit assis en tailleur sur la table placée entre les deux fenêtres devant elle, au fond de la pièce. Ses deux mains, paume contre paume, chaque doigt d'une main collé parfaitement à leur jumeau de l'autre, étaient placées sur ses lèvres fines, à peine rosées. Il était dans son fidèle pyjama gris et rayé, recouvert par son peignoir bleu en soie. Son regard était vide, il avait l'air concentré sur l'une des babioles traînant parmi tant d'autres dans le bazar qu'était le salon. Un homme aux cheveux gris derrière lui était sur l'ordinateur, semblant faire des recherches. C'était John Watson, l'assistant de Sherlock.
- Mon mari est possédé par un démon, proposa le docteur.
- Ennuyeux, rétorqua aussitôt le détective sans bouger.
- Mon mari a une double-vie.
- Trop banal.
- Je suis en contact avec Moriarty?! s'étonna l'homme aux cheveux gris après une énième lecture.
- Une mauvaise farce, conclut-il en tournant légèrement la tête sans bouger les mains. Il est mort, rappelait-il en remettant sa tête droite.
- Sherlock, appela madame Hudson. Je crois qu'il y a une cliente pour vous, annonça-t-elle.
Le détective leva le regard et le dirigea vers sa logeuse.
- Eh bien! Faites la entrer, madame Hudson! se réjouit-il en sautant de la table.
C'est en faisant virevolter le bas de son peignoir qu'il se dirigea presque d'un pas dansant vers son fauteuil noir en cuir, soutenu par des barres de fer de la même couleur. Madame Hudson s'exécuta après avoir tressailli. John se leva à son tour, surpris de la réaction soudaine de Sherlock. S'ennuyait-il à ce point là? Il s'assied en face de lui, dans son fauteuil plus coloré mais aussi très abîmé par les caprices du détective lorsqu'il s'ennuie. Mais John était bien habitué à ce comportement, et puis, cela ne pouvait pas être pire que ce pauvre mur à l'opposé de la cheminée où lui et son ami était installés devant. Ce mur avait une très belle tapisserie rose très pâle aux motifs ressemblant à des fleurs de lys noirs. Vers la fenêtre, pas loin de l'angle du mur, on pouvait y voir un rond jaune, avec deux points et une courbe à l'intérieur. Il s'agissait d'une tête qui sourit. John Watson avait vu Sherlock tirer une balle dans les yeux de la tête jaune. Alors son fauteuil n'était pas à plaindre.
- Pourvu que ce soit intéressant, pourvu que ce soit intéressant, priait fébrilement le détective.
La jeune blonde, ayant laissé tomber ses couleurs et motifs d'arlequin, franchit le seuil de la porte et salua timidement les deux célébrités. Elle tentait de garder son calme, sa folie, sa joie de rencontrer le grand Sherlock Holmes et son ami John Watson. Ce dernier tourna son visage vers l'ex-psychiatre. Le silence commençait à peser.
- Bonjour, madame, accueillit John pour détendre l'atmosphère.
- Appelez-moi Harleen, corrigeait la cliente avec timidité.
- Prenez place, invita le sympathique Watson en montrant la chaise se trouvant à sa droite et à la gauche de Sherlock.
Harleen s'exécuta après avoir souri avec gêne, tandis que Sherlock continuait à l'observer, ses index, collés à ses lèvres.
- Merci de m'accorder du t...
- Vous ne vous appelez pas Harleen, coupa Sherlock.
- C... comment, fit Harley mine de ne rien comprendre.
- Vos vêtements ont été récemment achetés, je dirais pas plus tard qu'hier. Ils ne sont pas chiffonnés mais ils ne sont pas repassés non plus. Le blanc de votre chemise est bien clair, elle n'a pas déteint. Votre jeans, du 38 je dirais, est noir et n'as pas été délavé, et on peut encore voir l'endroit de la jambe où il a été plié. Noir et blanc, c'est la sobriété, donc vous êtes quelqu'un qui s'habille très coloré, mais vous voulez rester discrète. Votre manteau aussi est encore neuf, je vois même à l'intérieur le petit sachet avec les boutons et un fil dépasse de l'arrière du col. Vous avez donc précipitamment retiré l'étiquette quand vous vous en êtes rendue compte une fois sur votre dos. Vous portez une perruque, car une mèche de vos cheveux dépasse au niveau de la nuque.
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