Omicidi a Venizia (Assassin's Creed / DC)

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[Ébauche de fanfiction. En cours d'écriture]

Venise est à la fête pour plusieurs jours. La musique, les chants et les spectacles animaient la ville. Hommes, femmes et enfants colorés et masqués s'amusaient, admiraient, regardaient, dansaient, chantaient, jouaient. Durant ces festivités, il fallait avoir le sommeil lourd pour fermer l'œil durant cette dizaine de jours en fête. Non loin de là, après quelques jeux avec de charmantes femme, l'assassin Ezio Auditore se trouvait en bonne compagnie dans un petit coin de jardin.

Ezio prenait du bon temps avec femmes jouant le jeu de séduction de l'italien. Ces dames étaient en train de jouer au mosca-cieca après avoir retiré le masque de l'assassin. Ce dernier, se fit bander les yeux avant d'être tourné sur lui-même par les différentes paires de mains de ces dames coquines, ricanant avec malice. Le visage de Ezio affichait un sourire idiot, montrant qu'il aimait ce petit jeu.

- Celle que j'attraperais ce soir, passera une nuit inoubliable, promit-il sur un ton coquin.

- Il faudra nous attraper, Signore, riait une brunette.

Les demoiselles se joignirent à elle et appelaient chacune leur tour le nom de l'assassin. Ce dernier tendit les bras devant lui et cherchait épaules ou poitrine des femmes qui faisaient en sorte de le désorienter. Une des voix qu'il n'avait pas entendu sortit du lot. Une voix plus aiguë, plus enfantine et séductrice. Attiré par cette voix inédite, Ezio se dirigea vers la nouvelle. Puis il sentit soudainement une violente douleur derrière la tête, l'assommant sur le coup. Déjà plongé dans le noir, il n'entendit plus rien.

- ASSASSINO !!!!

- GARDES !! GARDES !!! Saisissez-le !

Ce hurlement réveilla Ezio, ne comprenant pas ce qui se passait. Il ouvrit les yeux, et fut étonné de ne pas être dans le noir de la nuit. Il voyait pieds et pattes, ainsi que des corps inertes dont il ne voyait pas le visage. Il se leva et s'appuya sur ses coudes avant de lever l'un d'eux pour se masser l'arrière de la tête. Il regarda autour de lui, puis vit une des femmes de la veille aussi blanche que neige et avec un sourire dessiné par le sang qui avait coulé de sa gorge. Choqué et abasourdi par ce que ses yeux lui montraient, il recula en poussant sur ses jambes et ses mains, se traînant au sol. Son dos heurtant légèrement un mur, il se leva. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il s'en alla dès qu'il entendit les gardes courir dans sa direction.

- Attrapez-le! hurla un garde dans le dos de Ezio.

- Jamais je profiterais de cette fête, pensa tout haut l'assassin en escaladant le mur d'une maison.

- Reviens par-ici, chien !

Sur le toit, il poursuivit sa course, jusqu'à échapper au champ visuel des gardes, mais quelques uns d'entre eux étaient plus habiles que d'autres, impossible de leur échapper. Au bord d'un énième toit, il vit au sol un tas de foin. Sans réfléchir, il sauta. Il resta immobile, caché dans la paille. Il entendait les gardes descendre lourdement de la petite église à quelques maisons de la scène de crime. Lorsqu'il entendit les garde jurer et s'éloigner, Ezio sortit de sa cachette. En nettoyant sa tenue d'assassin et en retirant la paille de ses cheveux, il vit une drôle de carte à ses pieds. Il la prit de sa main gantée et la tourna au recto.

Ezio vit alors une carte tachetée de sang, représentant un bouffon rouge et noir avec un bonnet à grelot, ressemblant fortement à un Arlequin. Il tenait une sorte de petit sceptre avec un même bonnet à grelot.

- Maledetto Arlecchino ! pesta Ezio.

Il remit sa capuche et fit profil bas parmi la foule inquiète. Lorsqu'il alla se réfugier chez son ami Leonardo, il entendit les habitants parler de la découverte macabre de la matinée. Les vénitiens et vénitiennes s'inquiétèrent de leur sort, doutèrent de l'assassin. Ceux et celles qui croyaient en lui commencèrent à douter. Malgré le calme que gardait Ezio, son sang était en train de bouillir dans ses veines. Comme si les Auditore n'avaient pas été assez sali ces vingt dernières années.

Ezio se trouva enfin chez son ami inventeur et artiste. Il le trouva en train de vociférer sur les plans de sa machine volantes qu'il voulait améliorer depuis quelques temps. Le feu était un bon moyen de voler assez longtemps, mais était insuffisant. Lorsque Da Vinci entendit la porte s'ouvrir et se fermer, il leva le nez et se tourna.

- Je sais que tu es venu t'amuser ici, Ezio, mais je ne pensais pas que tu irais jusque là, tenta de plaisanter l'inventeur.

- Je vois que tu as eu vent de ce qui se passe, soupira l'assassin en s'arrêtant derrière son ami. Toujours sur ta machine volante? demandait-il pour changer de sujet.

- Toujours! soufflait-il. Cet oiseau de malheur me...

Dans sa dernière parole, Leonardo eut une illumination, son visage s'était éclairé.

- MAIS OUI ! Bien sûr !!! Les oiseaux! s'exclamait-il en claquant une fois des mains. Ezio! Mio caro! Tu es un génie! dit-il enjoué en posant les mains sur les épaules d'Ezio.

- Eh bien... ravi de t'avoir aidé, ricana l'assassin assez gêné. 

Leonardo se tourna à nouveau vers ses plans pour s'y concentrer. Il marmonna des mots inintelligibles avant de demander à voix haute ce que comptait faire Ezio pour les meurtres.

- Je vais retrouver ce pazzo et lui poser quelques questions, répondit l'assassin déterminé.

- Bonne chance, mon ami. Si tu as besoin, tu sais où me trouver. 

Ezio quitta l'atelier de Leonardo avant de retourner dans les rues de Venise. Il voulait une explication à tout ça avant de tuer ce fou dangereux qui lui fait porter le chapeau. C'est en évitant quelques gardes qui patrouillaient que Ezio se dirigea vers une taverne où les malfrats de la ville se trouvaient. Personne ne faisait attention à lui. Les clients étaient trop occupés à boire leurs verres, à jouer aux cartes, ou bien encore à jouer avec les prostituées avant de passer à des jeux plus adultes.

- Tiens! Que fais-tu ici, Auditore, demanda l'homme qui tenait l'établissement.

- Je viens te voir, Baccio. Je sais que tu es celui qui voit tout et entend tout, ajouta Ezio en s'approchant du propriétaire de la taverne.

- Je ne pensais pas que ma réputation parviendrait à tes oreilles. Et tu dois savoir que je ne donne pas de renseignements gratuitement.

- Combien tu veux, demanda Ezio avec mépris.

Baccio regarda l'affiche avec le portrait de l'assassin derrière lui pour répondre à la question. Ezio vit que sa tête était à quinze mille florins. Décidé à ne pas perdre plus de temps, l'assassin agrippa le col de Baccio et approcha sa lame empoisonné avec son autre main.

- Je te déconseille de me faire perdre mon temps tout en me volant.

Baccio, craignant pour sa vie et ses affaires avec la taverne préféra alors se passer de l'argent pour répondre à Ezio. Ce dernier eut les informations qu'il voulait. Il relâcha le tavernier en le poussant légèrement en arrière. L'assassin plaqua cents florins sur la surface du bar en piètre état. En prenant la direction de l'ancien quartier général de la guilde des voleurs de Venise, l'assassin se remémorait toutes les informations que lui avait dévoilé Baccio.

Depuis quelques jours, deux hommes nommés Arlecchino et Giullare sèmaient la terreur dans les quartiers de Cannaregio et de San Polo. Personne ne les avait vraiment vu, ce sont d'ailleurs les Vénitiens qui les ont appelé ainsi, car sur les victimes il y avait toujours un sourire rouge vif sur un visage aussi blanc qu'un masque de carnaval. Des morts joyeuses, des morts qui semblaient rire aux farces fatales. Retrouver ces deux fous, ayant l'air de tuer simplement par plaisir ne sera pas facile pour Ezio. Mais quoi qu'il en soit, il finira par ramener la paix à Venise, et peut-être que son nom cessera d'être traîné dans la boue. 

 

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