Bacio (AC)

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Ezio Auditore / Cinzia Lombardi (OC)

Cinzia fit irruption dans le bureau d'Ezio, énervée et frustrée par la fuite de Tommaso Ongarelli. Elle s'arrêta juste à la fenêtre de la pièce. Ezio la suivait pour tenter de la raisonner. Mais elle ne voulait rien entendre et continuait de lui hurler dessus. Pour elle tout avait été parfait, c'était le moment d'attaquer et d'ôter la vie du meurtrier de Caterina. Elle avait été si près du but. Ezio referma la porte et tenta encore de la raisonner, de la rassurer.

- Ongarelli finira par payer! Tu verras.

Les larmes commencèrent à monter pour Cinzia. La voix du florentin l'apaisait quelque peu, mais elle avait du mal à le croire. Ce n'était pas la première fois que Ongarelli lui échappait. Elle élança ses bras et les laissa tomber, les yeux en l'air. Elle n'en pouvait plus de voir Tommaso encore en vie, et Ezio comprenait très bien cela. Il s'approcha d'elle, les bras croisés et pleurant les quelques larmes qu'elle avait au bord des yeux. Elle pressa ses paupières avec son pouce et son index. Elle se laissait aller.

Voyant cela, le brun la rejoignit derrière le bureau et la tourna lentement vers lui. Il la prit ensuite contre lui, mais l'ancienne vagabonde ne voulait pas de ce réconfort, trop en colère contre les Assassins, elle-même... contre lui. Elle se dégagea de son étreinte avec sécheresse. Mais Ezio la retint par les poignets. Il essaya de lui parler.

- Lâche-moi ! hurlait-elle en se débattant toujours pour se libérer de ses mains.

- Écoute-moi, cara mia, demanda Ezio en essayant de voir les yeux de Cinzia. 

En se débattant, la brune tourna son regard vers le sien, et vit les yeux noisette de l'homme qui lui retenait les poignets. Elle s'immobilisa et se décrispa peu à peu son visage. Ezio savait alors qu'il avait son attention, il desserra sa poigne et baissa ses bras.

- Tôt ou tard, Ongarelli mourra. Ce n'était pas aujourd'hui, comme les autres jours où ils nous a échappé. Nous continuerons de surveiller ses agissements, autant que les autres Templiers. Nous continuerons jusqu'à parvenir à nos fins.

La colère et l'hostilité de Cinzia s'en allèrent peu à peu pendant qu'Ezio lui parlait d'une voix douce et calme. Elle regardait chaque détails de son visage. Ses yeux clairs et de couleurs noisettes, sa cicatrice sur la lèvre supérieure, puis sa bouche formant chaque syllabes qu'il prononçait. Puis sa vision se focalisait sur l'ensemble de son visage. Elle sentit le pouce du brun caresser ses poignets, pour la calmer et la rassurer. Les mots manquaient à Cinzia pour répondre à l'Assassin.

Alors, elle l'embrassa fougueusement, à la grande surprise du florentin, qui avait les yeux écarquillés lorsque les lèvres de la brunes s'étaient collées aux siennes. Puis il lâcha les poignets de la jeune femme pour les mettre sur ses joues et l'embrasser en retour. Elle interrompit le baiser et baissa le regard, ainsi que la tête que Ezio lâcha sans la quitter des yeux.

- Perdonami, Mentore, s'excusa-t-elle.

Le florentin fronça légèrement les sourcils et de son index, qu'il posa sous le menton de son apprentie, il tourna son visage vers le sien. Cinzia n'eut pas le choix que d'affronter les prunelles noisettes et tendres d'Ezio.

- Tu n'as pas à t'excuser, bella Cinzia.

Après s'être fixés pendant quelques instants dans le blanc des yeux, le brun embrassa à son tour avec douceur la jeune femme, qui venait de lui avouer ses sentiments pour lui par un baiser. 

 

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