Imaginary [OS]

Where is my Dad, Alfred? (DC)

Ébauche d'un projet de fanfiction inspiré d'une idée de mon homme. Prologue disponible.

Lors du dîner, Lucy raconta toute sa journée à l'école, écoutée par son père Bruce Wayne. La petite blonde âgée de six ans était emballée par ce qu'elle contait, cela faisait sourire le milliardaire. Il l'encourageait à être une élève exemplaire et à bien travailler. La tête blonde à côté de lui promit qu'elle continuerait à être comme ça pour que son papa soi fier d'elle.

La grande porte derrière lui s'ouvrit. Lucy regardait l'homme qui entrait dans la pièce tandis qu'elle reprenait une bouchée de bifteck, dont le reste de la viande était accompagnée de petits pois et carottes. L'individu venant d'entrer dans l'immense salle à manger se dirigea vers le milliardaire, droit comme un piquet. Puis il se plia comme un roseau et parla à l'oreille de Bruce Wayne. Ce dernier ralentit la mastication avant de l'arrêter. Le majordome, élégamment habillé d'un costume noir et d'un nœud papillon de même couleur, venait de lui signaler que la ville avait besoin de Batman. Bruce regarda alors la petite fille à côté de lui. Il retint un soupir tout en la voyant manger. Ce soir, il lui avait promis que ce n'était pas Alfred qui lui raconterait une histoire. Malheureusement, ce sera une énième promesse qui sera brisée. Il posa alors sa fourchette et détourna le regard sur son assiette. Il prit la serviette sur ses genoux et tamponna sa bouche avant de se lever. Alfred se remit droit, les mains derrière le dos, tandis que Bruce assura qu'il prendrait l'appel.

- Tu ne restes pas ce soir, papa? demanda la petite fille ayant encore espoir d'avoir son père à son chevet pour lui lire une histoire.

- Désolée, Lucy, s'excusa le milliardaire. Je n'avais pas pris en compte mes petites affaires avec Tokyo.

- Bon d'accord... marmonna la tête blonde en jouant tristement avec quelques petits pois avec sa fourchette.

Bruce s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule. Il embrassa la chevelure de la petite fille et s'en alla. Alfred prévint le milliardaire qu'il mettrait les restes de son assiettes dans le frigo. Il prit ensuite la vaisselle encore tiède et s'en alla en cuisine pour conserver le dîner de l'héritier Wayne. Le cœur de Pennyworth était alourdi par la tristesse. Il n'aimait pas voir Lucy perdre le sourire. Ce rictus de joie qu'avait cette petite fille était une sorte de rayon de soleil pour les quelques membres de la famille Wayne. En être privé serait comme si la lumière disparaissait sans que l'on puisse savoir quand est-ce qu'elle reviendrait. Lucy termina son assiette avec moins d'entrain.

Après la toilette et le programme du soir, il était temps pour la petite fille de se mettre au lit. Sans discuter, elle prit la main d'Alfred et monta dans sa chambre avec lui. Tous deux arrivèrent dans la pièce de Lucy. C'était une immense chambre aux couleurs chaudes et un lit en baldaquin aux rideaux bordeaux prenait de la place à la gauche du majordome et de la fille de Bruce. elle se dirigea vers son lit douillet et se glissa sous la couette avec l'aide d'Alfred. Ce dernier lui donna un doudou, celui qu'avait la petite fille lorsque le milliardaire l'avait adopté à l'Orphelinat de Gotham. Il s'agissait d'un petit loup en peluche, coloré de bleu ciel au niveau des pattes, blanc au ventre, au museau et autour des yeux et gris sur tout le reste du corps. Seul le bout des oreilles étaient noirs. La peluche de Lucy avait de grand yeux ronds, et leurs pupilles étaient du même bleu que les pattes, mais il y avait un truc en plus: des paillettes. Elle serrait fort sa douce peluche contre elle, heureuse de le retrouver. Alfred la couvrit jusqu'à la clavicule, pour veiller à ce que la petite fille n'ait pas froid par cette nuit glaciale. 

Pennyworth reprit le livre qu'il lui lisait depuis quelques soirs dans la table de chevet de la petite fille. Il parcourait à voix haute les aventures des personnages principaux tandis que Lucy écoutait en imaginant toutes les scènes contées. Mais elle finit par repenser à son père, qui était censé lui raconter la légende de la cour des hiboux.

- Alfred? interrompit la petite tête blonde.

Le majordome regarda l'enfant, coupant sa lecture et l'interrogea avec ses yeux.

- Il est où papa? demandait-elle attristée. Pourquoi il n'est jamais là le soir?