Elle avait décidé de changer de ville pour s'installer dans le pays et la ville de ses rêves avec sa meilleure amie et son cousin. Elle voulait tout reprendre à zéro, se débrouiller toute seule sans l'aide de son père, un riche milliardaire.
C'est...
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~ Ellipse du trajet d'environ 2h30
Je me réveille dans un endroit très sombre, non en fait j'ai quelque chose sur mes yeux, je ne voit rien. Mon cerveau cogne contre mon crâne à m'en donner une abominable migraine, ce qui m'arrache un grognement. J'essaie de bouger mes mains mais celles-ci sont enchaînées au niveau de mes poignets, j'essaie alors de bouger mes pieds mais eux aussi sont enchaînés au niveau de mes chevilles malheureusement. Je me débat en essayant de me défaire de ces liens mais c'est peine perdu, ils ont tellement bien serrés les liens que c'est difficile de bouger mes poignets et mes chevilles. Je sens le métal entrer en contact avec ma douce peau, assez fragile, la douleur que cela m'inflige est immonde, horrible, c'est juste impossible à supporter.
Je décide d'abandonner lorsque je commence à sentir un liquide chaud coulait de mes poignets jusqu'à mes doigts pour s'écraser au sol à mes côtés. Je ne fais que me faire mal, mais je n'abandonnerais pas l'idée de m'échapper au plus vite d'ici par n'importe quel moyen et l'idée de leur faire payer ce qu'ils m'ont fait !
Je relâche la pression sur mes épaules pour m'affaisser un peu plus contre le sol froid pour m'évaporer dans mes pensées.
Mon cœur bat rapidement face à l'inconnu de la situation. Une odeur de moisi et de renfermé parvient à mes narines, mon nez se plisse instantanément face à cette senteur ignoble. Faudrait aérer de temps en temps quand même, l'humidité n'est pas bon pour la santé et j'espère ne pas rester ici plus longtemps.
Quelques minutes plus tard j'entends un bruit, un bruit assez aigu, on dirait le grincement d'une ancienne porte de dépôt abandonner puis les bruits de pas s'en suivirent. La peur commence à monter en moi, plus les pas se rapproche de moi, plus mon cœur bat de plus en plus vite comme si elle allait s'arracher de ma poitrine et s'en aller d'elle-même. Une fois ces pas assez proche de moi, j'entends des voix, des voix d'hommes, je n'arrive pas à les différenciés toujours un peu secouée ; de la peur, de l'anxiété, les voix, le bruit des pas, tout est confus en moi. Mais mes oreilles sont à l'affût.
Puis d'un coup la porte s'ouvre, je sursaute de surprise, je me reprends rapidement pour me redresser difficilement et discrètement, il faut qu'ils croient que je suis encore endormie, je pourrais peut-être apprendre des choses sur la raison de mon enlèvement.
- C'est elle ?Demande une voix assez grave de l'un des hommes.
- Oui, elle a un peu compliquée la tâche, mais on l'a eu et ramené ici.Dit une autre voix, elle ressemble à celle de l'autre imbécile mignon.
