Elle avait décidé de changer de ville pour s'installer dans le pays et la ville de ses rêves avec sa meilleure amie et son cousin. Elle voulait tout reprendre à zéro, se débrouiller toute seule sans l'aide de son père, un riche milliardaire.
C'est...
On roule depuis je pense une heure trente, je repense à ce qu'il vient de se passer, j'ai dû mal à comprendre, comment ont-ils réussi à nous trouver ?
- Un traceur.
Je sursaute à l'entente de sa voix roque, je tourne la tête vers lui le regard interloqué. Je viens de dire mes pensées à voix haute ?
- Comment ?
- Ils ont sûrement mis un traceur sur la voiture.
Je vois qu'il emprunte une sortie vers un motel.
- Tu es sur que ce n'est pas risqué de passer la nuit ici si nous sommes poursuivi ?
- Si, justement. Je vais essayé de trouvé où ils ont pu l'insérer ou cacher.
- Et si tu ne trouves pas ? Que va-t-on faire ?
- Je ne sais pas. On trouvera un moyen pour rejoindre les gars. Je sais comment ces gars fonctionnent, ils mettent généralement le traceur au milieu sous la voiture pour que personne ne le trouve.
En disant cela Zain se gare sur le bas coté du parking, tapissé par la noirceur. Il se déboucle la ceinture en gémissant et descend pour faire le tours de son "bébé". Je prends le risque d'ouvrir ma portière après une dizaine de minutes à observer Zain tourner en rond, sans pour autant descendre je lui dis :
- Tu n'as pas trouvé ?
Zain, allongé au sol à mes côtés, dégage sa tête dessous la voiture.
- Non, putain ! Fais chier ! Grogne-t-il sur les nerfs.
C'est vrai que nous manquons de sommeil tous les deux et la moindre chose nous tape sur le système, je préfère donc pas relevé le ton qu'il emploi avec moi et continue.
- Tu crois qu'ils auraient pu l'insérer dans un logiciel de la voiture ?
Il se redresse et me regarde perplexe, les sourcils en l'air. Il doit se demander comment je sais un truc pareil.
- Euh..je.., bafouillais-je, j'avais vu dans un film que pour tracer ses ennemis l'acteur principal avait installé un système-virus-traceur pour les retrouver. Et..., son regard me déstabilise, je me perds dans mes mots, ...et comme ta voiture est assez récente, je me suis dis que peut-être...
- Non. Mes hommes se sont chargés de ça, aucun virus ou traceur ne peut être gravé sur le disque dur de mes voitures.
J'entrouvre la bouche avant de la refermer et hoche la tête. J'attrape ma lèvre inférieure entre mes dents, ses yeux ne me quittent pas une seule seconde face auquel je suis ébranlé. Sous cette nuit d'été, seuls les étoiles nous accompagnent et le panneau vacillant du motel. Le bruit des lumières presqu'à bout de vie résonne jusqu'à nous, une fine brise vient me caresser la chair. Il continue de me fixer dans les moindres détails comme s'il ne voulait pas rater une miette mais une miette de quoi ? J'ai l'air tellement fatigué, les cernes noirs de la longueur d'une plage du Sud de la France, mon teint pâle de fatigue et bleuâtre au coin de mes blessures. Je n'ai vraiment rien d'attrayant.
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