My Deangel |zjm (anciennement My Kidnapper)

Chapter 8| Hurt, I am..

N'hésiter pas à commenter durant le chapitre car j'aime sincèrement savoir vos impressions, cela me motive vraiment... :))

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Nous marchons à travers les couloirs étroits de ce genre de dépôt ou je ne sais quoi, je le laisse me guider, je n'ai nul choix de le laisser faire.

J'ai en effet une chance de m'échapper mais là je ne suis pas dans cet esprit, je suis brusquée, j'ai besoin de me poser quelque part et ne plus bouger. Je ne sens pas mes membres, je tremble encore, les images de cet homme sur moi, en train de me toucher, Zain lui tirait dessus et le bain de sang autour de son corps inanimé ; c'est trop, je ne peux pas supporter cela.

J'entoure mes bras autour de ma poitrine, comme si ce geste aller me protéger de tout ce qui aller se produire. Je serre de plus en plus fort de façon crescendo, plus les flash se fait ressentir, plus je resserre mon étreinte.

Zain est devant moi, nous guidant, je n'arrive toujours pas à y croire qu'il ai pu tuer une personne. Je ne sais pas pourquoi j'ai dû mal à y croire leur vie est pourtant basée sur cela, tuer des gens quand l'envie les prend, non ?

Je le scrute, il a cette carrure très imposante, les épaules carrés, son corps est bien musclé là ou il faut, une carrure d'Homme quoi. Je n'ai pas remarqué mais il n'a pas son masque pour me cacher son visage, je me demande bien pourquoi. Je peux voir à quoi il ressemble et je pourrais le dénoncé s'ils décident de me relâcher alors pourquoi faire une erreur pareille. Malgré ça il est toujours aussi beau, il a des traits très fin et parfaitement dessiné. Je ne peux trouver les mots pour définir sa beauté.

Je laisse mon cerveau m'emporter loin de ce monde, à m'en faire oublier ce qui m'étais arrivé et pensé à des souvenirs, aussi bête qu'ils peuvent paraître me réchauffe le cœur et me calme d'emblée. Je me souviens de ce jour, lorsqu'on avait emménagé pour la première fois avec mon cousin et la meilleure des amies, de notre bataille de peinture et d'eau. Je sourie, on était tellement trempé, jusqu'à notre petite culotte serait l'expression exacte, les murs qu'on venait tout juste de finir de peindre avait pris l'eau, la peinture blanche qui avait été faite par nos soins n'avait servit à rien car on devait recommencé et refaire une couche. Je pense à la première nuit qu'on a passé tous les trois sur le matelas posé au milieu du salon vide de meubles, cette nuit là on avait discuté jusqu'au matin de nos amours, nos sentiments, du beau temps et de nos projets pour notre nouvelle vie. Un pincement au cœur m'arrête dans ma pensée, mes larmes ont déjà atteint la barrière de mes yeux, ces pensées douloureuses me font mal et du bien en même temps. C'est tant paradoxal.

Je remarque alors qu'on s'est arrêté, lorsque je regarde autour de moi je suis dans une chambre, plus propre et entretenu que celle dans laquelle ils me tenaient prisonnière. Je me retourne vers Zain qui referme la porte de la chambre, je baisse les yeux vers ses mains, perplexe. Il vient de fermer la porte à clé, instinctivement j'ai un mouvement de recul, apeurée par son geste. Pourquoi a-t-il le besoin de fermer la porte à clé ? Que va-t-il me faire ? Pense-t-il que je l'ai laissé me faire cela ? Mais Dieu pourquoi je me soucis de ce qu'il pense !!

Je déglutis puis seul ces mots sortent d'entre mes lèvres.

- Où m'as-tu amener ? Demandé-je confuse et effrayée de son geste précédent.

Ma voix se veut moins assurée que je ne l'ai voulu et ma peur peut se lire dans ma voix tremblante.

Il se retourne tout en soufflant comme s'il était soulagé, comme si entrer ici le protégé de tous les problèmes hors de cette chambre. Et quelque peu agacer de mon questionnement je présume.