Elle avait décidé de changer de ville pour s'installer dans le pays et la ville de ses rêves avec sa meilleure amie et son cousin. Elle voulait tout reprendre à zéro, se débrouiller toute seule sans l'aide de son père, un riche milliardaire.
C'est...
Après quelques secondes d'observation, Zain soupire de soulagement, je vois ses épaules s'affaissaient. Je jette un coup d'œil par la fenêtre et découvre un petit chevreuil accompagné de sa maman sûrement à la recherche de nourriture, c'est comme s'ils avaient entendus ma pensée ils se sont arrêtés un instant pour regarder vers le chalet où nous nous trouvions puis aux alentours avant de continuer leur chemin. Je relâche toute la pression que cette situation me procurait tout comme Zain qui m'observe minutieusement, mon regard accroche le sien qui me contemple intensément. Et à cet instant nous relâchons tous les deux notre angoisse mais mon cœur s'entrechoque avec le sien et démarre une folle cadence comme si mon corps commençait à devenir frénétique mais frénétique dans le bon sens car tout m'échappe, je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps.
- Je vais allumer la cheminée. Dit-il après s'être éclairci la voix.
Je déglutis difficilement pour essayer de sortir de cette transe et hoche la tête pour approuver sa proposition. Il me tourne le dos et marche jusqu'à la cheminée et commence à placer le bois dans celle-ci. Une fois tout en place il attrape la boîte d'allumette posé sur le marbre de la cheminée, il en craque une et la balance sur les bois qui s'enflamment instantanément au contact du feu comme moi face à lui. Je l'admire dans ses moindres gestes, la façon dont ses muscles dorsaux bougent sous ce t-shirt blanc jusqu'à la façon dont ses biceps dansent. Il me fascinera toujours. Il penche légèrement la tête vers l'arrière au-dessus de son épaule avant de me dire.
- Il y a une chambre là-bas, dit-il en montrant la direction de l'ouverture à notre gauche, tu dormiras sur le lit et moi je prendrais le canapé ici. Tu trouveras tout ce dont tu as besoin dans l'armoire.
Je baisse le regard sur le soi-disant canapé d'une couleur vert-kaki posé soigneusement face à l'âtre qui commence à réchauffer la pièce petit à petit. La petite table posé entre la cheminée et le canapé rend cette pièce un peu plus vivante. Mon regard remonte jusqu'à Zain, posté dos à moi, les mains dans les poches. Ce feu donne un atmosphère tamisé et vivante à cette pièce autrefois morte et froide. La lumière orangée qui reflète sur son visage lui donne un air encore plus irrésistible, ses noisettes brillent de milles feu et sont indescriptiblement sombre sous cet aspect, et mon cœur ne tient pas le coup sous la beauté qui s'offre à moi. J'aime admirer l'humain sous chaque aspects mais lui me permet de voir une autre façon de percevoir l'être humain, à chaque instants il me fait vibrer.
Je sais qu'il attend que je passe devant lui pour atteindre la chambre mais mes membres semblent figés. Je déglutis et inspire profondément avant d'entreprendre le chemin vers la chambre, j'attrape sa veste sur mes épaules et la dépose délicatement sur le vieux sofa sur mon passage sous son regard minutieux.
Une fois dans la chambre j'expire lourdement laissant tous ces sentiments contradictoires au seuil de la porte. J'appuie sur l'interrupteur et observe la chambre qui semble assez petite au premier abord, un lit double place se trouve au milieu de celle-ci accompagné de deux tables de chevet et une lampe est posée sur chacune d'entre elle. La pièce semble plus moderne contrairement au salon mais cela ne m'empêche pas d'apprécier cet endroit presque paradisiaque si seulement nous n'avions pas de meurtriers à nos trousses.
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