Le journal d'une Rebelle ( Star Wars Rebels )

Chapitre 10

J'étais encore toujours un Lothchat. Honnêtement c'est la seule chose qui me préoccupait dans ce plan qui sentait vraiment la merde. Donc, récapitulons ce qui venait de se passer avant de se retrouver dans ce vaisseau direction Lothal. La ministre s'est subitement retournée contre l'Empire et veut même fournir des données à l'alliance Rebelle, mais elle veut à tout prix partir de Lothal. On est pas dans la merde, vu qu'on est les personnes les plus recherchées sur la planète.
Donc j'étais dans ce vaisseau Impériale sur l'épaule d'Ezra. Oui oui, Kannan ne voulait plus de moi, je le faisait éternuer apparemment. Merci grand frère!
Ezra me gratouillait en dessous de menton pendant qu'ils parlaient pour la mission. J'avoue, j'ai ronronné. C'est trooooop bon...
Mais j'eus froid tout d'un coup et Ezra aussi.
La dernière fois que j'avais ressenti ça...
Non ce n'est pas possible. Il était mort.
On attérit sur Lothal après un moment de tension horrible lorsque les Impériaux contrôlaient notre code d'accès.
Je voulais sauter du vaisseau mais quelqu'un me rattrappa par la peau du cou.

- Oh oh oh, reste ici Amélia.

Je regardai mon frère méchamment. Ma tentative de fuite avait échouée.
Finalement, je fis les gros yeux.

- Oh non. Ne me fait pas le Lotchat battu.

J'accentuai ma mimique.

- Ok, mais tu restes près de nous sinon je te mets une laisse.

Je lechai sa joue. Je commençais à trop m'habituer à ma forme de félin...
On se dirigea vers la gare, mais l'entrée était gardé et la Ministre était accompagnée de l'Agent Kallus. Lui va pas être content de me revoir... Il doit encore avoir des migraines de mon passage. Kannan attaqua une boîte de conserve et lui prit son uniforme.
On courra vers le hangar une fois tous les Stormtroopers hors d'état de nuire. Enfin on, mais moi je prenais taxi Ezra.
D'ailleurs mon meilleur ami le Lothan dit à Maketh Tua de rentrer dans le vaisseau de transport. Non... Le froid.
Je sautai de l'épaule d'Ezra et voulus rejoindre la Ministre. Elle rentra dans le vaisseau et je sautai derrière elle. J'étais à l'intérieur et je me suis retransformée en humaine. Enfin.
Mon regard croisa celui de la Ministre.
Le vaisseau explosa.
Je ne sais pas trop comment mais je créai une barrière autour de moi et de , je l'espère la Ministre. Je regardai devant moi et c'était apparemment  ma barrière qui faisait en sorte qu'elle ne soit pas désintégrée.

- Vous en êtes aussi une ?

- Une quoi?

- Une Jedi.

Moi, une Jedi ?! Je ne sais pas...

- Non Madame la Ministre.

- Alors vous allez en devenir une...

Elle commençait à glisser. J'attrapai sa main, mais je n'avais quasi plus aucune force à cause de la chaleur et de la barrière que je gardais entière et puissante.

- Ne lâchez pas maintenant Maketh.

- Sauvez la galaxie. Vive la Rébellion !

Et elle lacha ma main. J'hurlai mais rien n'y faisait. Je vis son corps se désintégrer. Des sortes de poussières s'envoler dans les flammes.
Je tentai de garder ma barrière mais je n'arrivais plus à contrôler mes émotions. Pourquoi elle avait lâché ?
J'aurais dû la sauver !
Pourquoi je n'ai pas pu ?
Je pleurais. Oui, je pleurais pour la femme qui était responsable de mon arrestation. 
Une force surpuissante me tira par l'arrière et je me laissai faire. Le froid était encore toujours aussi mordant et ça n'accentuait que plus avec la personne qui me tirait.
Je sortis des flammes. Et dès que je fus reposé par terre, je me retournai et je sortis mon blaster.
Une sorte de machine noire me toisait de haut avec son sabre laser rouge.
Attendez... Ce n'est pas une machine mais un homme en armure.
Aïe.
Un Sith.
Je voulus tirer mais mon blaster fut arraché de mes mains.
Alors je réactivai mon champ de Force. Oui parce que j'étais convaincue que j'utilisais la Force.
Une main invisible me prit à la gorge et commença à m'étoufer.
La main m'écrasait la trachée. Je dûs finalement briser ma barrière parce que sinon toute mon énergie vitale serait pompée. J'étais trop faible.
Même mon moi-bébé était plus fort que cela !
Je tombai à genoux et les boîtes de conserve en profitèrent pour me menotter.
L'Agent Kallus, ici présent à ma droite, regardait la scène avec un grand sourire.

- Et bien, l'Anonyme, cela faisait longtemps, n'est-ce pas ?

- Oui, pourtant j'ai l'impression que le courant passe bien entre nous...

- C'est le cas de le dire.

Sur ce, il m'électrocuta avec son taser.
Ces Impériaux va.
Ils prennent trop les choses au pied de la lettre...