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Je retins mon souffle, attendant ce qu'il allait me faire, sauf que James cessa tout, détacha mon collier, le lança sur le lit, comme s'il ne valait que quelques dizaines de dollars et recula.

Je regardai le collier, ma robe à mes pieds avant de tourner la tête vers lui.

À environ deux mètres de moi, il déboutonnait sa chemise en me regardant.

– Tu te souviens? Tu avais envie de dormir.

J'avalai ma salive.

– Je n'ai plus sommeil.

– Dommage, dans ce cas.

Il termina de la déboutonner, tira dessus pour la sortir de son pantalon. Il s'en débarrassa et s'approcha vers moi.

Je ne bougeai pas d'un pouce, je le regardai franchir le peu de distance qu'il y avait entre nous.

– Parce que je ne te toucherai pas une seconde de plus, me dit-il avant de mettre la chemise sur mes épaules.

Il n'était pas assez cruel pour me faire une telle chose.

– James, tu ne feras pas ça, pas vrai?

Il haussa les sourcils, me mettant au défi de continuer à douter de lui.

– Je m'apprête à le faire.

Je me tournai vers lui, déposai ma main sur son torse.

– Pourquoi devrais-je subir ça alors que j'ai dit la vérité dès le début?

– Justement Mae.

– Justement quoi?

– Je me disais que tu ne l'aurais pas fait à chaque fois que je te regardais.  Je ne pensais qu'à ça après que tu l'as dit.

Je fis tomber sa chemise de mes épaules et allai saisir sa ceinture.

– Où est le problème?

– Tu es courbatturée.

– Il me reste encore deux jours de congé à la maison.

Je tirai dessus pour la déboucler.

À quoi ça lui servait exactement? Tous ses costumes étaient sur mesure, se tenaient parfaitement sur lui.

– Le problème est que je ne veux pas.

Je haussai les sourcils et regardai son érection qui se laissait parfaitement voir dans son pantalon.

– JE ne veux pas, pas mon corps. Je peux m'en empêcher, dit-il en insinuant qu'il avait un mental solide.

– Tu es maintenant platonicien? Parce que si c'est le cas, tu as quelques secondes pour me prouver que le corps n'est qu'un faible obstacle à l'esprit, dis-je en suivant sa théorie.

Je n'aurais jamais cru parler de philosophie dans ce genre de situation.

J'enlevai la ceinture et il jura entre ses dents.

– Jamie, un peu de volonté, tu trahis ton philosophe préféré en ce moment, me moquai-je en déboutonnant son pantalon très lentement.

– Pourquoi tu me fais tout ça? Tu t'amuses au moins? dit-il entre deux respirations saccadées.

– Énormément. C'est aussi très excitant.

Je fis glisser la fermeture éclair de son pantalon.

Il me poussait à bout, mais quand c'était le temps d'aller plus loin, il hésitait et cherchait toujours une manière de me repousser.

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