70

8.9K 386 111
                                        

-      Félicitations monsieur et madame Denver, votre fille est en parfaite santé, nous dit l'infirmière en installant ma fille qui pleurait sur ma poitrine.

-      Coucou toi, dis-je en allant caresser la petite main de ma fille, la vision faible par mes larmes.

La main de Jamie avait déjà trouvé sa place, c'est-à-dire, dans les cheveux de notre fille.

-      Seigneur, elle est si adorable, dit ma mère, la voix tremblante d'émotions. Tu peux déjà l'allaiter, ma chérie. Je crois qu'elle a faim.

-      Je... oui... dis-je.

Maman, j'étais la maman d'une petite fille.

-      Tu pesais presque autant qu'elle, dit ma mère tandis qu'elle m'aidait à trouver une position confortable pour que j'allaite ma fille.

-      Et si je n'ai rien, demandai-je.

-      Je vous aiderai dans ce cas, dit l'infirmière qui s'était approchée pour nous aider.

-      Je crois que tu as tout ce qu'il faut, murmura James en me caressant les cheveux après avoir montré notre fille qui s'était mise à téter mon sein.

En la voyant faire, j'eus l'impression de revivre le moment où l'infirmière l'a déposé dans mes bras. Mon amour pour elle semble avoir encore une fois fait un bond et mon cœur semblait être sur le point d'exploser.

-      Oui, tout est bien. Par contre, il faudra quand même surveiller cela. Il n'est pas rare que les jeunes mamans parviennent à nourrir leur nouveau-né et qu'après, elles n'y parviennent plus.

-      D'accord, dis-je. Mon amour, peux-tu me passer sa couverture ?

Immédiatement, il me le tendit et je remarquai à quel point sa main tremblait.

-      Je vais aller annoncer la nouvelle, dit ma mère.

-      Je vais vous laisser dans votre intimité. Je reviendrai par la suite. Les tests sont faits, prenez votre temps.

-      Merci, dîmes-nous en même temps, James et moi.

Maintenant seul, je profitai pour bouger dans le lit.

-      Viens me rejoindre, dis-je doucement en lui souriant.

Il n'attendait que ça, compris-je en le voyant s'empresser pour me rejoindre dans le lit.

-      J'en connais une qui va être déçue qu'elle n'ait pas les cheveux roux.

-      Ils peuvent encore changer de couleur, dis-je en embrassant le menton du père de mon enfant.

-      C'est vrai... il se racla la gorge. Merci pour ce cadeau.

-      C'est à moi de te remercier. Tu m'as tout donné. Tu es là avec moi.

Comme réponse, il embrassa mes lèvres d'un tendre baiser avant de caresser ma joue.

-      Si j'essayais de te dire à quel point je suis heureux en ce moment, je n'y arriverai pas.

-      Oh, mon amour, nous sommes deux, dans ce cas, dis-je, les larmes aux yeux, encore une fois.

La porte de la chambre s'ouvrit brusquement et en peu, Nico était à côté du lit, un énorme sourire aux lèvres.

-      Je peux la voir ? demanda-t-il en me faisant signe de bouger mon bras.

Le sourire aux lèvres, j'installai ma fille de sorte à la rendre visible aux yeux de son frère.

Apprends-moi ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant