Je descendis de la voiture pour me faire frapper de plein fouet par le vent puissant qu'il y avait et me dirigeai vers l'entrée du centre commercial.
Dès que j'ouvris la porte pour y pénétrer, mon cellulaire sonna. Sans accorder trop d'importance à la personne à l'autre bout de la ligne, je décrochai.
- James Denver, saluai-je la personne.
- Monsieur Denver, je voulais vous dire que tout était arrangé pour votre séjour. Tous documents urgents vous seront envoyés à votre adresse.
- Merci, dis-je en fronçant les sourcils. Depuis quand me téléphonait-il pour si peu ?
- Il y a autre chose, monsieur, me dit mon assistant en chef.
Ah, je me disais.
- Je suis tout ouïe, dis-je en ramassant un jouet qu'un enfant venait d'échapper pour le donner à sa jeune mère.
- Merci, me dit-elle pendant que j'hochais la tête avant de continuer mon chemin.
Loin de moi l'idée d'être impoli, mais je ne voulais en aucun cas être retardé que ce soit pour un merci ou pour quoi que ce soit d'autre.
- Oui ? Vous avez toute mon attention, dis-je à mon interlocuteur.
- La mère biologique de votre fils a téléphoné. Elle désire vous parler.
- Je suppose que vous lui avez répondu avec toute franchise et raison, dans ce cas, dis-je en montant les escaliers roulants rapidement.
Au deuxième étage, je regardai parmi la foule qu'il y avait à la recherche de cette foutue librairie.
Ah, à gauche.
- J'ai fait comme vous me l'avez indiqué si cette situation se produisait, cependant elle dit que c'est extrêmement urgent alors, je voulais que vous soyez au courant.
Je me pinçai le nez, retenant un soupir avant de parler.
- Dites-lui qu'à mon retour, je la contacterai. Si elle ne peut pas attendre d'ici-là, qu'elle m'envoie un courriel, il est hors de question qu'elle ait mon numéro de cellulaire privé, ordonnai-je en marchant rapidement vers cette librairie.
- D'accord, monsieur.
- Merci, au revoir, dis-je en raccrochant.
Je mis mon cellulaire dans la poche de mon manteau et m'avançai vers l'entrée de la librairie qui était vide.
Je n'attendis pas qu'un commis vienne me trouver, je marchai directement vers le comptoir pour aborder la jeune femme qui travaillait, à moitié endormie, malgré l'heure et le bruit autour.
- Bonjour, dis-je avec un sourire poli.
Elle se redressa immédiatement, me sourit avant de répondre.
- Bonjour, comment puis-je vous aider ? me demanda-t-elle en me toisant comme si j'allais être son bourreau.
Bon, mon sourire ne paraissait pas si poli que cela alors.
Depuis que j'avais lu cette merde, je me sentais d'une humeur massacrante. J'avais l'impression que ni mon fils ou ma fiancée ne pouvaient me soutirer un sourire. La seule manière que je sois en paix était de mettre la main sur cet abruti, malheureusement pour lui.
- Je ne vous veux pas de mal. Je voudrais parler à votre gérant, si possible.
Elle ouvrit la bouche, la referma avant de grimacer.
- Je suis désolée, monsieur, mais il n'est malheureusement pas là.
- Je vais donc l'attendre, dis-je en me débarrassant de ma tuque que je mis dans la poche de mon manteau.

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Apprends-moi ✅
RomansaQuelques étapes sur comment agir avec la femme de sa vie, de James Denver: 1- Être toujours là pour l'écouter. 2- Être l'épaule sur laquelle elle pleure, l'aider de ton mieux. 3- Lui faire comprendre qu'elle est tout sauf faible. 4- Lui apprendre...