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PDV James durant l'après-midi-

Je descendis de ma voiture pour me faire frapper de plein fouet par la chaleur étouffante de cette ville remplie de voitures. Je n'en pouvais plus. J'avais juste enfin de rentrer chez moi et de plonger dans ma piscine. Ou encore de partir en Sicile profiter de la mer. Mon frère avait eu une excellente idée d'aller en croisière sur le fleuve, j'aurais dû accepter leur invitation.

Je verrouillai les portes avant de me rendre compte que j'avais encore mes lunettes de soleil. Je les enlevai, les mis dans ma poche avant de me mettre à marcher pour aller rencontrer la personne avec qui j'avais rendez-vous.

Après avoir passé sur le petit sentier menant à la cour arrière de la maison, je vis enfin mon ami entouré de femmes en bikini.

- C'est de cette manière que se comporte un homme fiancé? lui demandai-je pour le saluer.

Ayant entendu ma voix, Mark se redressa immédiatement et tourna la tête dans ma direction.

– Je suis l'homme d'une seule femme maintenant, elles sont de la famille.

Je regardai les cinq femmes un court instant, avant de les saluer.

– Si je savais que de telles merveilles m'attendaient ici, je me serais fait un plaisir d'apporter de quoi leur faire plaisir, bonjour, mesdames, fis-je avec un sourire.

Dommage que je n'étais pas d'humeur parce que j'allais rater une très belle occasion.

Elles me répondirent toutes avec un énorme sourire.

– Les filles, voici James Denver. L'homme le plus convoité...

– Ce n'est plus le cas, dis-je pour l'arrêter.

– C'est vrai. Depuis déjà deux mois, cet enfoiré ne l'est plus et devinez quand ai-je appris la nouvelle? ce matin, de la part de mon propre journal.

Je grimaçai. Il allait m'en vouloir pendant un bon moment.

– Je peux te parler en privé? C'est justement à ce sujet.

– Je ne sais pas si j'en ai envie après ce que tu m'as fait.

Las de lui parler à distance, je franchis les quelques mètres qu'il restait et me retrouvai à côté de lui entouré d'odeur de parfums hors de prix et de lotion solaire. Au lieu de m'intéresser aux poitrines extrêmement bien fournies qui étaient autour de moi, je regardai mon ami avec insistance.

– Pardon, je dois absolument lui parler, il peut être désagréable quand il n'a pas ce qu'il veut, soupira Mark.

– On part retrouver Chloé, dirent les femmes.

– Merci, leur dis-je avec un mince sourire.

Mark et moi les regardâmes partir avant de se regarder.

– Tu ne te taperas pas les cousines ni les sœurs de ma fiancée, me prévint-il.

Je m'assis en face de lui avant de répondre.

– Je ne couche pas avec la famille de mes proches, souviens-toi.

– Et je suppose que Mae Andreous est un autre cas, une exception, c'est ça?

Je ne couchais pas avec elle et ne le ferai jamais non plus.

– C'est le cas, une exception. Tu peux m'aider à ce sujet?

– Je ne peux pas demander à mes journalistes de ne pas vous mettre en première page ni de ne pas vous suivre. En le faisant, je ne fais que faire peser des soupçons sur vous ou d'attiser leur désir de potin.

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