Je regardais le garage s'ouvrir avec peur, impatience, mais aussi de curiosité.
Il vivait ici par moment? Allait-il vraiment me... prendre dans cet endroit?
Et mon travail?
Il pénétra dans le garage et je ne pus me retenir de me retourner vers la porte du garage qui se refermait.
– Où sommes-nous?
Il gara la voiture.
– Où je comptais t'amener, dit-il.
– Tu as un appartement ici?
Il ne dit rien pendant quelques secondes.
– Nous avons acheté cet immeuble il y a à peu près un an, l'avons reconstruit pour créer des appartements complètement meublés à vendre.
Je repensai au dehors, regardai ce garage sans défaut, revis le quartier qui semblait transpirer le dollar américain, des appartements qui allaient couter la peau des fesses.
Il se détacha, arrangea son pantalon en grogna presque avant de sortir de la voiture.
Je fis comme lui et le suivis.
– Tu comptais m'amener ici et cuisiner pour nous, compris-je en le voyant se frotter le visage.
– Mais ce n'est plus au programme, dit-il en enlevant sa cravate.
J'avalai ma salive, mes yeux sur lui.
Je l'avais sérieusement mis dans un très mauvais état, sa posture et son regard, me montraient qu'en ce moment, tout ce qu'il faisait était de combattre ce qu'il ressentait.
Je regardai autour, l'éclairage très abondant me permettait de voir qu'il y avait simplement sa voiture. Nous étions seuls.
Lentement, un peu craintive à l'idée qu'on nous surprenne, je m'avançai vers lui.
Il me regarda faire en silence, stoïque, surement en train de combattre ses pulsions sexuelles.
À un mètre de lui, je m'arrêtai et le regardai. Il avait dit qu'il allait me faire payer tout ce que je lui avais fait, sauf qu'en ce moment, il tentait plutôt de faire le contraire.
Je ne le voulais pas. Je voulais sentir ses lèvres sur ma peau, sa chaleur en moi, mon sexe entourant le sien. Je voulais même sentir mon front s'humidifier dans l'action. Je voudrais qu'il me prenne, ici, maintenant, il me fasse crier comme il l'avait fait.
Je ne voulais pas qu'il combatte ce qu'il ressentait en ce moment.
Hésitante, malgré tout, je franchis les quelques centimètres nous séparant.
OK, Mae, tu es à moins d'une quinzaine de centimètres de lui, bravo, tu as marché jusque-là sans avoir eu envie de courir, ensuite, que vas-tu faire?
– Je ne veux pas que tu tentes de te calmer, lui dis-je après m'être mordu la joue.
Tu aurais pu dire ça d'une autre manière, tu es si gauche.
– Quoi?
Il venait de se rendre compte que je lui avais parlé, à quoi pensait-il?
– Je, j'humectai mes lèvres, j'ai dit que je ne voulais pas que tu essayes de chasser l'envie que tu avais pour moi, murmurai-je.
Quel genre de petite-amie étais-je exactement? Pouvait-on être plus coincé que moi?
Je secouai la tête.
Comme il ne disait pas une syllabe, je m'approchai, lui prit la cravate des mains, la mis dans sa poche avant de commencer à défaire les boutons de sa chemise.
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Apprends-moi ✅
RomanceQuelques étapes sur comment agir avec la femme de sa vie, de James Denver: 1- Être toujours là pour l'écouter. 2- Être l'épaule sur laquelle elle pleure, l'aider de ton mieux. 3- Lui faire comprendre qu'elle est tout sauf faible. 4- Lui apprendre...