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Le lendemain matin, me réveillant dans ses bras, je fus étonnée.

Il nageait toujours à ces heures.

Je tirai plus le drap sur nous avant d'appuyer mon menton sur son torse. 

- Hé, tu as laissé ta piscine ?

- Je n'ai pas réussis te pousser, tu t'accrochais à moi comme un paresseux.

J'ouvris les yeux.

- Vraiment ?

Il sourit et secoua la tête.

- Ils avaient annoncé le passage d'un cyclone, mais comme nous ne regardons jamais la météo, nous ne l'avons pas appris, il me montra le dehors.

Je vis le ciel noir, les arbres au dehors qui semblaient être sur le point de capituler et grimaçai.

- Tu as fermé le bureau, pas vrai ?

- Oui, de toute manière, je doute que les autres mettront le nez hors de chez eux.

Voilà pourquoi hier soir il y a eu plus de vents.

Je tapai dans ma main et regardai le plafond.

- Et nous n'avons pas d'électricité, dis-je en en soupirant.

- Tu sais ce qu'on fait quand la nature se déchaine ainsi ?

Je le regardai.

- On fait la grasse matinée, mange, joue au billard, aux cartes et c'est pratique pour beaucoup d'autres choses.

- Comme quoi ?

- Et se sont les hommes qui pensent tout le temps au sexe, se moqua-t-il.

- Hey, mais je n'ai rien dit!

-Pas besoin.

Je quittai ses bras, il allait finir par être endolori.

Je me mis sur le côté et il se tourna vers moi.

Ses cheveux étaient un vrai bordel.

- J'aurais pû ne pas être en train de penser à ça. 

- Tu aurais pû, oui. Mais ce n'est pas ce que tu as fait.

Je nous couvris.

- Tu es le coupable.

- Bien sûr, je te fais fantasmer.

- Si tu ne veux pas que je te chatouille, ne dis plus rien et dors.

- Tu ne viendras pas te plaindre quand je te donnerai des ordres, pas vrai ?

J'haussai les sourcils.

Il m'imita.

- James.

- James.

- Mais quel gamin! Arrêtes!

-Mais quel gamin! Arrêtes!

- James!!

Il sourit.

- Mais tu aimes vraiment crier mon nom, toi.

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