Apprends-moi ✅

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En rentrant de la soirée, la première différence que je remarquai à la maison était que toutes les lumières étaient allumées alors que je les avais personnellement toutes fermées.

- Nous attendions une visite ? demandai-je à James en descendant de la voiture.

- Pas à ce que je sache, de plus, il est près d'une heure du matin, dit-il.

Il n'avait pas tort. Alors, qui était à l'intérieur ?

J'entrai dans la maison et immédiatement, je sentis une odeur de nourriture me frapper à plein nez.

De plus en plus bizarre.

- Tu en es certain ? Qui avait les clés ? voulus-je savoir.

- Zack, Khaleb et Patricia.

Aucun d'entre eux ne pouvait être là en ce moment, alors qui était-ce ?

James prit les devants, voulant certainement me protéger d'un quelconque danger.

- Je peux savoir ce que tu fais chez moi ? Comment es-tu entrée, dit James en saluant Ambre qui était assise sur une chaise avec tout le contenu du réfrigérateur étalé devant elle.

Elle voulait être dramatique ? Et bien, elle avait réussi.

- Je m'ennuyais alors je suis venue.

- Qui t'as donné l'adresse de...

- Oh, James, n'oublie pas que nous avons été ensemble une fois dans notre vie. Je connais la localisation de toutes tes maisons. À moins que tu en aies des nouvelles, dit-elle en buvant un verre de jus.

Je regardai son ventre, son visage et ensuite James.

Elle devait être à six mois de grossesse, car son ventre était encore plus visible que le mien. À moins qu'elle cachait plus d'un bébé à l'intérieur.

- Ambre, que fais-tu ici ? demanda James, entre ses dents.

- Il m'a retrouvé.

- Et en quoi cela me regarde ?

- Et bien, il m'a dit que si je ne vous retrouvais pas à mon tour, mon bébé allait y passer, dit-elle sans inquiétude.

J'étais sous le choc. Elle avait donc décidé de venir ici dans le simple but de nous offrir à son ex ?

- Et tu ne t'es pas dit que tu devrais appeler la police ?

Elle regarda James comme s'il était le pire des abrutis.

- Parce que la police peut faire quelque chose contre un trafiquant d'être humain ?

Et tout devint alors clair.

- Tu plaisantes, pas vrai ? voulus-je quand même vérifier.

Elle me regarda, me sourit avant de secouer la tête.

- Non, je ne plaisante pas. Il est un encore plus grand salaud que je le pensais. J'ai moi-même été surprise que je l'aie appris.

- Tu es certaine de ce que tu avances ?

- Dasha, cela vous dit quelque chose ?

Je regardai mon fiancé qui lui aussi me regarda.

Nous avions merdé et pas à peu près. Pourquoi diable avions accepté cette femme chez nous ? J'aurais dû écouter ma sœur et les autres depuis le début.