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C'était quoi ça?!

Ma poitrine se soulevait à une vitesse folle, mes joues devenaient de plus en plus chaudes. Mon ventre connaissait une explosion de papillons. Mon dos dénudé contre le froid du mur était le contraire de ce que je ressentais avec James entre mes cuisses.

– Mais qu'est-ce que tu fais? parvins-je à dire.

– Il y a un journaliste qui adore étaler ma vie dans journaux qui est ici.

– Et tu lui donnes une telle opportunité?

– Je lui donne ce dont il a besoin pour qu'il nous laisse tranquilles pendant un bon moment. Je préfère qu'il s'éloigne de toi et des autres.

– Où est-il? Tu es certain qu'il nous laissera tranquilles quand il aura ce qu'il veut?

– Oui. Imagine le titre. « Tellement amoureux qu'ils n'arrivent pas à ne pas se toucher en public. » Après cette scène, il va partir, car il a peur que quelqu'un d'autre lui vole son scoop.

– Et ses revues se vendent beaucoup?

– Pas autant que celles de Mark. Il est en bleu, ses cheveux sont retenus par un chignon. Mais ne t'inquiètes pas on pourra facilement le contredire s'il part maintenant comme prévu.

– Il nous regarde encore. On a le droit de photographier les gens ici?

– Pas du tout, mais il le fait.

Quoi fait pour nous sortir de cette impasse? L'homme nous regardait, tentait même de s'approcher de nous avec son cellulaire en main.

– On pourrait avertir Jeff pour qu'il saisisse son téléphone, proposai-je avant de repenser à la raison pour laquelle j'avais le visage de James à quelques centimètres du mien.

S'il n'avait pas ce qu'il voulait, il allait continué demain, après-demain pour avoir son sujet et peu importe ce qu'il trouvera.

– Dans mon cou, dis-je, incertaine.

– Quoi?

Je passai ma main dans ses cheveux et dirigeai sa tête dans mon cou.

Son corps s'était raidi et moi aussi. La situation n'était pas du tout confortable.

Nous faisions semblant, ne l'oublie pas.

Les mains de James se posèrent sur mes cuisses et je frémis.

Une de ses mains monta plus haut, s'approcha dangereusement de mes fesses, mais ne monta pas plus.

Comme si cela ne suffisait pas, son souffle caressa mon cou, me faisant fermer les yeux et serrer ses cheveux.

Mon corps brulait. J'avais l'impression que quelque chose venait de s'éveiller en moi.

James me faisait encore plus d'effets que je pensais.

Je bougeai sans le vouloir et ses lèvres se frottèrent contre le point le plus sensible de mon cou. Ce contact trop électrisant me fit pousser un gémissement.

Pourquoi ce genre de chose nous arrivait-il?

J'ouvris les yeux à la recherche de l'homme pour le voir arriver proche de nous avec un sourire heureux, grâce à la lumière qui éclairait les marches.

– Joue le jeu, murmurai-je à James.

Il ne dit rien.

Doucement, je pris sa tête entre mes mains.

Je forçai un gémissement et parlai :

– Arrête, on est dans un lieu public, tu ne peux pas me coincer contre le mur.

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