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Je me réveillai avec un bras entourant mon ventre, un visage au creux de mon cou et surtout, un souffle tiède caressant ma peau. Doucement, je sentis un petit sourire s'étirer sur mes lèvres avant que les souvenirs de la vieille ne me viennent en tête.

Après lui avoir lancé le défi de me retrouver, James avait certes pris un certain temps avant de me mettre la main dessus, mais ce temps avait été nécessaire pour me permettre de me débarrasser de la robe que je portais. Quand il m'avait vu dans cette tenue, par la suite, je peux vous affirmer que cette dernière n'était pas restée longtemps sur ma peau.

Alors, après m'avoir caressée, m'avoir embrassée jusqu'à me rendre déjà proche de l'orgasme, il m'avait tendrement fait l'amour, ses yeux ne lâchant pas les miens, comme s'il me récitait encore une fois ses vœux. Je n'avais qu'un seul mot pour décrire ma nuit de noces ; magique.

Souriant toujours des images de la veille, je me mis à caresser son bras. Comme s'il savait que j'étais en train de le faire, son bras m'entourant bougea légèrement et alla tomber sur mon ventre qu'il mit à caresser doucement.

-      Je t'aime, endors-toi, murmura-t-il contre mon cou, toujours aussi endormi.

Je ne savais pas pour quelle raison je m'étais réveillée, mais quelques minutes ou mieux encore, quelques heures de sommeil me feront du bien. Je le laissai donc me caresser et me laissai aller contre lui.

Je ne saurai pas vous dire combien de temps j'avais dormi, mais ce fut suffisant pour que je me réveille avec une odeur de nourriture, dans les bras de mon mari.

-      Bonjour, lui dis-je en lui embrassant doucement le menton. Où est-ce que tu nous amènes ?

-      À ton déjeuner de noce.

-      Et ça existe ?

-      Tout existe, il faut simplement découvrir et y mettre un nom.

Je souris devant sa réponse et serai le drap plus contre moi.

-      Et donc, mon amour, où est ce déjeuner de noce ? demandai-je en passant mes bras autour de son cou.

-      Juste ici, me dit-il en me montrant le salon privé qu'il y avait à cet étage même où se trouvaient les chambres.

Le sourire jusqu'aux oreilles, il ouvrit la porte avant de regarder.

-      Bonjour, madame Di Duca, bienvenue à ton déjeuner de noce, me dit-il tandis que les employés présents dans la pièce nous saluaient, félicitaient encore une fois avant de rapidement s'éclipser pour nous laisser entrer.

-      Quand as-tu eu le temps de faire ça ? demandai-je en entendant les cris d'oiseaux, ce qui était absolument hors du commun dans cet endroit de la maison.

Il haussa les épaules et entra avec moi dans la pièce, me déposa, me laissant abasourdie devant le spectacle.

-      James ! criai-je choquée et émue devant l'effort qu'il avait fait pour un simple repas.

C'est pièce qui habituellement était en endroit où, les fauteuils les plus anciens, les meubles les plus antiquaires se trouvaient avait été métamorphosée. Il n'était plus question de simplement admirer des meubles hors du prix au lieu d'avoir le courage d'y déposer les fesses, mais de regarder un magnifique jardin où des meubles très anciens servaient tout simplement de bancs ou de table d'extérieur.

Un statut de fleur d'une femme enceinte était placé proche de l'entrée, un tapis de pétales d'orchidées était dans la pièce, les cris d'oiseaux que j'avais entendus étaient dus au fait qu'il y avait des magnifiques cages, de toutes les grandeurs, déposées par terre, au beau milieu d'un nid de fleurs. Jamais dans une pièce, je n'avais eu l'occasion de voir autant d'oiseaux. Cela ne s'arrêtait pas là, au lieu de prendre une foutue table, de la placer au milieu de la pièce pour y déposer les nombreux plats qu'il y avait, James avait été plus audacieux. Il avait suivi le principe d'un pique-nique ce qui signifie que des coussins, des draps et une jetée étaient installés par terre, au beau milieu de la pièce en face de cette grande fenêtre ouverte qui nous faisait voir un ciel sublime. 

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