Chapitre XXXXIII

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Il a ouvert sa bouche comme pour dire quelque chose, mais aucun mot ne sortait. Il a commencé à émettre des sons incompréhensibles, s'est pris la tête entre les mains, et en relevant les yeux, son regard allait d'Iba à moi.

- Fayçal : TA FUT... HUMMMM...  FUTURE QUOI? MAIS YOW, TU TE FOUS DE MOI OU QUOI? APRÈS TOUT CE QU'ON A PARTAGÉ, TOUS NOS DÉLIRES, TOUT CE QUE TU REPRÉSENTAIS POUR MOI.... COMMENT OSES-TU?

- Iba : Nous n'avons plus ce genre de rapports depuis belle lurette. Depuis combien de mois n'as-tu pas de mes nouvelles? 20? 24? Je t'ai rayé de ma vie et tu sais bien pourquoi. Je suis avec Nafy maintenant, que ça te plaise ou non.

- Fayçal : Tu es un vrai batârd, un chien. Tu as toujours voulu l'avoir depuis le début. Ça a dû te faire un mal de chien de savoir que c'est moi qu'elle avait choisi. Moi !!! Moi !!!  Tu n'étais rien pour elle et tu n'es toujours rien, juste un remplaçant !!!

- Moi : Bb, ne rentres pas dans son jeu. Il essaie de t'énerver en fait. Il est très manipulateur.

- Iba : Je sais !! Je le connais mieux que toi. Il peut raconter tout ce qu'il veut, ça ne m'atteint plus. Je me concentre sur l'essentiel et c'est toi.

- Fayçal : Tu as toujours été amoureux d'elle. Tu le niais avec véhémence, tu la regardais avec envie et convoitise. Tu m'as toujours assurée qu'elle était comme une  sœur pour toi!!! Tu es juste pathétique. Tu es pire que les autres. Tu as arrêté de me parler pour pouvoir la conquérir.

- Moi : Bb, assieds-toi là. Fayçal, tu m'as posée des questions à ton arrivée. Si tu veux des réponses, tu devrais arrêter de vociférer ainsi.

- Fayçal : Vociférer? Je découvre que j'ai un fils à travers Facebook et là mon meilleur ami m'avoue qu'il sort avec la femme que je voulais prendre comme 2e épouse. Ah j'ai oublié de mentionner que cette femme se trouve être la mère de mon fils aussi. C'est trop pour moi ! Je ne peux pas ne pas vociférer ! Vous me dégoutez tous les deux. !N'avez-vous aucune honte? Je me sens trahi ! Meurtri !  Iba, tu avais plein d'autres copines ! Pourquoi elle? Pour me punir?

- Iba : C'est elle que j'aime. Je ne te parlerais plus de nous, tu a perdu ce droit depuis longtemps ! Tu es là pour parler de ton soi-disant fils. Vas droit au but ! Ma relation avec Nafy ne te concerne en rien et je ne veux plus que tu en parles.

La sonnerie a encore retenti et cette fois, c'était Arame. Elle est entrée dans le salon en courant. Elle s'est arrêtée juste devant moi, a posé son sac sur l'accoudoir, et s'est tenue la poitrine, reprenant son souffle.

- Arame : (d'une voix essoufflée) J'ai fait aussi vite que j'ai pu. Bathie n'étais pas à la maison en plus. Est-ce que tout va bien ici?

- Moi : Tu t'attendais à quoi Arame? Tout va bien. Prends place.

Elle m'a fait la bise, a embrassé son cousin et a salué Fayçal du bout des lèvres.

- Moi : Nous n'avons pas dit grand-chose depuis qu'il est là en plus.

- Arame : Ok. Je me suis tellement inquiétée. J'ai demandé à Iba de me devancer ici.

Nafyssa: au carrefour des rêves brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant