Chapitre XXXXVIII

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Nous sommes retournés à la maison, tout heureux et fiers, après avoir acheté les vitamines et médicaments prescrits par le docteur . J'avais plein d'idées dans la tête. Je me voyais déjà chez moi, donnant le sein à mon bb, Iba à mes côtés . Allongé sur notre lit, je souriais bêtement.

- Arrêtes de faire comme si tu avais gagné ton pari!! Tu me dois 100000 fcfa Madame!

- Tu vas être papa! C'est mieux que 100 000 fcfa. Je vais te donner un cadeau inestimable chéri.

- C'est moi qui t'ai donné ce cadeau techniquement.

- Tu es fatiguant à la fin.

- Mais c'est vrai! Je suis efficace ! Tu as entendu le docteur? Tu es enceinte depuis le début de notre mariage alors! Il aura suffi d'une semaine pour que tu sois enceinte.

- Tu me mets mal à l'aise là!!!

- Pardon! Je suis content, comprends mon excitation. Je vais être papa!!!

- Je comprends... Je veux le garder pour nous en attendant. Je ne veux pas que quelque chose aille de travers.

- Tu ne comptes pas le dire à ta mère et Nabou?

- Je veux attendre un peu. Le temps de nous habituer à la nouvelle. Quelques jours, tout au plus!

- Ok!!

- Je t'aime bb!!

- Et moi alors??!!! Tu es ma vie. Je promets de prendre soin de toi, pour toujours !

- Je sais que tu le feras!

- Tu as l'air fatiguée. Essaies de dormir. Viens dans mes bras.

Nous avions décidé de prendre notre journée et j'ai pu faire une sieste méritée dans les bras de mon mari. Je ne pouvais pas garder la nouvelle pour moi. J'ai averti ma mère, Nabou et Arame le lendemain. Elles sont toutes passées me voir à la descente, pour me féliciter et tout. Elles me donnaient beaucoup de conseils, et recommandations. La maman d'Iba a été avertie quand j'ai su que j'allais avoir un garçon. Elle était aussi excitée que ma mère et est aussitôt passée nous voir. L'annonce de ma grossesse incita Nabou , Arame , ma belle mère et ma mère, à se relayer pour m'apporter de la nourriture. Je ne pouvais même plus entrer dans la cuisine. Iba était enchanté. Ma grossesse se passait trop bien. J'allais à mes suivis sans problèmes, accompagnée de mon mari. Il ne ratait aucun rendez-vous. Notre fils était en pleine forme et s'était déjà retourné. J'étais enceinte de sept mois et demi et il me restait encore du temps, mais je ne plaignais pas du tout. J'allais toujours au travail, malgré le fait qu'Iba voulait que je prenne mes congés. On était dans notre chambre, un jour, vers 19h , après une dure journée de travail, parlant de mes futurs congés, quand son téléphone s'est mis à sonner. Il a décroché et j'ai juste entendu le nom de Yacine, sans pour autant comprendre le reste de ce qu'il disait. Je lui ai fait de grands signes, pour qu'il se dépêche de raccrocher.

- C'était qui?

- Yacine!

- Quelle Yacine!

- La femme de Fayçal ! Elle voulait.....

- On s'en fout de ce qu'elle veut! Elle t'appelle depuis quand?

- Je n'ai plus de ses nouvelles depuis des années chérie. Je suis surpris que toi.

- Elle essaie de se venger !!! Elle sait que nous sommes mariés et veut que je souffre comme elle.

Nafyssa: au carrefour des rêves brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant