✔chapitre 8 le rendez vous

4.3K 435 65
                                    


Pdv de Finn

La semaine est passée super vite. Entre la lecture du dossier et voir les avis du Capitaine Williams. Bref. Nous avons décidé d’accepter. Cela ne peut-être que bénéfique pour nous. Pour eux, mais surtout pour la ville et ses habitants. J’ai convoqué toutes les personnes de la caserne, sauf les jeunes. Et nous avons débattu, pris leurs avis et leurs envies. Il me reste plus qu’à voir avec la personne qui gèrera le projet.

Le Colonel Fabre m’a appelé le lendemain de notre entretien pour me demander si j’étais disponible le samedi à 14 h. Je lui ai confirmé que c’était bien le cas. Il m’a dit qu’il ferait passer le mot au garde de l’entrée de la base militaire, l’Aspirant Carter, pour qu’il m’attende à l’entrée et me conduise jusqu’à eux. Quand je vous dis qu’il ne plaisante pas là-bas ! Je me demande même s’ils savent ce qu’est l’humour. Mais là, je pense que je me fie à des préjugés. Les apparences sont parfois trompeuses.

Samedi matin, je me réveille angoissé et fébrile. Je ne sais pas pourquoi je ressens toutes ces émotions. Déjà que la semaine a été remplie et très compliquer. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais essayons d’être positifs.

Après avoir pris un bon petit déjeuner, le téléphone fixe sonne. Je le regarde de travers et souffle. Il y a qu’elle pour m’appeler sur le fixe et à cette heure-là.

Je décroche, car la connaissant, il n’arrêtera pas de sonner tant que je ne lui aurais pas parlé. Ce qu’elle peut être chiante parfois ! Mais bon je n’ai pas le choix sinon elle va me harceler jusqu’à ce qu’elle me dise ce qu’elle a dans la tête.

– Bonjour, mère ? que puis-je faire pour vous ?

– Fils, bien le bonjour à toi aussi, tu ne me demandes pas comment je vais?

– Si. Comment allez-vous, mère ?

– Bien, merci à toi fils. Je t’appelle pour te dire que demain midi ta présence au déjeuner est indispensable. Nous avons à te parler.

– Bien sûr, mère, je serai là. Ma présence est requise pour quelle heure ?

– Viens pour 11 h 45 ne soit pas en retard et viens seul merci.

– Bonne journée à toi aussi, mère.

Même pas eu le temps de finir ma phrase qu’elle m’a déjà raccroché au nez.

Je respire un bon coup. La journée commence bien. Restons positifs.

Je quitte ma caserne. Ma matinée a été éprouvante. Faire le dossier en double, un pour eux et l’autre pour nous. Dedans il y a ce que nous pensons qu’il faudrait modifier et ce qui pourrait concorder avec leur projet.

Je rentre chez moi éreinter après une demie-journée pareille et encore elle n’est pas finie. J’ai rendez-vous à la caserne. Je pense prendre une bonne douche avant d’y aller, je ne veux pas aller en souillon et puant la transpiration ?

Après une douche rafraichissante qui m’a passablement requinqué, mais surtout détendu, je m’habille d’un tee-shirt blanc près du corps qui souligne mes muscles. Je mets un jean noir qui moule mes cuisses et mes fesses une veste en cuir et me voilà prêt pour mon entretien avec le Colonel Fabre et le responsable du projet.

Et me revoilà ici encore une fois. Tiens, c’est bizarre en tournant la tête de gauche à droite et de droite à gauche je vois qu’il y a beaucoup de monde. Que ce soit en tenue militaire ou de ville. Hommes, femmes, enfants se baladent. Je pense qu’ils sont en repos et circulent tranquillement dans la base pour en profiter.

D’ailleurs, leur base me fait penser à une petite ville où il n’y a que des maisons bien sûr, mais une petite ville tranquille qui inspire le repos de l’âme.

Je peux comprendre qu’ils veuillent protéger cet endroit et c’est normal. Quand ils reviennent du front, les soldats ont besoin de se retrouver et surtout de se sentir en sécurité chez eux et autour d’eux.
C’est ce qu’ils aimeraient faire avec la ville d’Every. Ils veulent que les habitants se sentent plus en sécurité chez eux après ce qu’ils ont vécu.

C’est bon ! me voilà devant cette porte encore, mais je sens que c’est différent cette fois-là. Comme si le destin était en marche, comme si j’allais toucher de mes doigts ce que je recherchais depuis tout ce temps....

J’ouvre la porte et là devant moi ce tient...

Et si c'était le Destin...! TERMINÉ  ( Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant