✔Chapitre 10 samedi soir....

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Pdv de Christof

Le début de la semaine a été difficile. Nous sommes mercredi et il faut que j’appelle éryne pour prendre rendez-vous avec elle à propos de ce jeune soldat que je dois recevoir. Je ne peux pas l’accueillir seul.

Le dossier est vraiment trop sensible. Même si je fais partie de l’armée, certaines missions sont confidentielles et ne doivent pas être divulguées sans l’approbation de l’état major, du chef de mission ou du formateur. Tout dépend du soldat et de son grade.

Christof
Allo ma chérie.
Ça va ? Je t’appelle pour savoir comment tu veux procéder avec ton jeune soldat ?

Eryne
– Mon chou !
Ça va. Bon, alors écoute, je suis libre aujourd’hui et je vois avec le Général Furi pour voir ce qui lui convient le mieux. Ensuite je te rappelle pour te dire comment on procède pour le rendez-vous. Dans tous les cas, il sera accompagné.

Une heure après, mon téléphone resonne. C’est ma chérie.

Eryne
– Re, mon chou, j’ai vu avec le Général Furi. Comme il a été formé par moi, je viendrai aux séances pour superviser et être présente en cas de souci. Ce n’est pas que l’on n’a pas confiance en toi, loin de là, mais on préfère prendre les devants au cas où. Comme on dit : vaut mieux prévenir que guérir.

Chrisrof
– Pas de souci ma chérie. Ça me va tout à fait. J’ai cru comprendre que sa mission n’avait pas été facile, même si elle a été une grande réussite... 14 h, ça te convient ?

Eryne
– Oui mon chou, pas de souci pour moi. J’irai le chercher chez lui et on viendra ensemble. Comme ça, je lui ferai un débriefing pour le mettre en condition avant d’entrer dans ton bureau. Je te dis à tout à l’heure. Bisou ! mon chou.

Christof
– À tout à l’heure, ma chérie, bisou.

À 13 h 50, ma secrétaire m’appelle via l’interphone pour me signaler que mon rendez-vous de 14 h est arrivé.

J’ai failli lui dire de les faire attendre, mais connaissant éryne si je n’ai pas une bonne excuse, je suis cuit. Il faudrait qu’elle apprenne à relâcher la pression ou alors qu’on lui trouve quelqu’un. Ça serait top. J’en parlerai avec aiden de sa...

– Bonjour Colonel Fabre. Comment allez-vous ?

– Bonjour Mr Polinski. Bien. Je vous présente un des soldats sous mon commandement, le Caporal Hust...

-Caporal Hust, voici mon ami d’enfance, Christof Polinski psychologue pour l’armée. Vous pouvez tout lui dire, je suis juste là pour surveiller vos arrières. Me suis-je bien fait comprendre, caporal Hust. ?

– Oui Colonel Fabre. Je tâcherai de m’en souvenir.

– Bien Caporal. Nous allons commencer. Mettez-vous à l’aise. Maintenant, allez-y, replongez-vous dans vos souvenirs et n’oubliez pas, le Colonel Fabre est sur vos arrières. Alors, prenez votre temps, dites-nous tout.



Souvenir du Caporal Hust :

Nous venions de réussir notre mission. Le but était de dérober certaines données confidentielles au camp ennemi. Je n’en savais pas plus. C’était moi qui en avais la garde. Nous sortions de notre cachette pour rejoindre notre camp pour pouvoir être extradés en France, rentrer chez nous... enfin !

Sous l’ordre du Colonel Fabre, j’étais planqué dans un char leclerc qui avait déjà effectué plusieurs manœuvres dans le monde dont : les Conflits du Kosovo (OTAN), Liban (ONU) et le Yémen. Camouflé derrière trois hommes (un chef de char, un pilote et un opérateur en tourelle), je savais que nous ne risquions rien avec le blindage renforcé de titane. Et pourtant.

Et si c'était le Destin...! TERMINÉ  ( Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant