Huit mois plus tard ✓

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Huit mois plus tard.

Point de vue Eliza

Bip Bip Bip.

— Mmmmmmmh...

Bip Bip Bip.

— Ouiiiiii, ouiiii...

Je me retournai lentement pour éteindre le réveil. Aussitôt je me remis sous la couette.

— Mmmmmh, pffff...

D'un coup je sentis la couette s'envoler. Je me retrouvai nue sur le matelas.

— Ah non hein ! s'exclama Alycia en sautant sur le lit. Tu ne vas pas râler et te rendormir le jour de notre mariage !

— Mmmmmh... T'avais qu'à pas me faire l'amour jusqu'à pas d'heure aussi !

Alycia s'assit en tailleur à mes côtés.

— Mais... je voulais profiter de cette dernière nuit aux côtés de ma fiancée. Ce soir tu seras ma femme. Et je devrais t'honorer en tant que telle !

— J'aime l'idée, dis-je la voix rauque.

Elle se pencha sur moi et m'embrassa. Je gémis et acceptai le baiser. Il commença à devenir intense mais elle me lâcha.

— Hep hep hep, on ne va pas se mettre en retard !

Ma fiancée bondit sur ses pieds et me força à me lever.

— Tu vas prendre ta douche, me dit-elle, pendant ce temps je vais préparer le petit déjeuner !

— Je ne sais pas si j'ai très faim...

— Oh, mademoiselle Taylor Cotter serait-elle stressée ?

— Moui... dis-je le regard baissé.

— Oh mon amour...

Elle s'approcha tendrement de moi et m'enlaça.

— Mais ce serait bête de s'écrouler devant l'autel mmh ?

— Oui tu as raison !

— J'aime mieux ça !

Elle me donna une petite tape amicale sur les fesses et je filai dans la salle de bain.

Sous l'eau chaude je méditai. Aujourd'hui allait être le plus beau jour de ma vie. J'en souriais bêtement tellement j'étais heureuse et béate de bonheur. Et pourtant, une boule douloureuse s'était formée dans ma poitrine. Du stress plus que de la peur. Comme si quelque chose pouvait foirer aujourd'hui. C'était idiot. Nous allions nous marier, nous allions enfin nous unir, il n'y avait vraiment aucune raison de stresser. En plus nous allions revoir nos amis que nous n'avions pas vu depuis longtemps. Dont Marie et Lindsey qui me manquaient tant... Je secouai vivement la tête en sortant de la douche.

— Allez, courage Eliza ! dis-je à mon reflet.

Lorsque je sortis Alycia vint prendre ma place et m'invita à manger sans attendre. Mais je n'avais définitivement pas faim. Je préférais attendre qu'elle me force à avaler quelque chose. En attendant je préparai un sac où j'y glissai deux paires de baskets et deux brassières. Histoire d'être plus confort vers les 2h du matin, après avoir passé la journée debout.

Il était 11h30. Nous avions rendez-vous devant l'église à 13h30 pour un début de cérémonie à 14h30. Une heure avant, le temps de retrouver nos familles respectives et d'enfiler nos robes. Mes frères et sœurs étaient chargés d'accueillir les invités devant l'église. Nous quittions la maison vers 12h30.

Until Our Final Journey To The GroundOù les histoires vivent. Découvrez maintenant