Conclusion : Vers un bonheur certain ✓

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On y est. Le dernier chapitre de cette histoire. Cette fois c'est (malheureusement) la bonne ! Il est court mais j'avais besoin de l'écrire, comme pour dire au revoir aux personnages. J'espère qu'il sera à votre goût.

Je voulais vous remercier de m'avoir suivi dans cette fiction. Merci à ceux qui sont là depuis le début, ça fait plus d'un an maintenant, je ne pensais pas que je tiendrai autant ! J'avais perdu l'habitude d'écrire sur le long terme. Merci aussi à tous ceux qui sont arrivés au milieu, à la fin, qui ont tout lu d'une traite. Merci d'avoir laissé tous ces commentaires remplis de surprise, de joie, même de haine, qui transmettaient vos émotions et qui m'ont aidée à avancer, qui ont été une grande source d'inspiration. Sans vous cette histoire ne serait jamais allée jusque-là. J'espère vous revoir dans mes futurs écrits.

Pour ce chapitre j'ai testé l'écriture au présent, un peu pour le différencier du reste de l'histoire, alors, pour une ultime fois : enjoy :)

PS : Si quelqu'un est partant pour m'aider à traduire cette fiction en anglais, cette personne est la bienvenue !


Cinq ans plus tard

Point de vue Marie

Aujourd'hui cela fait cinq ans. Cinq ans que j'ai failli perdre Lindsey. Et ce jour je ne pourrais jamais l'oublier. Elle m'avait pardonné depuis. C'est ce qu'elle m'avait dit et j'avais appris à accepter ce que j'avais fait. A vivre avec le mal que je lui avais infligé. Mais chaque année à cette date un sentiment horrible monte en moi. Lindsey l'avait compris et faisait toujours comme si de rien n'était. Elle essayait juste d'être un peu plus attentionnée avec moi. Ce qui marchait dans un sens, mais qui me faisait me sentir également encore plus coupable... Aujourd'hui elle avait décidé de faire les choses différemment. Et rien que pour ce geste je ne l'aimais qu'encore plus.

Nous sommes samedi matin. L'heure est assez avancée et j'émerge doucement. Lindsey n'est pas dans le lit. Un peu triste je m'étire et me reviens en mémoire la date. Une petite tristesse s'abat sur moi quand Lindsey pénètre dans la pièce en robe de chambre, couvrant à peine son corps nu. Elle porte un plateau repas joliment présenté. Comment ne pas craquer ? Lindsey pose le plateau à mes côtés et me rejoint dans le lit.

— Bonjour mon cœur, elle dit en m'embrassant tendrement.

— Que me vaut cet honneur ?

— J'étais réveillée, tu dormais toujours, j'en ai eu envie !

— Merci...

Nous mangeons paisiblement dans un silence reposant. Se réveiller tout en douceur. Une fois nos ventres bien remplis nous faisons l'amour tendrement. J'ai toujours aimé lui faire l'amour le matin. Elle était toujours plus sensible au réveil. La lumière blanche du matin éclairait son corps d'une façon qui me faisait craquer. Les courbes de son corps musclé, c'était tout pour moi. Comment diable cinq ans auparavant avais-je pus lui balancer ces horreurs à la figure ? A cette date depuis cinq ans nous faisons immanquablement l'amour.

Et comme à chaque fois, je me mets à pleurer. Elle sait pourquoi je pleure et elle me console. Elle-même verse quelques larmes. C'est devenu notre petit rituel. Comme pour nous rappeler que l'Amour est un sentiment fragile qu'il faut entretenir.

Mais aujourd'hui quelque chose est différent. Après l'amour, après les larmes, Lindsey me regarde avec un de ses regards profonds. Je sais qu'elle va me dire quelque chose d'important.

— Je ne te l'ai pas dit assez Marie. Je ne te l'ai dit qu'une fois, je m'en souviens, il y a quatre ans. Je ne t'ai dit qu'une seule fois que je t'avais pardonné. Et je n'ai jamais osé en reparler par la suite. Parce que j'avais peur de faire ressurgir des sentiments désagréables. Mais je vois bien qu'à chaque période de cette année tu déprimes. Au début je trouvais ça injuste, ça devait être à moi d'être triste en me rappelant par quoi j'étais passée. Mais en vivant à tes côtés j'ai commencé à comprendre que tu avais aussi traversé quelque chose de compliqué ce jour-là. Faire du mal à quelqu'un que l'on aime, ça va avec un sentiment désagréable, une impression d'échec et de mal-être. J'ai compris ça en t'observant. Et je ne veux pas que tu continues à en souffrir.

Until Our Final Journey To The GroundOù les histoires vivent. Découvrez maintenant