Chapitre 3 : L'histoire d'Excalibur

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CETTE HISTOIRE NE M'APPARTIENT PAS
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Le lendemain matin son parrain était parti. On l'avait réveillé si tôt que Draco croyait qu'il devait toujours faire nuit. Décidément il n'allait pas avoir de repos ici ! On lui donna des nouveaux vêtements, un pantalon en cuir travaillé et doux, une chemise en lin, et des bottes comme il les avait vus chez Luthien. Après quoi on le conduisit dans une grande salle où une vingtaine de jeunes prenait leur petit déjeuner.
On lui indiqua une place près d'une fille aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus. Dès qu'il s'assit celle-ci se tourna vers lui et se présenta :
-Bonjour Draco, c'est bien ça non ? Je suis Irène, une petite cousine d'Hermione Granger comme vous l'appellez. Je vais t'apprendre les bases de nos manières de défense et quelques trucs bien pratiques en magie appliquée. Tu commençeras avec ces trois jeunes gens ici devant toi : je te présente Marco, Brían et Léo. Elle n'aime pas qu'on l'appelle par son vrai prénom...
-Trop long et trop empreint de grande Histoire, dit la prénommée Léo.
-Et c'est quoi ton vrai prénom si je puis demander ?, dit Draco. Au cas où j'aie besoin d'une fille enragée à mes côtés.
Léo dut sourire, mais lui dit finalement son prénom : « c 'est Eleanor (Aliénor en français), comme Eleanor d'Aquitaine. Forte femme et de trop grands espoirs que ma famille porte en moi. Enfin, je ne peux que faire de mon mieux et espérer que cela suffira. »
-Je parie que tu es trop humble, ajouta Draco avec un sourire charmeur.

À côté de lui, Irène se dit que ce garçon pourrait bien lui créer quelques problèmes si on ne l'arrêtait pas directement dans ses entreprises d'encharmeur. De plus que Léo montrait déjà de sérieux signes de succombement.

-Draco, je dois te prévenir, lui dit-elle, alors qu'ils sortaient de la Villa pour se rendre sur le terrain d'entrainement, d'une part je ne tolérerai pas de petits jeux de charmeurs ici, et d'autre part Léo est fiancée et se mariera quand elle aura fini ses études en l'art de guerre.
Draco était un peu abattu par cette mise en garde, mais voulait tout de même essayer d'impressioner cette jolie jeune fille nommée Léo. Mais quand Irène lui parla de ses fiançailles et surtout du champ d'étude dans lequel on allait l'entrainer, il butta.
-Attends, tu veux dire que vous vous entrainez aux armes moldues ?!
-Oui, entre-autre. Sauf qu'on change tout de même quelques détails. Tu verras.

Ils étaient arrivés sur le terrain d'entrainement et ce que vit Draco ne l'enchantait guère : le terrain faisait deux fois la taille d'un terrain de Quidditch. Tout autour se trouvait une piste de course, Draco le savait car déjà quelques garçons et filles en faisait le tour au pas de course. Le milieu était partagé entre des terrains d'entrainement en escrime et des constructions en bois sur et en dessous desquels il faudrait grimper ou ramper. (Bienvenue à l'armée Draco ! ;-) Son petit groupe se trouvait encore en dehors de ce terrain cauchemardesque pour Draco. Mais Irène les entraina vite sur la piste de course. Avant que Draco ne se soit remis de son choc, les autres avaient déjà commencé à courir.
-Allez viens Draco, on s'échauffe !

Draco secoua sa tête et se mit à courir. Après un tour il crut que c'était fini, mais non Irène commençait déjà le deuxième... Alors ils veulent que je coure, bien je vais courir ! C'est pas pour rien que je joue au Quidditch, de plus ce n'est pas un Malfoy qui va s'avouer vaincu ! Il tint bon et rattrappa le petit groupe devant lui : « alors te voilà », lui dit Léo, « je croyais que tu nous avais déjà tout montré ! »
-Tu rêves là ! Tu n'as pas encore vu la moitié ! Je devais d'abord me remettre de mon choc !
Léo rit et se remit à côté d'Irène qui se trouvait au début de la file des cinq coureurs.
L'avant-midi, la petite troupe d'Irène ne fit que de l'athlétique et des exercices de souplesse. Quand il était temps d'aller manger, Draco commençait sérieusement à douter du plan de son parrain, de plus il n'était plus aussi entrainé que dans le bon temps où il pouvait simplement être un élève parmi d'autres. Non, cette année il avait dû trouver un moyen de faire entrer les mangemorts dans Poudlard, et n'avait donc plus eu le temps de jouer autant au Quidditch qu'avant. Il sentit néanmoins que tout le stress qu'il avait accumulé durant l'année s'estompait.

L'après-midi Draco allait reçevoir ses premiers cours d'escrime avec Irène. Les autres allaient être entrainés par un autre jeune qui pouvait déjà s'appeler membre de la garde royale.
-Viens Draco, je vais d'abord te parler de notre façon de faire la guerre.
Ils s'assirent l'un en face de l'autre sur un petit terrain d'escrime et Irène se mit à lui raconter l'histoire de leur art :
-Tout a commencé à l'âge de Merlin, l'enchanteur comme certains l'appelaient. Tu dois certainement connaître 'Excalibur' l'épée qu'il avait demandé à la Dame du Lac.
Draco acquièsca et Irène continua ses explications :
- Et bien cette épée avait été façonnée par un de nos manufacturiers. Ceux-ci sont connus pour leur art de fabriquer de redoutables armes, mais aussi de donner à chacune de leurs épées une force magique supplémentaire. 'Excalibur' était empreint du don d'équilibreur. Elle seule décidait de son maître et défiait les obstacles qui se dressaient devant elle et son maître. D'autres épées ont d'autres forces : certaines peuvent uniquement protéger et non attaquer, d'autres sont faites pour la guerre et leurs porteurs sont réputés pour leur art en maîtrise de cette arme. Chacun des membres de la garde royale reçoit une de ces épées pendant notre rituel du « réveil », c'est à ce moment qu'une de ces épées te choisira pour son porteur. Elle sera tienne et son don te servira dans le futur de garde royal. Les guerriers aux épées du destin, comme nous appelons les épées faites pour la bataille, ne se sont montrés que dans les temps où nous avions eu besoin d'eux. Donc pendant les temps de grand désiquilibre des forces magiques de notre monde. Ils ont réapparus il y a deux ans, quand Lord Voldemort est réapparu aussi.
Draco sentit ses muscles se tendre à l'entente du nom de ce mage qu'il connaissait si bien. Irène ne s'en rendit pas compte, ou alors elle ne s'en formalisa pas. Elle continait son monologue :
- Il est vrai que de notre temps les mages ne se battent plus à l'épée, mais comme les nôtres sont empreintes de magie, elles peuvent résister à celle des autres et tu apprendras à te servir de magie sans baguette, de façon à pouvoir te concentrer sur ton arme. Et puis certains mages sous-estiment cette arme d'origine moldue. Je peux te certifier que nombreux sont ceux qui sont morts de cette arme et non d'un sort impardonnable. (Hehe, bien fait pour toi Cyrus !)
Et maintenant lève-toi, qu'on s'y mette !

Elle se leva et quand Draco fut levé aussi, elle lui lança une épée en bois qu'il rattrappa de suite.
-En bois ?, dit Draco, un peu déçu.
-Bien sûr, qu'est-ce que tu croyais ? Tout débutant commence à l'épée de bois, mais elle pèse déjà aussi lourd que ta future arme et possède les mêmes dimensions. Draco, je te préviens. Tu devras apprendre en un mois ce que d'autres apprennent en un an. Ton parrain m'a dit que tu pouvais être très concentré et doué quand tu le voulais. Maintenant tu peux montrer ce qui est vraiment en toi, qui tu es véritablement ! Ta chance, la voici !
En position ! D'abord je veux seulement que tu te défendes, rien de plus. Ta position n'est pas en équilibre. Prends appui sur tes deux jambes, oui comme ça. Ainsi tu seras plus stable face à une attaque. Les clés de l'escrime sont agilité, équilibre et rapidité. Prêt ? Alors allons-y.

D'abord les coups d'Irène étaient lents et faciles à rattraper, mais bientôt le rythme s'accentua et Draco se retrouva vite avec l'épée près de sa gorge ou dans son flanc. S'il s'était battu pour de vrai, il serait mort désormais. Plus il n'arrivait pas à faire dévier les coups d'Irène et plus le Serpentard en lui réclamait la victoire.

À la fin de l'après-midi Draco était complètment exténué, mais il se sentait bien. Pour la première fois depuis longtemps il se sentait bien. Pendant toute la journée il n'avait pensé ni à son père, ni vraiment à Voldemort. Finalement peut-être que son parrain avait raison. Peut-être était-il en sécurité ici, mais arriverait-il à mettre à bien la mission qui lui avait été confiée ? Granger était déjà difficile à supporter comme ça, mais devoir la protéger, ça c'était le sommet ! Mais jusque-là il aurait déjà montré à Luthien qu'il était capable et avait le sens de l'honneur. Juré !

Bound by honour and By heart (Dramione-Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant