Chapitre 13 : How to get your ideas right

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Ils s'installèrent plus confortablement dans leur canapés et Draco commença à leur raconter ce qu'il savait :
- Je sais depuis mes 12 ans environ, que Voldemort est devenu invincible. On était fin août et le lendemain mon père et moi allions nous rendre au chemin de traverse pour mes livres scolaires. Je voulais dire bonne nuit quand j'entendis mon père parler de Voldemort à ma mère. Je suis resté derrière la porte et j'ai écouté. Il parlait d'un objet, un objet que contenait un morceau d'âme de Voldemort : un Horcruxe. Cet Horcruxe il voulait le donner à un élève le lendemain, pour que le Lord Noir puisse renaître.
Ginny était sous le choc ; Draco avait su ce que son père voulait faire. Draco vit le visage blême de Ginny et continua :
-Je ne savais pas alors que cet objet était le journal de Tom Jédusor et je savais encore moins que mon père allait te choisir toi, Ginny. Encore une fois, je suis désolé... Bref, en fin d'année, alors que Harry avait déjoué le plan de mon père, je les entendis encore une fois parler des Horcruxes et cette fois d'un en particulier : la coupe de Helga Poufsouffle. Père se demandait s'il ne pouvait pas recommencer avec cet autre Horcruxe qu'il savait être en la possession de ma tante Bellatrix. Mais ma mère l'en dissuada, disant que cet objet allait être beaucoup plus repérable que le petit journal et que seul un Lestrange pouvait aller chercher la coupe chez Gringotts. Les gobelins contrôlant les baguettes. Et comme à l'époque ma tante était toujours incarcérée à Azkaban, mon père abandonna ses plans pour faire renaître son maître.
Encore une fois le silence s'installa dans la salle commune. Mais Harry le brisa assez rapidement et demanda :
-Ta tante, où se trouve-t-elle pour le moment ?
-À vrai dire je n'en sais rien. Mais vu que ma mère a quitté le manoir pour aller se réfugier chez sa sur Andromède, je suppose qu'elle s'est installée chez moi, au manoir Malfoy. Et je parie qu'entre temps c'est devenu un repaire de Mangemorts, si pas un antre pour Voldemort.
Harry réfléchit un bon moment avant de lancer :
-Mais comment voler sa baguette si elle se trouve entourée de Mangemorts toute la journée ?
-Attends Harry, est-ce que tu as écouté ce que je t'ai dit tout à l'heure ? Tu resteras à Poudlard !, s'écria Lauren d'un coup, comprenant que son ami voulait prendre les choses en main.
-Mais Mione ! Comment veux-tu... ?
-Ma famille va s'en charger. Ils trouveront les Horcruxes et alors nous les détruirons.
Ron, qui, pour une fois, n'avait pas posé de questions au milieu d'une discussion, en avait maintenant une au bout de la langue:
- C'est bien de savoir où se trouve un autre Horcruxe, mais où sont les trois derniers ?
-Les trois derniers ? Tu veux dire qu'il y en a plus que deux ?, dit Draco soudain choqué.
-Et oui, dit Lauren, si nous savons quelque chose sur Voldemort, c'est qu'il ne s'y met jamais de main morte. Il y en a sept.
-Sept ?, s'écrièrent Ginny et Draco en même temps.
-Tiens, apparemment je ne suis pas le seul qui ne connaît pas toute l'histoire, dit alors Draco avec un regard amusé posé sur Ginny.
Ginny posa un regard noir sur Harry qui souriait bêtement, signe que Ginny l'intimidait :
-Ecoute Gin, je trouvais que tu ne devais pas tout savoir et donc...
-Et donc tu me caches l'information vitale. Tu es mon petit ami, tu peux me faire confiance !
-Ca n'a rien à voir avec de la confiance Gin, je ne voulais pas te mettre encore plus en danger. Déjà que j'ai voulu...
-Oui, déjà que tu as voulu rompre. Laisse-moi te dire une chose Harry Potter : ce n'est pas parce que je suis une fille ou ta petite amie que je suis fragile. Hermione le savait aussi et tu n'essaye pas de la protéger, elle ! Tu es scotché avec moi pour un bon bout de temps, alors habitue-toi à l'idée de tout me dire, parce que si je découvre que tu me caches encore d'autres choses, ma vengeance sera terrible.
Harry était passé du rouge au blanc et retour au rouge en un temps record. Et maintenant il regardait Ginny avec des yeux comme des soucoupes. Puis, poussé par une soudaine envie, il encercla les hanches de Ginny de ses mains et la tira vers lui afin de poser ses lèvres sur les siennes dans un baiser passionné.
-Oh non, pas maintenant, pas devant tout le monde, dit Ron avec une moue gênée.
Draco se tourna vers Lauren pour voir sa réaction. Elle retenait difficilement un fou rire et quand elle vit le grand sourire de Draco elle éclata, suivi de près par Draco. Ron était totalement perdu. Et son visage le laissait transparaître , ce qui fit encore plus rire Lauren et Draco, qui furent alors imités par Ginny et Harry quand ceux-ci virent le visage de Ron.
-C'est pas drôle ! Arrêtez de foutre de ma poire, oui ?!
Doucement les rires se calmèrent et Draco essuya même une larme de son il.
-Je ne vous savais pas aussi marrants les Gryffondors !, dit-il en tentant de se calmer.
-Oh, tu ne sais pas encore grand chose sur nous Dray, lui répondit Lauren.
Doucement le calme et sérieux leur revint et ils se remirent à discuter des Horcruxes restants :
-Alors, nous avons la bague que Dumbledore a déjà détruite, le journal, déjà détruit aussi, le médaillon de Serpentard est seulement une attrappe, donc il faudra encore chercher le vrai et Draco vient de nous livrer la cachette du cinquième Horcruxe. Que pourrait être les autres ?, demanda Ron, après avoir fait le compte.
-Dumbledore m'a toujours parlé des objets des Fondateurs et avec la coupe, sa théorie est démontrée. Alors que sont les autres objets des Fondateurs ?
-Il y a l'épée de Gryffondor que tu as tiré du choixpeau, mais il ne saurait pas être un Horcruxe vu qu'il était caché toutes ces années dans ce même choixpeau. Dans la légende, on parle du diadème de Serdaigle. Maintenant, où se trouve-t-il ? J'en ai aucune idée, finit de dire Lauren.
-Ca nous fait un de plus à trouver, mais il en reste quand même deux, intervint Draco.
-J'avais une hypothèse sur Nagini, le serpent de Voldemort, ajouta alors Harry.
-Ca pourrait vraiment être le cas, Potty. Il chérit ce lézard et il est toujours à sa portée. En plus si on sait qu'il parle le Fourchelang, les serpents doivent être des animaux très précieux pour lui et donc parfait pour contenir une partie de son âme.
-Et le dernier ?, dit finalement Ron.
Personne ne sut ce que ce dernier objet pourrait être. Et alors qu'ils étaient perdu chacun dans sa cogitation, la porte s'ouvrit sur Rogue :
-Draco, Lady Lauren, il est temps que vous retourniez, dit celui-ci à peine entré.
-Mais nous n'avons pas encore fini nos cogitations, supplia Lauren.
-Votre père m'a demandé de vous demander de rentrer. Et vous trois, vous allez me dire de quoi vous avez parlé.
Il montra les trois Gryffondors restants du doigt et Harry fit la moue. Il savait que Rogue avait rejoint leur camp définitivement, mais il ne pouvait toujours pas lui faire entièrement confiance. Il regarda donc vers Hermione, qui lui sourit et le pris dans ses bras pour lui dire au revoir. En le tenant dans ses bras elle lui murmura : « Dis-lui, mon père lui fait confiance et c'est lui qui lui a appris la légimencie et occlumencie. En plus c'est lui qui a amené Draco à changer de camp. » Elle le relâcha et Harry hocha la tête, signe qu'il avait compris. Lauren dit aussi au revoir aux deux autres et Draco ne savait pas vraiment que faire. Mais finalement Harry se chargea de ses doutes en lui tendant la main. Draco l'accepta.
-Fais attention à Mione, Malfoy.
-Ne t'en fais pas, elle est entre de bonnes mains.
Draco tendit aussi la main à Ron qui, après un moment de réflexion intense, l'accepta. Ginny, elle, ne se fit pas prier. Elle se mit sur ses pointes de pieds et embrassa Draco sur la joue.

De retour à la Villa, Draco et Lauren ne rencontrèrent d'abord personne. Ils se dirigèrent vers le troisième étage afin d'y rencontrer Luthien et peu à peu les gens se firent plus nombreux sur leur passage.
-D'où viennent-ils ?, demanda Lauren à Draco, croyant qu'il en savait plus qu'elle.
-Je n'en sais rien. Tiens, voilà Irène.
Irène les salua et après que Draco lui ait posé sa question, elle répondit que tout le monde s'était réuni pour assurer la nouvelle protection de Poudlard.
-C'est un enchantement collectif ? Rhoo, j'aurais tant donné pour en faire partie !, dit alors Lauren.
-Ne t'en fais pas cousine, ce ne sera pas la dernière fois. Tu en feras partie la prochaine fois. Il faut que je vous laisse. Les autres m'attendent déjà pour l'entrainement. Vous viendrez quand vous aurez parlé à ton père, n'est-ce pas ?
-Oui, juré !
Luthien les attendait dans le salon. Il les pria de s'asseoir et leur demanda directement de quoi ils avaient parlé. Lauren lui fit part de leur cogitation et Luthien l'écouta avec grande attention. Quand elle eut fini son monologue, Luthien parut réfléchir intensément. Puis, voyant que les jeunes en face de lui trépignaient d'impatience de savoir à quoi il réfléchissait, il parla :
-Pour la coupe, je pense qu'on trouvera un moyen de vous la procurer. Par contre je n'ai aucune idée où pourrait se trouver le vrai médaillon et le diadème. Cependant, j'ai repensé à une histoire que mon père m'avait racontée en son temps. C'était l'histoire de Rowena et de sa fille Helena Serdaigle. La famille de Serdaigle, tout comme Godric Gryffondor, était des amis de notre famille et cette histoire a fait le tour dans nos chansons et poèmes : Rowena possédait un diadème enchanté, qui donnait à son porteur un intellect hors du commun. Ce diadème apporta à Rowena la gloire de son savoir, tel qu'on le connaît. Mais Helena, sa fille, voulut elle aussi posséder ce savoir apporté par le bijou et, une nuit, le vola à sa mère. Quand Rowena sentit son heure approcher, elle envoya un baron chercher sa fille. Ce baron n'était pas un quelconque homme ; il était amoureux d'Helena depuis de nombreuses années et n'avait qu'un vu, c'était de la faire sienne. Alors il se jeta dans sa recherche et la retrouva dans un pays étranger et sombre : l'Albanie. Elle s'y était cachée, regrettant ses actes. Le baron voulut l'emmener de force, mais comme Helena se débattait pour ne pas avoir à souffrir la honte de voir sa mère gênée par ce qu'elle avait fait, il la poignarda. Quand le baron la vit morte, il regretta de suite ce qu'il venait de faire et, par honte ou par amour, il se tua avec le même poignard. Le diadème, dit-on, resta là où Helena l'avait caché : dans un tronc d'arbre, dans la forêt d'Albanie.
L'histoire n'apportait pas vraiment quelque chose d'après Lauren, mais Draco avait l'air de réfléchir à son tour. Lauren le fixa el lorsqu'il croisa son regard, il leur fit enfin part de ses pensées :
-Est-ce un hasard que le fantôme de Serpentard s'appelle le baron sanglant ? Et est-ce un hasard si une jeune femme, tout aussi morte, l'accompagne partout ?
-Tu veux dire, la jeune femme, la dame grise, c'est Helena ?, dit alors Lauren, l'idée lui étant finalement venue à l'esprit, elle aussi.
-Qui sait ?, dit alors Luthien, un sourire aux lèvres.

Bound by honour and By heart (Dramione-Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant