Alors, ceux qui lisent ma fiction depuis le début se souviendront peut-être avoir déjà lu ce chapitre mais comme comme je l'avais enlevé, je le remets ici :D
Malgré ça, je l'ai un peu changé, surtout la fin ET IL EST BEAUCOUP PLUS LONG QUE LES AUTRES :)
Bisous ♡●☆●☆●
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On va dans le nouveau magasin à côté de celui du Parador ? s'enquit Léonie en sautillant d'excitation.
- On n'était pas venu pour emmener Emma à la Tour à la base ? demanda Cameron en tirant sur ses gants. En plus on est juste à côté.
- Comme tu voudras mais j'aurai bien voulu voir l'intérieur du nouveau magasin, soupira Léonie, déçue.
Je suivis la conversation d'un pas traînant, fredonnant les chansons de Noël qui passaient dans la rue.
Les deux jours qui s'étaient écoulés depuis ma rentrée à l'Académie s'étaient relativement bien passés, aucun professeur ne m'avait pris en grippe pour l'instant et madame Duffin était vraiment gentille. On commençait bientôt les Battues et Léonie voulait absolument que je vois comment cela se passait tandis que Cam' m'encourageait sans cesse à sécher les cours d'Études. Par contre nous n'avions pas encore eu cours ni d'apprentissage de pilule, ni de création ; ce qui n'était pas plus mal étant donné que je ne pouvais pas participer au premier et que le second ne me servirait pas. Les cours de Chant étaient mes préférés, rien de très original mais j'adorais mélanger ma voix à celles autres pour former une joyeuse cacophonie.
Les Estralls de ma classe s'étaient vite habitués à ma présence et se montraient sympathiques envers moi, je soupçonnais fortement Cameron d'avoir menacé de les Charmer si jamais ils se montraient méprisants, d'autant plus que seul mes amis étaient au courant du pouvoir que j'avais - ou que je n'avais pas plutôt.
Malgré cette bonne ambiance, je pense que je ne m'habituerais pourtant jamais à voir une cascade dans le Repotoir ou encore à devoir me casser la figure en descendant des pontons qui reliaient les salles les unes aux autres. Mais si même l'école était magnifique dans ce monde, que demander de plus alors ?
- Nous sommes arrivés, s'exclama Léo en faisant un signe de tête.
Quand mes yeux rencontrèrent le point qu'elle indiquait, je crus recevoir un coup de poignard dans la tête et je dus fermer les yeux et m'asseoir par terre afin d'essayer de digérer la douleur.
Un profond souvenir revint flotter dans mon esprit et dans un flash qui ne dura pas plus d'une dizaine secondes, je me vis dans les bras de papa. Maman discutait avec une dame au cheveux blanc et court, elle me regarda, me sourit et tout redevint noir.
Je rouvris les yeux : Cameron était auprès de moi, sa main posée contre mon bras, il avait quelque chose dans la bouche - pas bien compliqué de deviner quoi.
J'étais essoufflée. Léo me fit m'allonger dans la neige, mais malgré ses « souffle doucement » et les « Tu vois j'te l'avais dit, c'est la seule fille qui tombe par terre en moins de dix secondes alors qu'elle regarde un magasin » de Cameron, je n'arrivai pas à m'arrêter. J'avais vu papa et maman et j'étais avec eux... ici dans cette tour, tout ça probablement à cause d'une prémonition de Cameron même si j'étais encore trop mal au point pour lui demander pourquoi avoir fait ça.
Lorsque je me calmai enfin, je fis un signe à mes amis pour leur montrer que j'allai bien et avec leur aide je me remis debout. Je levai les yeux vers la tour, j'avais comme une impression de déjà vue, et comme venait de le prouver ce souvenir j'étais déjà venue ici. Cette tour était juste formidable. Elle ressemblait à celle de Raiponce, faite de pierres s'encastrant les unes dans les autres. Mais à la place des lianes, de longues guirlandes électrique s'enroulaient autour de son tronc. Aucune autre décoration qui aurait, de toute façon, été superflue n'ornaient cet édifice. Juste une plaquette en or où des lettres majuscules y étaient inscrites formant le nom du magasin «PAPET'OUR». Le panneau était accroché au-dessus d'une porte marbrée digne d'un château fort.
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Emma Silton
FantasyRecette fortement conseillée pour la santé : • Prendre une inconnue qui arrive dans un endroit singulier. • Couper la vérité en fines rondelles et la mettre de côté. • Mélanger avec une poignée de danger et un soupçon d'humour. • Parsemer d'une bonn...