Kid in love

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Ça fait longtemps que je ne me suis pas réveillé d'une façon aussi agréable. Il a beau être quatre heure trente du matin, quand tu émerges à l'aide de tendre caresse de la fille que tu aimes, tu t'en fiches pas mal d'être fatigué. Ma tête est confortablement calée dans sa poitrine recouverte d'un simple soutien-gorge bleu ciel assorti pour une fois à sa culotte du même ton cachée par un short recouvert de petits nuages. Elle et les pyjamas glamours c'est une grande histoire d'amour. Ses doigts jouent avec mes cheveux. Elle les entortille inlassablement, répandant des frissons dans tout mon corps.

_J'ai vraiment pas envie de rentrer chez moi. murmurais-je presque à moi même.

_Reste alors.

_Tu serais prête à m'héberger encore un peu ?

_Bien sûr. Et puis Aby et Zack t'apprécient également alors pourquoi pas.

_Mais toi qu'est ce que tu veux ?

_Que tu restes ici. répond-elle tendrement.

Pour être sur que j'ai bien compris le message elle attrape mon visage entre ses deux mains pour venir m'embrasser. Face à tant d'arguments persuasifs je peux bien rester quelques jours de plus. Après tout je n'ai rien de particulier qui m'attend au Canada alors autant rester plus longtemps ici. Je lui dépose de légers baisés sur le nez et le front avant de la tirer près de moi. Sa tête repose désormais sur mon torse et c'est à mon tour de jouer avec sa longue chevelure.

_Je reste encore un peu alors.

_Un peu beaucoup.

_Passionnément.

_A la folie.

_Pour toute la vie.

_Ne précipitons pas non plus les choses. rigole-t-elle.

_Je suis content que tu me dises ça parce qu'une fille qui pense déjà au mariage à dix-neuf ça me fait flipper.

_T'en fais pas ce n'est pas mon cas.

_Je sais, t'es une fille surprenante.

_Ahah combien de fois tu vas me le dire ?

_Jusqu'à ce que j'en ai assez mais ce n'est pas prêt d'arriver.

Elle me sourit comme si je venais de dire les plus belles paroles qu'elle n'a jamais entendu et vient m'embrasser la mâchoire. Je serai toujours étonné par la fraicheur de son corps. Elle n'a pas froid et pourtant je le trouve glacée comparé au mien. Je la serre donc un peu plus fort pour la réchauffer mais ça n'a pas l'air de beaucoup lui plaire puisqu'elle me pousse légèrement. Je ne sais pas si un jour je vais arriver à m'habituer à ses sauts d'humeur pendant sa "période". En tout cas pour l'instant ça me vexe légèrement déjà que je suis frustré de l'avoir aussi près de moi sans ne pouvoir rien lui faire. Pour lui manifester mon léger agacement je la lâche complètement, la faisant immédiatement réagir.

_Sois pas vexé. Si je t'ai poussé c'est parce que tu me serrais trop fort.

_Je croyais que c'était encore ton problème du moment.

_J'ai mauvais caractère au début mais là c'est la fin alors non. J'avais simplement pas envie de mourir étouffé aujourd'hui.

_Désolé c'est juste qu'on dirait que t'as froid.

_Sous quatre couvertures plus toi qui est aussi chaud qu'un radiateur je ne risque pas d'avoir froid.

Je repasse mon bras derrière son dos alors qu'elle repose délicatement sa tête sur mon épaule tout en se blotissant près mon torse. Il ne lui faut que quelques minutes pour s'endormir profondément, me laissant seul dans la pénombre de la chambre. Les volets n'ayant pas été fermés, j'arrive tout de même à distinguer la décoration très personnelle de la pièce grâce à la lumière des réverbères de la rue.

Grâce à lui [SM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant