PARTIE 8

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PDV Céline :

François – ...

C'est décidé c'est mon fils et il a le droit de savoir ce qu'il se passe dans ma vie, et je n'ai pas envie de faire tout ça derrière son dos. Alors je me lance et je lui dis tout.

Moi – Depuis notre séparation entre ton père et moi, tu dois savoir que je lui en voulais terriblement pour cette tromperie. D'un autre côté je me sentais coupable du fait qu'il soit allé voir ailleurs. Aujourd'hui avec du recule j'ai compris que je me suis un trop laisser aller.

Lui – Comment ça ?

Moi – Je ne me coiffais même plus, je portais des vêtements en quelque sorte démodé. En gros je ne prenais plus soin de moi. Je suis une femme et je veux plaire aux hommes et parmi ces hommes en avoir un qui puisse me redonner gout à la vie.

Lui – Je ne crois pas avoir tout bien compris.

Moi – Arrête de me couper sans cesse ! Il y a quelque temps, je me suis reprise en main, je suis allée chez le coiffeur, l'esthéticienne, j'ai fais les boutiques pour redevenir une « Femme ». Ce n'est pas tout. Au boulot j'ai un collègue qui s'appelle Thierry, on travaillait ensemble sur la comptabilité d'une entreprise extérieure et tout ça nous a rapproché. Je pensais que c'était juste une aventure sans lendemain mais avec le temps on a commencé à vivre quelque chose de très fort et franche...

Lui – Donc t'es en train de me dire que tu sors avec ton collègue ? Tu as pensé à moi ? Tu t'emballes trop vite, c'est juste un plan cul entre vous alors revient à la réalité.

Moi – Je ne suis pas une de tes copines, je suis ta mère et tu me dois le respect comme moi je te respecte.

Lui – Ah parce que sortir avec un mec c'est me respecter ? Tu penses juste à ta gueule et tu oses me faire ton mea culpa ? Tu me dégoutes, comporte-toi comme une mère digne !

Elle – Je t'ais toujours supporté, même quand ton père levait la main sur moi, je n'ai jamais voulu abandonner pour toi. Tu étais ma seule source de motivation, je ne voulais que ton bien. Tu ne serais pas la aujourd'hui, je pense que je serai tombée en dépression.

Lui – Il a eu raison de t'en mettre plein la gueule. J'en suis sur que tu l'avais poussé à bout. Tu n'as que ce que tu mérites en fait.

Elle – Ce que tu dis me blesse au plus profond de moi. Je ne vais pas pleurer, je reste forte mais si tu penses que ton père avait raison de me frapper, alors pourquoi tu n'es pas auprès de lui ? Pourquoi il ne t'appelle pas pour prendre de tes nouvelles ? Il ne t'a même pas téléphoné pour te souhaiter un joyeux anniversaire ! Il sait qu'il a un fils et qu'il doit quand même être un père pour lui ? Sa pension alimentaire je n'en voulais même pas. J'ai voulu t'élever seule sans son aide. Même une couche il ne t'a pas changé. Je t'ai toujours fais passer avant mes propres besoins. Maintenant que t'es majeur je me suis dis que tu pouvais comprendre les choses, mais en fait non.

Lui – Je suis majeur oui, et je comprends ne t'en fais pas ! Juste je n'accepte pas que ma mère sorte avec un autre que mon père. Il peut avoir ses défauts mais je ne veux pas te voir avec un autre. Tu sais quoi cette conversation m'a gavé. Comporte-toi comme une mère avant de vouloir être une « femme » !

Ses derniers mots m'ont tellement blessé. Mon petit Cachalot aujourd'hui ose mal me parler ? Alors que j'ai toujours été la pour lui. Il défend son père c'est normal mais moi j'ai tout donné à son père, malheureusement il n'a pas su n'aimer que moi. Aujourd'hui je paie les pots cassés comme si j'étais coupable. Personne ne savait qu'il me battait, j'ai tout gardé pour moi, maintenant la vérité à éclater.

Amour, Mensonge & TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant