Elle et lui,c'est pour la vie

Le début d'un long chemin

Juliette refusait d'écouter son compagnon et même Max habituellement si calme avait fini par se fâcher, il voulait lui aussi se faire entendre ... car lui aussi souffrait de cette situation .... Mais surtout il avait senti qu'un drame allait se jouer s'il n'arrivait pas à convaincre Juliette de l'écouter.

Juliette (hurlant) : c'était il y a une semaine que j'avais besoin de toi, avant que je prenne cette décision... quand j'ai essayé de t'en parler et que tu n'as même pas daigné m'écouter

Max : je sais, j'aurais dû être là, mais à ce moment là j'avais peur pour la vie de la juge et des enfants .... Je n'ai pas compris ce que tu me disais ... c'est une erreur de ma part mais tu ne peux pas me faire payer cette erreur de cette façon ... ce n'est pas juste Juliette ... je t'aime et tu sais que je l'aime aussi cet enfant ... ça fait des mois qu'on rêve de cette grossesse, de fonder notre famille ... alors qu'on avait plus aucun espoir, tu es enceinte... Juliette, ne fais pas de bêtise, réfléchis bien, on aura certainement plus cette chance

Juliette (cherchant à blesser son compagnon) : TU n'auras plus cette chance ... moi je pourrai toujours ....

Les mots de Juliette venaient de blesser Max, effectivement il savait que c'était lui la cause de tout cela ... il s'en voulait ...

Max : c'est vrai Juliette et je te l'ai dit et répété, je suis désolé ... jamais je n'ai voulu te faire subir tout ça ...(retenant difficilement ses larmes ) ... alors c'est fini entre nous et pour me punir tu m'imposes cette double peine, perdre cet enfant et te perdre toi ....

Juliette : écoute toi, Max, tu parles comme un flic ... la double peine ... tu crois que tout cela ne me fait pas souffrir

Max : mais je suis un flic, Juliette, et j'en suis fier

Juliette : alors tu as fait un choix de flic, ton boulot plutôt que ta famille ... ce choix, je le connais par cœur, il détruit ma vie depuis des années ....

Max : tu ne peux pas me reprocher ça ... je n'ai pas fait le choix du boulot mais celui de l'amitié ... LA juge est notre amie ... c'est la femme de ton père, la mère de tes frères et de ta petite sœur ...

En entendant ces mots, Juliette savait que Max avait raison, elle lui reprochait son départ, mais si elle avait pu elle aussi partir à la recherche de sa belle mère et des petits elle l'aurait fait, mais il n'était pas question pour elle de céder, Max l'avait terriblement blessée en l'abandonnant

Juliette : Tu as fait le choix de partir au moment où j'avais besoin de toi, c'était le moment le plus terrible de ma vie ... j'ai perdu mon père et tu es bien placé pour savoir quelle importance il avait pour moi ....

Max avait tellement envie de lui dire que son père était bel et bien vivant, qu'il espérait que dans quelque temps elle pourrait de nouveau le voir, lui parler ...

Max : je t'en supplie Juliette, même si tu ne veux plus de moi ne faits pas de bêtise avec ce bébé ...

Juliette : et je l'élève seule comme Alice a élevé Paul ... et Sylvain, tu as pensé à Sylvain ?

Max : ne mélange pas tout, Juliette, c'est toi qui veux me quitter .... Moi je veux cet enfant avec toi et je veux Sylvain aussi avec toi ... rien n'a changé pour moi au contraire ... j'ai encore plus envie de construire quelque chose avec toi ... je veux cette famille, ce bébé et je veux l'adoption de Sylvain .... Mais pour que tout soit possible, il me faut toi Juliette ... toi aussi pense à Sylvain

Juliette : tu crois que j'ai fait quoi depuis que tu es partie ... je n'arrête pas d'y penser et je finis par me demander comment je vais expliquer à ce petit bonhomme, qui commence même à m'appeler maman, qu'il va devoir retourner vivre au foyer parce que ....