Chapitre 3

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Alyson m'appelle le lendemain en panique. Qu'est ce qu'Aurélien à encore fait ? Pensai-je. S'il lui a fais du mal il va déguster et pas qu'un peu. Enfin il sait de quoi je suis capable donc je pense pas qu'il fera de conneries.

-Qu'est ce qui t'arrive ? Qu'est ce qu'Aurélien à encore fait.

- Aurélien ? Non rien, il a rien fait ne t'en fait pas. C'est juste que je viens de voir les infos et que ces trous du cul sont sortis de leur thérapie ! C'est pas possible je vais péter un câble là !

- J'ai eu la même réaction que toi figure toi. Quand tu m'as appelé j'ai cru qu'il avait fait une connerie tu m'a fais flipper.

- Désolée c'était pas mon intention. Ta l'intention de faire quoi avec eux.

- S'ils viennent pas me voir ou me chercher la merde rien, mais par contre s'ils viennent je vais péter un câble et là ils vont s'en souvenir je pense.

- Tu me préviendras comme ça je pourrai leur faire leur fête aussi.

- T'inquiètes pas pour ça, dis-je en raccrochant.

La journée passe et arrive le moment où on doit partir chez mon père. On arrive et quand il nous ouvre il a un grand sourire qui monte jusqu'aux oreilles.

- Qu'est ce qui te fait sourire comme ça ? Demandai-je en haussant un sourcil.

- J'attends toujours ce que tu dois me dire.

- Oui bah attends qu'on rentre, il fait un froid de canard dehors, dis-je en rentrant tandis qu'il salut Anthony.

Quand je rentre je suis stupéfaite de découvrir qu'il a refait toute la décoration du salon en mettant pleins de photos de ma mère, lui mon frère et moi. Je pense que c'est pour se rappeler les bons souvenirs qu'on a passés ensemble.

- Gaëlle, tu me dis ce que tu dois m'annoncer, je ne tiens plus en place moi ! S'exclame mon père.

- Bon d'accord je vais te le dire, dis-je en échangeant vite fait un regard avec Anthony. Tony apporte les mouchoirs s'il te plait.

- C'est comme si c'était fait.

- Bon alors, en fait il se trouve qu'avec Anthony on a une grande nouvelle et ... Je sais pas comment le dire, dis-je en m'asseyant sur le canapé avec eux.

- Aller, ça doit pas être si terrible, dit mon père.

- Non mais bon... Anthony et moi on est fiancé, dis-je en montrant ma bague à mon père et il fond en larmes comme je l'avais prévu.

- Oh mon dieu, félicitations les enfants, dit mon père en nous prenant dans ses bras et en continuant de pleurer.

- Papa, ne pleure pas voyons, dis-je en lui essayant quelques larmes.

- Tu verras quand ton enfant t'annoncera qu'il se marie et on en reparlera après. Tony, ne la quitte jamais.

- Je n'en n'ai pas l'intention, dit-il en souriant.

- Je voulais vraiment te remercier d'être allé vers Gaëlle car regarde un peu ce qu'elle devenue maintenant. Elle n'a plus rien à voir avec la petite adolescente rebelle qui ne s'entend pas avec son père et qui s'en fou du monde extérieur.

- Oh mais de rien. De toute façon je me doutais qu'elle avait quelque chose qui n'allait pas donc...

- Bon il faut qu'on fête ça les enfants, dit-il en allant dans la cuisine.

Avec Anthony on ne cesse de se regarder amoureusement pendant que mon père est dans la cuisine en train de faire je ne sais pas quoi.

- Je te l'avais dis qu'il allait pleurer, dis-je.

- Oui bon ça va. Je ne connais pas ton père aussi bien que toi.

- Oui bah encore heureux sinon je me poserai des questions.

- Aller les enfants prenez vos flutes, dit mon père en nous donnant des coupes de champagne.

- Paul ce n'est pas nécessaire de sortir le champagne, dit Anthony.

- Mais si mais si, une nouvelle comme ça, ça se fête au moins avec du champagne.

On boit nos flutes et tout et mon père se remet à pleurer alors que peu de temps avant il s'était calmé. Je me demande comment il réagira quand je serais enceinte quand même. Je suis sure que ça sera pire et qu'il sera pas loin de la crise cardiaque.

- Papa, arrête de pleurer s'il te plait, dis-je en le prenant dans mes bras.

- Non mais tu comprendras plus tard, t'inquiètes pas.

- Oui mais arrête de pleurer quand même.

- Je suis vraiment content pour vous deux. Et puis en plus de ça tu es ma fille unique donc ça fait un petit pincement de cœur et te voir prendre ton envol comme ça.

- Je me doute bien.

- Paul, ce n'est rien, on ne se marie pas de suite, dit Anthony.

- On est juste fiancé, on ne va pas non plus se marier dans l'heure qui suit, renchéris-je. 

Renaissance (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant