Renaissance (TOME 2)

Chapitre 32

Je ne sais pas combien de temps je reste dans cet état là et je ne sais pas non plus où je suis. Enfin, je ne sais rien du tout de ce qu'il m'arrive. Petit à petit j'arrive à ouvrir les yeux et le premier visage que je vois c'est celui d'Anthony qui se rapproche de moi en souriant, soulagé, se penche vers moi et m'embrasse.

-Je suis content que tu sois enfin réveillée, dit-il avec une larme qui coule. J'ai eu si peur de te perdre si tu savais.

-J'avais peur aussi, dis-je d'une voix faible. Le bébé ? Demandai-je paniquée.

-Il va bien maintenant, dit-il en posant sa main sur mon ventre. Les médecins étaient à deux doigts de te faire accoucher par césarienne mais ils ont réussi à éviter cette éventualité.

Je souffle de soulagement et à ce moment là mon père arrive. Il arrive en pleurant avant de me prendre dans mes bras.

-Comment tu te sens ma chérie ?

-Un peu fatiguée.

-Ca ne fait rien de le dire ça se voit à ta tronche, dit Alyson en arrivant avec Aurélien.

-Merci Aly, dis-je en souriant un peu.

-Avec plaisir Gaëlle, dit-elle en souriant.

-Ton frère et Vanessa n'ont pas pu venir mais ils te soutiennent, m'informe mon père.

Anthony me prend la main en entrelaçant nos doigts et avec son pouce me fait des petites caresses sur le dos de ma main.

-Je suis contente que ce psychopathe soit mort, dit Alyson soudainement.

-Et moi donc, dis-je. Je vais enfin pouvoir vivre tranquillement.

-Heureusement que le bébé n'a rien, dit mon père. Je ne sais pas comment j'aurai réagi si mon premier petit enfant n'avait pas survécu.

-Et nous donc, répond Anthony.

On continue de parler de mon périple et comment Anthony m'a trouvé quand soudainement le médecin arrive et demande à tout le monde sauf Anthony de partir.

-Qu'est ce qui se passe ? Demandai-je inquiète.

-Rien de grave, je viens juste vous demandez comment vous vous sentez.

-Bien mais pourquoi avoir fait partir tout le monde ?

-Et bien il se trouve qu'après ce que vous avez vécu, il est fortement conseillé que vous suivez un traitement psychologique pendant quelques temps.

-Ca va de soit, dis-je en haussant les épaules. Mais sinon tout va bien ? Pour le bébé et moi ?

-Ne vous en faites, dit-il en mettant une main sur mon épaule, tout le monde est hors de danger.

-Merci docteur, dis-je en souriant.

Il sort et personne ne rentre de nouveau, surement pour me laisser seule avec Anthony. Il sourit jusqu'aux oreilles avant de m'embrasser.

-Dès que j'ai vu que tu as essayé de m'appeler et que tu ne m'as pas parlé surtout que tu ne répondais pas quand je te rappelais j'ai compris qu'il y avait quelques chose qui n'allait pas et je me suis mis à ta recherche de suite.

-Je savais que tu me retrouverais, souriais-je.

-Tu m'as surtout aidé quand tu m'as envoyé un message.

Alyson et Aurélien arrivent à ce moment là main dans la main suivit de mon père. On parle de tout et de rien comme si rien ne s'était passé et que je n'étais pas à l'hôpital.

-N'empêche Tony tu aurais pu me laisser ce plaisir de le tuer moi-même, boude Alyson.

-Ca aurait été avec joie mais tu n'as pas le droit de tuer et à l'heure qu'il est tu serais dans une salle d'interrogatoire sur le point d'être jugée pour meurtre et ensuite tu irais faire un petit séjour en prison, tu devrais le savoir quand même, dit Anthony en lui souriant mesquinement.

-Ouais mais étant une bonne avocate j'aurais fais en sorte que les passages interrogatoire, procès et prison ne se poursuivent.

-Ca va de soit venant de toi, dis-je en souriant pour plaisanter.

-Bah oui voyons, dit-elle en haussant les épaules.

-Tu parles pour rien là mon cœur, dit Aurélien en la prenant par la taille pour la rapprocher de lui afin qu'il puisse l'embrasser.

-Je crois que je vais vous laissez, dit mon père légèrement gêné en me faisant un bisou sur le front.

-Revient quand tu veux, dis-je en souriant.